Vient de sortir : Gafi raconte : En route pour l'espace ! Roman cadet dès 6 ans.
Toute la bande embarque à bord de la navette qui va les emmener plus loin que prévu. Entre chute de météorites et découverte d'une nouvelle planète, ce voyage ne va pas être de tout repos. Et hop, un nouveau Gafi ! Pour les fans, mon texte Le visiteur de l'espace sera repris bientôt dans un recueil collectif (club) Mes premières histoires à lire avec Gafi...
Black Cristal - Tome 2 - Au Royaume de l'Eau
Résumé : Mark Finn et ses amis abordent l'une des étapes les plus dangereuses de leur voyage. A peine arrivés au Royaume de l'Eau, les quatre compagnons se font des amis dans la communauté des pêcheurs... mais aussi des ennemis en la personne des trois conseillers félons du roi Wani! Et qui sont ces mystérieuses créatures aux mains incandescentes qui vivent dans les marécages? La quête continue, seulement... l'Elu est-il bien l'Elu?
ASTUCEEn attendant des archives vraiment complètes (mhh on peut rêver : de 2000 à 2010 ça serait un début sympa...) , voici un petit truc pour consulter l'ancien site et retrouver la référence d'une émission, d'un invité, etc. Il existe aussi ce type d'adresse, donné par un internaute que je remercie au passage (son blog : http://clioweb.canalblog.com/), qui renvoie au précédent habillage de la station, adresses dont je donne quelques exemples ici. Elles permettent de retrouver des archives jusqu'à 2008. :
http://web.archive.org/web/20080518081251/www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/repliques/archives.phphttp://web.archive.org/web/20080518094206/www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/grain/archives.phphttp://web.archive.org/web/20080512094507/www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/feuilleton/archives.phphttp://web.archive.org/web/20080513033538/www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/vivants/archives.phphttp://web.archive.org/web/20080629072247/www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/utls/archives.phphttp://web.archive.org/web/20080511081005/www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/lundis/archives.phphttp://web.archive.org/web/20080607002807/www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/vendredis/archives.phphttp://web.archive.org/web/20080511081129/www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/terre_a_terre/archives.php
Grce à elles, on peut retrouver pas mal d'autres émissions à condition de trouver le mot "clé" (grain, feuilleton, vivants, acr, etc.) et de le coller dans une des adresses (si l'une échoue essayer une autre ; il faut voir si l'émission recherchée était une quotidienne (prendre un lien du type "grain" ou une hebdo (prendre une adresse du type terre_a_terre) à la bonne place entre emissions/ et /archives. Voir mon post suivant :
Cela rend la navigation et l'exploration des anciennes archives textes un peu compliquées, mais c'est un bidouillage utile en attendant, on l'espère, une liste d'archives vraiment complète.
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Toujours heureux de découvrir un nouvel écrivain, dont on a envie aussitôt de lire tout ce qu'il a écrit.
Suite aux précédents post, voici trois petits topos concernant des logiciels pour enregistrer la radio. D'abord, un petit comparatif avec leur points faibles et leurs points forts :
WinAmp + StreamRipper
WinAmp est un lecteur multimédia aucun s'ajoute un enregistreur : StreamRipper. POINTS FORTS : Gratuiciel. Enregistre les radios du web, sans réencodage. Si la connection est perdue (flux coupé), StreamRipper reprend l'enregistrement. Et conserve ce qui a été enregistré au préalable. POINT FAIBLE : On ne peut pas programmer un enregistrement ; On ne peut lancer qu'une seule capture à la fois ; Ne capte que les radios du web et pas les archives en streaming. (Protocoles rtsp, mms etc.) Ne capte pas les stations qui émettent en wma. AU FINAL : Le plus fiable si l'on a qu'une capture à faire à la fois. ------------------------------------------------------- StationRipper
POINTS FORTS : Gratuiciel. Enregistre les radios du web, sans réencodage. Permet d'enregistrer plusieurs radios en même temps. Nombre illimité. Mais au bout d'une dizaine, l'ordi, même puissant, travaille beaucoup et rame. POINT FAIBLE : En cas de coupure, hélas il s'arrête, à la différence de StreamRipper. Si on relance le flux sans avoir sauvegardé ce qui a été enregistré, il écrase la précédente capture. Une option est censée éviter cela (Dans View, Options : Copie duplicate song to Output), mais ça ne marche pas avec les radios qui émettent en flux continue, seulement avec celles qui émettent des extraits, des mp3 isolés ; Ne capte que les radios et pas les archives en streaming. (Protocoles rtsp, mms etc.) Ne capte pas les stations qui émettent en wma, et en real audio. AU FINAL : Idéal our qui souhaite capturer plusieurs radios à la fois. ------------------------------------------------------- HiDownload
POINTS FORTS : Un Tout en Un qui a l'avantage de pouvoir être programmé et récupère aussi les podcasts ; Enregistre les radios du web, sans réencodage (notemment les stations qui émettent en wma, et en real audio) ; Il permet aussi de récupérer des archives en streaming (ex. les fichier real à l'écoute sur France Culture) ; On peut lancer 8 enregistrements ou captures de fichiers en même temps. POINT FAIBLE : Logiciel Payant. Ne redémarre pas l'enregistrement en cas de coupure ; Certains enregistrements programmés plantent (assez rare). AU FINAL : Sans doute le plus intéressant des trois pour son côté Tout en un.
