Perception et cognition (dans la communication visuelle)
Marcin Sobieszczanski Département Info/Com - LASH/UNS /UCA
Cours n° 3
Indices da la troisième dimension
Constat : les constances ne sont plus opérationnelles au-delà de 4000 m. de distance.
Rétine est bidimensionnelle, pourtant la survie dépend de la reconstruction de la 3D et de l’appréciation exacte des distances entre les choses.
Avec le passage de la lumière par la lentille placée dans la pupille de l'iris, se forme l'image rétinienne. Elle est issue de la projection conique du réel 3D sur le fond de l'œil 2D légèrement concave. Les déformations que cette image subit par rapport aux propriétés géométriques des objets réels sont des déformations (changement de formes, de dimerions, de parallélismes...) qui s'expliquent par le fait que la troisième dimension qui se "perd" dans le processus de projection doit être indexée sur les deux dimerions restantes. Les déformations sont alors des informations pour le cerveau à partir desquelles ce dernier déduit la profondeur.
Avec le teste de l’œil unique immobile, on isole plusieurs indices de 3D :
I. La disparité rétinienne :
La séparation des yeux de 6 cm fait la différence de positionnement des mêmes points de l’image sur les deux yeux. Cette différence est exploitable par le cerveau en tant qu’indice de relief (profondeur faible). La perception de la profondeur à partir de la disparité binoculaire s’appelle stéréoscopie.
II. La convergence : l’angle formé par les yeux lors de la focalisation sur un point.
III. L'accommodation : le cerveau connait l’état de la lentille lors de la fixation d’un point (son épaisseur donnée par l’état de contraction des muscles oculaires). L’iIndice oculomoteur.
IV. La parallaxe de mouvement :
Plus l’objet est proche plus son angle de déplacement est grand.
V. L'information picturale : taille familière des objets, les aspérités de la texture,
1. la perspective (la déformation de la géométrie des objets projetés),
2. le recouvrement partiel relatif (interposition),
3. le jeu des ombres, le clair-obscur,
4.taille familière des objets de référence,