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les dimensions de l'organisation |
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Comme les phases précédentes [ F
revoir l'explication pour la phase du point], celle du noeud possède quatre dimensions significatives qui, chacune, se manifeste plus précisément
à l'occasion de l'une de ses étapes. Ces dimensions sont :
0
- la naissance de l'élément caractéristique du cycle. Ici, ce sera donc la naissance du noeud ;
1
- des relations de dépendances contraintes entre éléments. Ici, ces relations se manifesteront à l'intérieur
même du noeud ;
2
- l'expression d'une franche liberté ;
3
- l'arrangement des contraintes mutuelles sous la forme d'une combinaison stable.
Sa première étape correspond à la fermeture complète du tourbillonnement sur lui-même.
Cette fermeture est artificiellement provoquée, puisqu'elle résulte de l'isolement du tourbillonnement à l'intérieur d'un appareil, dit de Couette-Taylor, mais cela ne
change rien au fait que le tourbillon, fait de rouleaux tourbillonnants horizontaux, tourne désomais isolément sur lui-même è [rappel dans une autre fenêtre].
Ce faisant, le tourbillonnement s'affranchit de toute contrainte liée à la présence d'autres tourbillonnements au voisinage, et, de façon
générale, de toute contrainte liée à des dynamiques qui lui seraient externes.
Pour le tourbillon, c'est une façon d'exercer son autonomie, son indépendance, sa plus complète liberté d'évolution possible,
une liberté plus radicale encore que celle qu'avaient acquise les tourbillons au cycle précédent lorsqu'ils se sont arrondis et séparés lors de l'étape
qui a suivi celle des tourbillons en spirale enchaînés des allées de Van Karman.
Cette étape, qui voit s'affirmer l'indépendance désormais complète de l'élément dynamique qui a été généré
par le cumul de toutes les étapes antérieures de son évolution, mérite par conséquent la dimension
2 que l'on placera en violet dans le coin de la 1e case. Dans le cas de la société humaine, cette dimension est celle de l'égoïsme [ F revoir].
À la seconde étape, les rouleaux tourbillonnant se mettent maintenant à onduler de
façon périodique è [rappel dans une autre fenêtre].
Cette périodicité implique que les différentes forces à l'oeuvre se combinent parfaitement pour dominer à tour de rôle
et de façon équilibrée, de telle sorte que le domination des unes, pendant une période donnée, annule exactement l'effet produit par
la domination des autres à la période précédente : pendant un temps des forces font descendre les rouleaux ondulants, le temps suivant
d'autres forces les font remonter de la même quantité exactement, puis le cycle recommence, et cela indéfiniment.
Cette étape mérite donc bien la dimension 3 qui correspond à l'étape où les
différentes contraintes réussissent à trouver un compromis stable et pérenne à leurs effets contradictoires. Dans le cas de la
société humaine, il s'agit de la dimension que l'on a appelée de la Loi [ F revoir].
Par rapport à ce qui se passait dans les autres cycles à la même étape, on peut constater que ce compromis ne correspond plus à
un arrangement permanent dans l'espace, mais à un arrangement qui est cyclique, c'est-à-dire à un arrangement qui s'exerce dans le temps. Cela correspond
à la particularité du cycle du noeud qui est de se manifester fondamentalement dans la dimension du temps, tandis que les trois précédents
s'exerçaient fondamentalement dans l'espace.
À la troisième étape, les rouleaux ondulants continuent à évoluer de façon
périodique, c'est-à-dire à retrouver régulièrement la même disposition, mais ils ne peuvent désormais y parvenir qu'en acceptant
de se briser mutuellement ou de disparaître périodiquement pour se reformer un moment plus tard.
C'est donc la fin de la continuité du flot tourbillonnant è [rappel dans une autre fenêtre] .
C'est la première situation dans laquelle une organisation parvient à perdurer dans le temps sans être continue avec elle-même dans l'espace.
C'est cela que l'on peut qualifier comme étant la naissance d'une organisation nouée, précisément parce qu'elle a acquis la capacité
de se défaire (de se dénouer) et de se refaire (de se renouer) par elle-même. Cette naissance du noeud porte par conséquent la dimension 0
qui est la dimension que l'on a toujours attribuée à la naissance du phénomène caractéristique de son cycle : d'abord
la naissance du point, puis la naissance du classement, puis la naissance de l'organisation fixe, et, maintenant, la naissance de la capacité
à se renouer de soi-même lorsque l'on est défait. Dans le cas de la société humaine, on dit qu'il s'agissait de la dimension
de la filiation [ F revoir].
À la dernière étape, le chaos turbulent s'est complètement emparé du flux
tourbillonnant mais, de façon étonnante, la circulation apparemment chaotique de l'ensemble des parcelles fluides a la particularité de redessiner
les bandes horizontales qui étaient, au départ de ce cycle, celles des rouleaux horizontaux réguliers et continus è [rappel dans une autre fenêtre].
En quatre étapes, la régularité purement continue des rouleaux s'est donc muée en une régularité purement statistique : à
chaque instant, on a, en moyenne statistique, la même configuration en rouleaux que celle que l'on avait au départ, de telle sorte que si l'on traite ces dispositions
statistiques, par exemple en additionnant des vues photographiques prises à intervalles réguliers, on retrouve exactement la configuration
des rouleaux initiaux è [rappel dans une autre fenêtre].
Malgré l'apparente liberté de leur évolution chaotique, les parcelles fluides sont donc mutuellement contraintes de s'arranger pour réaliser
ensemble, de façon statistique, une figure stable permanente, celle des rouleaux horizontaux. Cette situation de contraintes mutuelles correspond à
la dimension 1 que l'on a déjà octroyée à toutes les situations similaires :
d'abord, ce fut l'atome ponctuel qui ne pouvait bouger que si un autre lui libérait une place vers où se déplacer, puis ce fut
le classement des vitesses du fluide en couches laminaires qui ne pouvaient subsister qu'en s'appuyant les unes sur les autres, puis ce furent les allées de Von Karman où les
tourbillons spiralant étaient contraints de rester attachés les uns aux autres pour préserver la solidité de leur enfilade d'ensemble.
Dans le cas de la société humaine, cette dimension des contraintes mutuelles a été appelée la dimension de l'altruime [ F revoir].
En mettant en coin de case ces valeurs de dimension, nous pouvons maintenant construire la
dernière ligne du tableau des quatre cycles, celle du cycle du noeud :
0 | 1 | 2 | 3 |
2
l'organisation des tourbillons obtient sont indépendance complète en se refermant sur elle-même |
3
compromis stable et pérenne entre les diverses causes de déformation sous la forme de leur domination à tour de rôle (oscillation périodique des rouleaux tourbillonnants) |
0
naissance d'une organisation nouée, c'est-à-dire capable de se reformer après bisure ou dislocation provoquée par son auto-croisement |
1
les parcelles fluides se contraignent mutuellement à générer ensemble, sous forme statistique approximative, l'organisation qui s'était refermée à la 1ère étape |
Construction des 4 dimensions du noeud par combinaison mutuelle :
Comme on l'a fait pour le point, le classement et l'organisation, on va maintenant montrer
comment chacune de ces quatre dimensions du noeud peut se former par la combinaison des trois autres. On reprend pour cela les numéros situés au-dessus des cases.
3
- Commençons par contruire la dimension "3".
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1
- Maintenant la dimension "1".
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0
- Dernière dimension à construire, la dimension "0".
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