Enregistrer un flux avec WinAmp+StreamRipper
Installer WinAmp et StreamRipper : http://www.todae.fr/winamp/index.php?page=telecharger Prendre WinAmp et le Pack Ultime Installer Winamp, ne pas cocher WinAmp Agent (trop lourd) lors de l'install, ni la barre d'outils, inutile. Installer le Pack Ultime Installer StreamRipper en allant ici (en fr par Pimousse) : http://www.pimousse38.hbg.fr/pds-download/out.php?id_lien=1 ou en vo ici : http://streamripper.sourceforge.net/ Fenêtre de gauche : Downloads: Streamripper choisissez la version la plus récente, puis votre OS (fichier tar pour Mac, l'autre pour Windows)
Lancer WinAmp, StreamRipper se lance aussi. S'il ne se lance pas aller dans programmes (Program Files) dans C:\Program Files\Winamp\SuperPack StreamRipper FR cliquer sur l'application wstreamripper (il peut aussi parfois rester bloqué dans la barre des tches, cliquer alors sur son logo SR)
Ajouter une station : Dans WinAmp, Cliquer sur ML pour ouvrir la MEDIA LIBRARY Fenêtre de gauche, cliquer sur Bookmarks Ouvrir File Play URL Coller l'adresse d'une station, ex: http://mp3.live.tv-radio.com/franceculture/all/franceculturehautdebit.mp3 Cliquer sur Open, la station est lancée Pour la sauvegarder dans la MEDIA LIBRARY : Ouvrir File Play bookmarks Add surrent as bookmarks La station est ajouté dans la MEDIA LIBRARY
Pour enregistrer la station, cliquer sur le 1er bouton de StreamRipper, le second pour l'arrêter.
Enregistrer un flux avec StationRipper
Télécharger la version gratuite de http://www.hidownload.com/ Lancer StationRipper, dans la barre d'adresse coller l'adresse d'une station, ex: http://mp3.live.tv-radio.com/franceculture/all/franceculturehautdebit.mp3 Cliquer sur Add pour lancer l'enregistrement Stop All pour l'arrêter Aller dans My Stations pour retrouver toutes les stations que vous aurez lancé (par Add)
Retrouvez les enregistrements dans C:\Program Files\Ratajik Software\StationRipper\Work
Enregistrer un flux avec HiDownload (Logiciel payant)
Télécharger HiDownload ici : http://www.hidownload.com/
Onglet Live Manager Clic droit dans la fenêtre de gauche Add Live Broadcast Name : mettre le nom de la station URL : son url, ex: http://mp3.live.tv-radio.com/franceculture/all/franceculturehautdebit.mp3 Stream : si c'est un flux mp3 (ici c'en est un) mettre mp3 streaming Cliquer sur OK La station est ajoutée à la liste " Live Broadcast Name " Pour lancer l'enregistrer direct, faire un clic droit sur le nom de la station et lancer Start Cliquer sur l'onglet Download pour contrôler l'avancée de la capture
Pour programmer un enregistrement : clic droit sur le nom de la station qu'on veut programmer Faire : Properties Aller dans l'onglet Schedule Mettre un heure pour le début et la fin de l'enregistrement souhaité Cliquer sur record Once on, si l'on veut un seul enregistrement Cliquer sur Repeating et cocher les jours souhaités pour que l'enregistrement se répète Cliquer sur OK
BEMOL : On ne peut programmer qu'un seul enregistrement par station. L'astuce pour contourner cela est de créer plusieurs fois la même station dans Live Broadcast Name (voir ci-dessus)
Pour récupérer une archive audio ou vidéo : Copier le lien du fichier en question par ctrl+c Cliquer sur l'onglet Download Cliquer sur File Add Le fichier que vous avez collé par ctrl+c Cliquer sur OK Cliquer sur l'onglet Download pour contrôler l'avancée de la capture.
Il y a des milliers de radios qui émettent sur le web. Pour un amateur de musique en tout genre ou des programmes « parlés », type France Culture, le dilemme est grand. Comment faire quand la rtbf diffuse un opéra, qu'il y a une émission intéressante sur France Culture ou Inter, un autre concert sur France Musique et un 3eme à la même heure sur une radio allemande ou néerlandaise ?
Je cherchais un logiciel qui me permette d'enregistrer plusieurs émissions en même temps. Je me servais de Total Recorder, de Winamp et son StreamRipper, ou encore du lecteur Quintessential player... mais impossible de capturer plus d'un flux à la fois ! Que n'ai-je eu plus tôt le réflexe Google ! Car ce logiciel dont je rêvais existe : il s'appelle StationRipper !
(EDIT) Aujourd'hui je lui préfère le logiciel payant HiDownload qui a en outre la possibilité de récupérer les podcasts. Mais si vous voulez vous contenter d'un gratuiciel, StationRipper reste l'idéal. C'est pourquoi ce post lui est dédié.
Il est légal d'enregistrer la radio sous forme de mp3. La loi DAVDSI le permet. Les radios web payant des droits de diffusion.
