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Voici venu le moment
de récapituler le fonctionnement des quatre étapes de la
troisième phase, celle de l'organisation.
Comme les phases précédentes
[ F revoir l'explication pour la phase du point], celle-ci possède quatre étapes significatives :
0
- la naissance de l'élément caractéristique du cycle, donc, ici, la naissance de l'organisation ;
1
- l'établissement de relations de dépendances contraintes entre de telles organisations ;
2
- l'acquisition d'une franche liberté de mouvement les unes par rapport aux autres ;
3
- l'arrangement de leurs contraintes mutuelles sous la forme d'une combinaison stable, continue, permanente.
Comme la dernière fois [ F revoir], on peut constater que chacune de ces dimensions est apparue à une étape
décalée d'un rang en avant par rapport à leur place dans le cycle précédent. [accès direct au
tableau récapitulatif]
- la naissance du classement était apparue dès la première étape
de son cycle. Se décaler d'une case vers l'avant signifie, maintenant, passer en dernière position : c'est bien à la dernière
étape que nous avons vu è
[rappel dans une autre fenêtre] l'apparition d'une véritable organisation, c'est-à-dire d'une organisation dotée d'une
hiérarchie interne, les petits tourbillons tournant dans les plus grands. En effet, cette formation d'une hiérarchie entre les tourbillons permet de croiser leurs relations horizontales
et verticales, puisque ceux qui s'associent à un même niveau sont, simultanément, en relation de dépendance par rapport à celui qui les englobe
à plus grande échelle. Or, la notion d'organisation nécessite précisément le croisement de plusieurs relations simultanées pour vraiment exister puisque, par
définition, une organisation n'est rien d'autre que la combinaison de relations croisées simultanées [revoir ce point].
On attribue donc à cette dernière case la dimension 0 que l'on placera en coin de case. Dans le cas de la société humaine, cette dimension
est celle de la filiation [ F revoir].
Cela signifie que, pendant cette phase-là de la société occidentale, la dynamique sociale a été dominée par la soudaine maturation
de puissantes organisations collectives. On ne peut s'empêcher de penser, dans cet esprit, à la floraison qu'elle a connu d'administrations étatiques de type "fasciste"
qui organisaient la société entière en une énorme machinerie hiérarchiquement ordonnée et mobilisée dans le seul but de sa
propre croissance et filiation dans le temps. On a vu notamment cela en Italie, en Allemagne et en Espagne, mais ce type d'organisation de la société
a eu de nombreux partisans dans bien des pays européens avant le milieu du XXème siècle.
- en première étape, nous avons vu è
[rappel dans une autre fenêtre] les allées de von Karman et ses spirales attachées en chaîne l'une derrière l'autre.
On est bien là dans la dimension 1 qui résulte de dépendances mutuelles et de contraintes
de solidarité réciproques : la solidité de la chaîne entière est suspendue à l'effort que fait chacune des spirales pour retenir
les autres tout autant qu'elle s'attache à elles. Dans le cas de la société humaine, du fait des dépendances mutuelles qu'elle implique, cette dimension est celle de de l'altruisme [ F revoir] .
- la seconde étape fut celle è
[rappel dans une autre fenêtre] des spirales devenues des tourbillons circulaires indépendants, seulement liés
entre eux par une dynamique continue souple, dynamique qui se déforme tant qu'il le faut pour permettre le libre déplacement de chacun
des tourbillons dans le flux d'ensemble. Après la forte solidarité entre les tourbillons spiralant et les fortes contraintes de leurs attaches
mutuelles fixes, nous rencontrons donc bien le principe du libre déplacement maintenant
acquis par chacun des tourbillons. Cette seconde case est, par conséquent, celle de la dimension 2 qui correspond à
l'acquisition d'une franche liberté de mouvement. Dans le cas de la société humaine, elle est appelée la dimension de
l'égoïsme [ F revoir], que ce soit celui de chaque individu qui cherche à
gonfler sans entrave son avantage personnel, ou que ce soit celui d'une nation entière qui cherche à croître librement, fut-ce au détriment des autres.
- la troisième étape a vu è
[rappel dans une autre fenêtre] les petites organisations semblables s'accoler à plusieurs pour leur profit mutuel et sans que cette association ne génère le moindre conflit ou la moindre
concurrence entre elles. La troisième case est donc bien celle de la dimension 3 qui voit une forme de combinaison stable se trouver, une forme qui sait combiner et mutuellement neutraliser les conflits susceptibles de
se créer entre ses diverses parties. Dans le cas de la société humaine, ont dit qu'il s'agit de la dimension de la Loi [ F revoir], puisque
c'est par le moyen de la Loi que les humains trouvent le moyen de concilier de façon stable et pérenne leurs intérêts contradictoires.
En mettant en coin de case ces valeurs de dimension, nous pouvons maintenant construire le tableau
récapitulant l'ensemble du cycle de l'organisation :
0 | 1 | 2 | 3 |
1
organisations embryonnaires contraintes par leurs attaches mutuelles |
2
organisations embryonnaires séparées et libres de se déplacer l'une par rapport à l'autre |
3
association permanente et non conflictuelle d'organisations embryonnaires qui s'accolent l'une à l'autre |
0
naissance de l'organisation mature, c'est-à-dire dotée d'une hiérarchie interne |
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1 - Maintenant la dimension "1".
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0
- Dernière dimension à construire, la dimension "0".
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