StationRipper est devenu payant, mais on trouve encore une version antérieure gratuite et illimitée. (StationRipper113) Celle-ci permet d'enregistrer jusqu'à 600 radios en même temps ! Mais soyons honnête : un processeur normal en supporte une dizaine, avant de commencer à fatiguer un peu !
Ici par exemple : http://www.cestfacile.org/logiciels/StationRipper113.exe
Une fois StationRipper installé, voici comment configurer les options. Ne touchez à rien, sinon : décochez la case liée au port 80. Inutile d'ouvrir des ports supplémentaires. Penser à autoriser dans votre pare-feu ces 2 applications : StationRipper et StationRipperConsole. Cochez Copy duplicate songs to out put, par sécurité, ce qui créé un double des fichiers téléchargés. (Options valables uniquement pour les radios émettant des fichiers mp3. Les radios qui émettent en flux continu ne sont pas copiées en double dans le dossier de sortie « Output ». Ne me demandez pas pourquoi !
Une fois lancé, le logiciel se connecte à Nullsoft, qui offre un choix d'un millier de radios thématiques. Facile de les ajouter dans StationRipper. Un clic sur Tune In et l'enregistrement commence.
Très bien. Mais comment ajouter vos radios préférées, qu'on ne trouve pas forcément dans NullSoft ? Il faut aller sur le site de vos radios et récupérer leur adresse de diffusion.
Si la radio donne clairement l'adresse de son flux (voir plus bas les url des principales stations du réseau Radio France), parfait, vous la collez dans votre lecteur habituel pour l'écouter, ou dans StationRipper pour l'enregistrer.
Si vous n'avez pas l'adresse de la station souhaitée, afin de la trouver, il y a 2 méthodes :
A) Allez sur le site, lancez le player intégré, puis allez dans votre dossier temporaire internet, faites une recherche avec ce terme : *.asx* (ou *.xml* si aucun asx n'est présent.) Logiquement vous trouverez vite un fichier .asx (ou .xml) correspondant à votre radio. Ouvrez-le avec l'éditeur de texte et copiez l'adresse du flux qui s'y trouve. Celle-ci commence généralement par http, voire par mms. Pour les fichiers .xml il doit être suivi par une bannière
B) Une fois que vous avez lancé l'écoute votre radio (via le petit lecteur intégré au site ou grce à real audio), vous pouvez aussi faire un clic droit sur le lecteur et demander à Afficher la source. Dans le code ainsi révélé vous trouverez l'adresse du flux.
Problème : vous recevez un message d'erreur, votre adresse est refusée ! Raisons :
a) La radio émet au format real ou wma. (Voir tout en bas Problèmes rencontrés) et là (snif) rien à faire, StationRipper n'enregistre pas ces formats. Il vous faudra utiliser Quintessential (pour le wma) ou VLC (pour le Real) ou encore HiDownload qui enregistre quasiment tout (Real, wma etc).
b) Il se peut que l'adresse http: ou mms: récupérée sur le site de la radio ne fonctionne pas. Celles-ci ont tendance à donner des adresses .m3u des listes de lectures en fait et pas des adresses "directes". Ex. Pour France Culture, le site nous donne cette adresse d'écoute :
http://www.tv-radio.com/station/france_culture_mp3/france_culture_mp3-128k.m3u
Or, placée dans StationRipper elle est rejetée. Après quelques manipulations et tatonnements, on s'apercevra que la bonne adresse est la suivante :
http://mp3.live.tv-radio.com/franceculture/all/franceculturehautdebit.mp3
Comment l'adresse correcte d'une radio ?
1) Vous avez besoin du logiciel Winamp. Très bon lecteur audio, il a en outre un logiciel associé (Sreamripper qui permet lui aussi d'enregistrer, mais un seul flux audio à la fois. Ce qui n'est pas le cas de StationRipper.)
Entrez votre adresse dans Winamp (Fichier, Ouvrir URL). Mettez l'adresse dans les signets (Fichier, Lire un Favori, Ajouter aux Favoris), accédez à ces signets en cliquant sur la touche M sur le devant du lecteur (Ou en allant dans Fichier, Lire un Favori, Modifier les Favoris), puis sélectionnez la radio et faites edit. L'url correcte de la station devrait apparaître dans la fenêtre.
Pour info, voici les bonnes url des principales stations du réseau Radio France (à noter, cliquer sur ces liens ne sert à rien, ils doivent être placés dans un lecteur audio ou un enregistreur pour êtres lus) :
Haut débit : > France Inter http://mp3.live.tv-radio.com/franceinter/all/franceinterhautdebit.mp3 > France Info http://str2.creacast.com/france_info_64 > France Culture http://mp3.live.tv-radio.com/franceculture/all/franceculturehautdebit.mp3 > France Musique http://mp3.live.tv-radio.com/francemusique/all/francemusiquehautdebit.mp3 > FIP http://mp3.live.tv-radio.com/fip/all/fiphautdebit.mp3 > Le Mouv' http://mp3.live.tv-radio.com/lemouv/all/lemouvhautdebit.mp3 > France Vivace http://mp3.live.tv-radio.com/francevivace/all/francevivacehautdebit.mp3 > France Bleu Ile-de-France http://mp3.live.tv-radio.com/fbidf/all/fbidfhautdebit.mp3 >> Webradio de France Culture > Chemins de la Connaissance
http://mp3.live.tv-radio.com/cheminsdelaconnaissance/all/cheminsdelaconnaissance.mp3
Bas débit : > France Inter http://mp3.live.tv-radio.com/franceinter/all/franceinter-32k.mp3 > France Culture http://mp3.live.tv-radio.com/franceculture/all/franceculture-32k.mp3 > France Musique http://mp3.live.tv-radio.com/francemusique/all/francemusique-32k.mp3 > FIP http://mp3.live.tv-radio.com/fip/all/fip-32k.mp3 > Le Mouv' http://mp3.live.tv-radio.com/lemouv/all/lemouv-32k.mp3 > France Vivace http://mp3.live.tv-radio.com/francevivace/all/francevivace-32k.mp3 > France Bleu Ile-de-France http://mp3.live.tv-radio.com/fbidf/all/fbidf-32k.mp3
source (onglet : je souhaite écouter le direct en insérant l'adresse mp3 dans mon lecteur audio)
à noter, la suppression toute récente des liens streaming en mp3 64 qui restaient très corrects et en stéréo. Le bas débit est à présent du 32 k mono qui a tendance à saturer.
Nouveau problème : Winamp ne vous donne pas l'adresse correcte voulue.
2) Utilisez le logiciel : Url Snooper 2. Un gratuiciel. Entrez votre adresse radio dans la case Manualy scan a URL. Cliquez sur Download. Url Snooper 2 vous sort alors une ou plusieurs adresse, parmi lesquelles (le plus souvent) une adresse IP. Entrez cette adresse (voire les autres ensuite, en cas d'échec) dans StationRipper. A noter aussi l'excellent Orbit et sa fonction grab ++ qui permet de repérer une adresse de flux.
Si après tout ça StationRipper n'accepte pas de jouer votre radio, n'insistez pas ! Enregistrez votre station en live avec Winamp, Quintessential, VLC ou Total Recorder (logiciel payant, qui comme les trois autres n'enregistre qu'un flux à la fois, et nécessite l'écoute de ce flux.)
Bémol : Impossible de programmer un enregistrement avec StationRipper. à noter, un autrepoint négatif : il n'est pas compatible avec les lecteurs d'écran, style JAWS, qu'utilisent les internautes non-voyants.
Problèmes rencontrés : 1) StationRipper enregistre dans le même format d'émission que la radio. Avec certaines radio émettant en .ogg, le fichier final est un... mp3! Pour pouvoir l'écouter, il faut renommer ce fichier en .ogg.
2) StationRipper n'enregistre pas les radios qui émettent en format real (.ra) ou wma. Ni les radios dont l'adresse commence par mms : (Pour celà il faut utiliser VLC ou le payant HiDownload) Liens connexes : Comment récupérer les émissions de France Culture : ICI Comment récupérer les émissions de France Culture (Supplément Octobre 2009) : ICI Enregistrer la radio /2 adsl-TV : ICI Enregistrer la radio /3 VLC : ICI Récupérer les émissions de France Musique : ICI
" Intégration désactivée sur demande "
http://reynholm.co.uk/it.php
La couverture du n°11, Les Btisseurs De Cathédrales, acheté un jour de pluie, en porte encore la trace : quelques gouttes ont légèrement fripé le papier par endroits, avant que je ne glisse l'exemplaire dans ma veste, et me v'là qui cavale dare-dare, qui plonge sur mon lit, et en plein 12e siècle, o๠je retrouve Pierre, Maestro, et Le Gros, mon alter égo...
Plus tard, y a eu les vignettes en relief trouvées dans les paquets de langues de chat. Sûr que les vendeuses du Franprix n'ont jamais compris ce qu'on leur trouvait, à ces fichus gteaux secs, pour en acheter des quantités pareilles. « C'est peut-être pour ça qu'il est si gros ? », qu'elles se disaient en me reluquant du coin de l'oeil. Ben quoi, 26 vignettes en tout, et on tombait souvent sur les mêmes ! Fallait bien les écouler, ces p'tits sablés jaunes. Et la surveillante de nous épier du bout des rayons, des fois qu'on chouraverait un paquet ou deux. Ce qui s'est peut-être bien produit, d'ailleurs. Je sais plus. Et en quelle année c'était ? Non plus. Je donne ma langue à qui vous savez.
Aujourd'hui, il ne pleut pas, les langues de chats n'existent plus, pas plus que le Franprix de Rungis, 94150. Restent les journaux, le papier fripé d'un n°11, des vieux souvenirs, et une sorte boule au fond de la gorge. Peut-être une langue de chat qui a du mal à passer ?
Pour voir le Slide, aller ici :
http://sdescorn.noosblog.fr/blog_bishop/
Michel Ragon - Un amour de Jeanne John Keay - Voyageurs excentriques
E.E. Cummings - L'énorme chambrée Friedrich Nietzsche - Lettres choisies Miguel de Cervantes - L'ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche - Tome 1
Broquante " Aux affaires anciennes ", 204 av. Maréchal Leclerc, Massy :
William Saroyan - Marionnettes humaines (double) Anton Tchékhov - Nouvelles (Trad. Boris de Schloezer) (double) Henri Perruchot - François Brigneau - Anne Manson - Les Maudits - De Cézanne à Utrillo Michel Herubel - Charles VII Maurice Lever - Le sceptre et la marotte (Histoire des Fous de Cour)
Au Petit Zodiaque, rue des Ecoles :
Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine (Trad. André Markovicz) Philippe Djian - Doggy bag - Saison 5 Sam Shepard - Balades au paradis Claude Seignolle - La Gueule
Lucien Jerphagnon - Au bonheur des sages
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Commandé sur PriceMinister :
Alan Brennert - L'échange (Passé le cap des 100 pages, et le livre tient vraiment bien la route ! J'en reparlerai sûrement !) Robert Sheckley - Le mariage alchimique d'Alistair Crompton John Sladek - L'Aura maléfique
A Gibert Jeune : Christophe Fiat - Stephen King forever Theodore Sturgeon - Un peu de ton sang Xavier Mauméjean - Lilliputia Mircea Eliade - Le temps d'un centenaire
A Gibert Joseph : Donald Westlake - Ordo (Traduction Manchette)
Yahoo n'accepte plus les Slide, donc, voir ICI
Lu (enfin) Le traité d'Athéologie de Michel Onfray. Il est sorti depuis belle lurette, je m'y colle enfin. Et quel livre ! A l'heure ou l'on parle d'enseigner les religions à l'école, voilà plutôt ce qu'il faudrait faire lire à nos chères têtes blondes. Plutôt que de leur bourrer de crnes avec des fables dangereuses tirés de livres « saints » o๠l'on peut lire tout et le contraire de tout. Les fables, les contes, c'est merveilleux, je suis bien placé pour le dire : j'en écris. Leur enseignement, leur « petite histoire » est censée nous éveiller, nous aider à mieux vivre, ici et maintenant. Pas nous abrutir en nous faisant croire que tout ira mieux plus tard, dans un hypothétique Paradis. Qu'il suffit de prier, et de se confesser pour être lavé de ses fautes, ou de s'imposer des contraintes alimentaires ou vestimentaires pour obtenir ce qu'on souhaite, un jour peut-être, mais jamais dans l'immédiat. Car les trois monothéismes, Onfray en donne la preuve éclatante, n'aiment pas la vie, c'est même tout le contraire. Un livre nécessaire, donc, courageux, indispensable. Jubilatoire. Il me semble qu'il y a une question qu'on n'a pas posée à propos de ce traité : à qui s'adresse-t-il ? Le traité d'Athéologie touche à des zones trop profondes, trop intimes, pour qu'un croyant puisse le recevoir. En revanche, il s'adresse à des gens comme moi, aux agnostiques de bases, qui doutent de l'existence d'un dieu, qui pensent que la religion est un danger pour la santé de l'esprit, mais dont l'imagination reste ouverte à un ailleurs, à un « pourquoi pas... » Il aide à choisir son camp. Il donne des armes pour transformer nos doutes en évidences. Pour passer de l'agnostiscisme à un athéisme déclaré. C'est désormais mon cas. Mais si vous croyez simplement, sans vous poser de question, sans vouloir vous en poser, pourquoi lire ce livre ? Pourquoi se faire du mal (il faut croire que certains aiment ça...) Passez votre chemin. J'ai lu des articles, feuilleté les bouquins écrits contre ce livre. Et je ne comprends pas ce qu'on lui reproche. Les arguments avancés : approximations, erreurs historiques, interprétation erronée des textes sacrés, ne tiennent pas la route. Il s'agit d'une attaque en règle des trois monothéismes. Du pouvoir qu'elles exercent à travers les siècles et du mal qu'elles génèrent. Il ne s'agit pas d'une critique des croyants. Je pense que beaucoup ont pris ce livre comme une insulte personnelle. Pour certains, quand on touche à Dieu, c'est comme si on insultait Père et Mère. Tout l'édifice qui les a construit menace de s'écrouler. La seule défense est alors l'attaque. Vous croyez que dieu est Amour et que les religions aident à vivre, parfait, pensez-le, vivez-le, écrivez-le (si vous en avez le talent)... A quoi bon publier un « anti-traité d'Athéologie » ? Au risque qu'un petit malin écrive un anti-anti-traité d'Athéologie ? à‡ a n'a pas de sens. D'ailleurs, où sont rangés ces livres en librairie ? Pas sur les rayons de leurs auteurs, mais avec le livre d'Onfray. Preuve qu'ils ont besoin de leur ennemi pour exister. Beaucoup de rancoeur et (sans doute) de jalousie là-dedans. La somme de délire et de bêtises qu'a déclenché le blog d'Onfray lors de la campagne présidentielle était proprement hallucinante. Ses billets d'humeur (pas anti-religieux - et pourtant, entre Royal qui se prenait pour la Vierge, et Bayrou qui entendait des voix, il y avait de quoi sortir son traité d'athéologie !) ces billets, donc, ont provoqué une envolée de corbeaux sans précédent et réveillé un vieux sport national : la délation. Le blog a disparu depuis, et avec lui la geste héroïque de ces courageux internautes, planqués derrière leur pseudo, afin de cracher leur venin en toute sécurité. Pour déclencher autant de haine, c'est que la pensée d'Onfray doit toucher juste. Sinon, à quoi bon s'énerver. L'auteur du remarquable Cynismes, ne force personne à lire ses livres, à assister à ses conférences ou à l'écouter sur France Culture. Il y a d'autres philosophes à lire (même contemporains, si, si, en cherchant bien...) ou, plus largement, il y a d'autres livres à lire tout court. Alors, pourquoi partir en croisade contre Onfray ? Do your thing, comme dirait l'autre : faites votre truc. Je terminerais avec ces 3 citations à méditer, comme autant des mantras (bien entendu !) « L'athéisme n'est pas une thérapie mais une santé mentale recouvrée. Tant que la religion reste une affaire entre soi et soi, il s'agit seulement de névroses, psychoses et autres affaires privées. Mon athéisme s'active quand la croyance privée devient une affaire publique et qu'au nom d'une pathologie mentale personnelle on organise aussi pour autrui le monde en conséquence. » M.O.
Toute la journée, le claveciniste et chef d'orchestre Gustav Leonhardt, Ã l'honneur sur France Musique. La journée culmine par la diffusion de La passion selon St Mathieu, donné le 10 mars 1989. Un grand moment pour le amateurs qui connaissent son enregistrement...
Diffusion d'archives de Cantates de Bach > 11h €“ 12h, Les greniers de la mémoire par Karine Lebail Jeunesse et influences de Gustav Leonardt > 13h €“ 14h, Papier à musique par Martine Kaufmann Avec Jacques Drillon, pour sa traduction de "L'Art de la fugue, dernière oeuvre de Bach pour clavecin" de Gustav Leonhardt, aux éditions Van de Velde.
> 14h €“ 15h, Par les rues, par les chemins par François-Xavier Szymczak Amsterdam et Gustav Leonhardt > 15h €“ 18h, Portrait Composé de Gustav Leonhardt par Gaëtan Naulleau Diffusion d'une interview, puis Portrait, Gustav Leonhardt vu par Harnoncourt, P. Hantaï, Les Kuijken, T. Koopman, W. Erichson... > 19h €“ 21h, Histoire de musique par Dominique Jameux Tout sauf Bach : les autres répertoires de Gustav Leonhardt. > 21h €“ 0h, Concert d'archives par Jean-Michel DamianRediffusion du concert donné le 10 mars 1989 en la Basilique Sainte-Clotilde à Paris, dans le cadre du "8ème festival des instruments anciens" J-S. BACH, La passion selon Saint Mathieu BWV.244
René Jacobs : haute-contre John Elwes : ténor Christoph Prégardien : ténor Peter Lika : basse Max van Egmond : basse Solistes du Tölzer Knabenchor Tölzer Knabenchor La Petite Bande Gustav Leonhardt, direction
J'aime bien ce qu'on appelle les frises, ces tableaux qui mettent en parallèle, sur une même année, les évènement historiques, culturels, scientifiques, musicaux... Je rêve de faire ça avec ma propre vie. Retrouver ce qui se passait en août 1993, par exemple, pendant que je lisais Vienne au crépuscule d'Arthur Schnitzler ? Un jour, peut-être, je m'y collerai. Sur mon site, j'avais commencé à recopier ces listes, mais à l'envers. J'attaquais alors par les derniers livres lus, en 2006, et m'arrêtais à 2004. Ici, je vais tout reprendre depuis le début. 1989. Bien sûr, en 1986-87 il y avait eu ce livre écrit en commun avec christophe : Rêve de Cristal. J'en ai parlé ailleurs, je n'y reviendrai pas. 1989, c'est une bonne date pour commencer cet inventaire. Flash Back. De février à Mars 1989 j'écris, seul, un de mes premiers livres " sérieux " en entier. Très influencé par les nouvelles de Richard Brautigan, Les Rues Mortes est une promenade rêveuse et bizarre à travers la ville où j'ai passé mon enfance. Comme Flaubert (hum...) avec ses amis Maxime Du Camp et Louis Bouilhet, je lis à haute voix Les Rues Mortes à mon ami Christophe. Pas de réaction outrée de sa part. Pas comme la fois où Flaubert venant de lire la première mouture de son Saint Antoine et comme l'auteur, à la fin, lance : Alors ? Qu'en dites-vous ? Un des deux répond : Nous disons que tu dois jeter tout ça au feu et n'en plus jamais parler ! Cri d'horreur de Flaubert. Non, Christophe semble aimer Les Rues Mortes. Le bouquin évoque notre enfance commune, revisitée à la manière poético-déjantée de Brautigan. Est-ce que tous les livres absorbés à cette époque, ou juste avant, ont nourri Les Rues Mortes ? Sans aucun doute. Je ne saurais pas dire comment, mais j'aime bien l'idée d'avoir consigné leur titre. Leur présence, leur passage à ce moment-là dans ma vie, pendant que sortait de moi mon premier livre, me rassure. Ils sont comme des piliers qui soutiennent de manière profonde et mystérieuse ce premier jaillissement. D'août 1990 à Février 1991, j'écris La Vielle Planète, un roman de SF fortement influencé par le Paradis des Perroquets de Jodorowki. De février 1991 à Décembre 1991 : Les Amnésiques. Là j'ai un peu oublié, moi aussi, de quoi ça parlait. Influences ? Sans doute les poètes que lis à l'époque. Philippe Soupault en premier lieu. De Novembre 1991 à Septembre 1992, pendant mon séjour à l'armée (en fait planqué aux Invalides) : Les Yeux Clos. Influences : les Russes que je découvre alors : Tchékhov, mais aussi Schnitzler. Le livre est brouillon, bizarre, illisible pour moi aujourd'hui. Ensuite, pas grand chose (à creuser) jusqu'à la parution « officielle » de mon premier « vrai » livre chez Nathan en 1999-2000. Le temps est venu de l'inventaire. Au fil des posts, j'essayerai de mettre quelques mots à propos du livre en question. Si je m'en souviens. Quelle impression (bonne ou mauvaise) il m'a laissé. Et s'il fait partie de ces « Petits livres qu'on se refile entre amis sûr », titre d'une autre rubrique qui viendra bientôt illustrer cette catégorie. Je tiens à dire pour finir cette interminable préface qu'une grande partie de ces livres se trouve encore dans ma bibliothèque, ou dans les cartons rangés dans un débarras au fond de l'appartement. J'aime aussi l'idée d'aller chercher un de ces livres, d'en extraire un ou deux passages et de les intégrer à cette rubrique. Et, pourquoi pas, d'en relire certains. Comme le dit Cioran : « Les seuls livres qui comptent sont ceux qu'on relit. » Pas ceux qu'on écrit ? demande une petite voix perfide. Pas ceux que j'ai écris, en tout cas. La femme d'Hemingway (perfide elle aussi) aurait dit de lui : « Hemingway n'était pas un grand écrivain. Mais c'était un bon écrivain. » Critère de jugement intéressant. Sévère, mais assez juste, je trouve. Il y aurait les bons écrivains d'un côté et les grands écrivains de l'autre. J'y ajouterai une troisième catégorie : les écrivains, tout court. Ni bons, ni grands. Je me place dans celle-ci. à suivre...
La nouvelle (je la posterai demain) s'appelle Mort Subite. Le titre du film vient d'un autre de mes textes : Les Rues Mortes. Un des premiers « sérieux » que j'ai écrits. Mais ça tournait autour des souvenirs d'enfance, c'était loin de univers « SF » de Mort Subite.
Le film est passé sur Arté. Tard. Et n'a pas provoqué de tonnes commentaires. Il n'a même rien suscité du tout, sinon pour moi la fierté de voir mon nom au générique d'un film ! J'aime beaucoup les plans sur le Paris désert, et le dernier plan, à la grue, à quand même de la gueule. à cette époque, et jusqu'à il y a peu, nous ignorions qu'un film avait été réalisé sur le même thème, dans les années 60. The WORLD, the FLESH and the DEVIL. Avec Harry Belafonte. On invente jamais rien..
Excellente initiative : après les Razzies aux USA (les Framboises d'Or), voici les Gérard, chez nous. Gérard du Cinéma, de la Télévision et Gérard Music Awards. Parmi les nommés, catégorie cinéma, mes préférés sont : La Plus mauvaise réplique : « Ah ben ça alors ! » : Audrey Tautou apprenant qu'elle est la descendante de Jésus dans The Da Vinci code. Plus mauvaise actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari : Arielle Dombasle dans Nouvelle chance (elle est la seule nommée !) Les autres catégories sont aussi alléchantes : Le Plus mauvais film avec Clovis Cornillac ; Plus mauvais membre du Splendid ; Plus mauvais film dont personne n'a entendu parler ; Plus mauvaise production, plus mauvaise réalisation ou plus mauvais scénario de Luc Besson. Les autres, ICI Pour la télé, j'aime bien les Nomimation politiquement incorrectes : Le Plus mauvais membre d'une minorité visible ; Plus mauvais présentateur blanc de J.T. Les autres, ICI Pour, les Gérard Music Awards, j'aime beaucoup : Plus mauvais acteur qui veut absolument devenir chanteur (Arielle Dombasle n'est pas nommée !) Plus mauvais clip avec des meufs en maillot dans une piscine, sur une plage ou en train de laver une voiture (là y a que du rappeur, évidemment) Arielle Dombasle est la seule en lice pour « le prix de la plus mauvaise chanteuse bénéficiant des réseaux de son mari ». Ah ah ah. La suite ICI
Et le gagnant est... réponse le 22 février. (Les résultat pour le cinéma sont déjà publiés...) Cérémonie connexe, les bidets d'or.
Un documentaire de William Karel, diffusé sur Arté, la semaine dernière. Amusant, ce titre : car un des précédents films de W. Karel (Opération Lune) était lui un... poisson d'avril. Un peu dans le genre des documents interdits. Un « documenteur », en somme. Il nous faisait croire (témoignages à l'appui) qu'en cas d'incident technique ou d'échec d'Apollo, la NASA auraient fabriqué un film en studio montrant les premiers pas de l'homme sur la lune. De là à penser, que c'est ce film que le monde entier a vu, il n'y a qu'un pas ! et le doute s'installe. Une réussite. Dans Poison d'avril, appelé Comédie dramatique, il est aussi question du pouvoir qu'ont les images de manipuler la réalité.
Les dialogues sont très bons, le récit bien construit, l'enchaînement des événement très fluide, mais, premier hic : le jeu des comédiens est d'une navrante platitude. Mais ce n'est pas leur faute, on n'a pas l'impression qu'ils ont été dirigés. Du coup, les personnages n'ont pas vraiment de consistance et toute la partie fiction se casse la figure. Total, ça ne donne pas un film, mais des dialogues filmés.
La façon dont les médias ont traité la campagne présidentielle de 2002 est très finement décortiquée. Mais, deuxième hic : quand les sous-entendus, les rumeurs, se mêlent à la politique-fiction, on ne sait plus très bien où l'on est. Exemple. Les 500 signatures de Le Pen : un coup orchestré par Chirac pour éliminer Jospin. Le retrait de Pasqua participant à ce quasi coup d'état. Le petit vieux agressé à Orléans : sa maison aurait était incendiée non par des voyous mais par des pros. Histoire renforcer le sentiment d'insécurité, avec lequel (certes) le candidat Chirac a beaucoup joué. Orléans : une ville dont le maire est un proche de Chirac. Et pour courroner le tout, c'est une voiture de TF1 qui emmène le blessé à l'hôpital... Chaque fois, c'est le héros qui capte ces « scoops » et il est écoeuré que son supérieur refuse de les divulger. Ce côté « Meyssanique » est sans doute voulu (c'est en effet l'époque de l'effroyable imposture de Thierry Meyssian) ! Le problème c'est que ces rumeurs sont livrées sans réelle critique, ni retournement final, comme dans Opération Lune. Dans ce doc', Karel nous manipulait pour critiquer la manipulation. Que fait-il ici ? La même chose ? Pas clair. Au final on s'ennuie quand même ferme dans ce Poison d'avril. J'aurais pris plus de plaisir à ne lire que les dialogues. Les images en plus (hormi les archives choisies) n'apportent rien. William Karel excelle dans l'art du montage. Mais pour ce qui est de la mise en scène...
En prime, une vidéo marrante (cliquer là -haut) et une autre, à base de lune, que je poste : ICI
Voilà un film d'anticipation très efficace. En 2027, l'humanité est devenue stérile. Dans un Londres en pleine guerre civile, déchiré par les attentats terroristes, au milieu d'un état policier, totalitaire, qui parque et persécute ses immigrés, Théo, le héros (désabusé, fatigué) est contacté par un étrange groupe d'activistes dont il a connu l'une des membres, afin qu'il escorte une jeune clandestine, Kee. Son nom dit bien ce qu'elle est : Kee est la clé. Je n'en révèlerai pas d'avantage. Ce film sombre et quasi-désespéré, comme tout bon récit d'anticipation, nous parle de notre époque. Tourné comme un documentaire, avec des scènes-choc très marquantes, Alfonso Cuarón (Y tu mamá también, Harry Potter 3 !) nous donne envie de suivre de près sa carrière. Seul regret : que le roman de P.D. James dont est tiré le film, soit la seule incartade de l'auteur au monde étriqué du polar. Je me serai jeté sur romans. Mention spéciale à Michael Caine, méconnaissable et épatant en anar-baba... « Tire mon doigt » ! à voir au plus vite. D'autres vidéos (dont le Making Of !) sur Bishop-TV (attention : spoilers...) ICI
Entamés en Avril 1990, après la lecture du journal de Charles Juliet, mes « Carnets d'un terrien » rassemblent sans ordre ni fin : des impressions de lectures, des choses vues ou entendues, des idées de romans... le tout dans un pêle-mêle des plus décousu. J'en livrerai des bribes de temps à autres sur ce blog. J'aime bien l'idée que ces carnets puissent être retrouvés un jour par des visiteurs venus de mondes lointains. Bien qu'en matérialiste obstiné je crois que si autres mondes il y a, ils se trouvent ici-bas, dans les livres. Justement, ces notes sont faites pour ça : nourir les récits qu'il me reste à écrire. Et si d'autres y trouvent leur miel... c'est que tout ça aura servi à quelque chose...
Géniale cette option « Nuage de tags » ! Colonne de gauche, elle permet de classer par thèmes les articles du blog et de retrouver ainsi facilement d'anciens posts. Ajoutons à ça de nouveaux et bienvenus smileys... Yahoo 360° s'améliore on dirait...
à tester, trois moteurs de recherche originaux, qui changent de Google, sans être non plus indispensables :
Kartoo vous donne le résultat de ses recherches sous forme d'une carte animée : http://www.kartoo.com/fr_index.htm
Ujiko, un moteur personalisable : http://www.ujiko.com/v2a/flash.php?langue=fr
Ms Dewey. http://www.msdewey.com/ Une jolie fille vous parle, s'impatience si vous ne faites rien, tapote à la vitre de l'ordi, regarde ses ongles, lance des couteaux (si, si...) ou vous parle de sa moto, le tout de façon aléatoire. Amusant, mais pas très performant. La preuve : pour Kartoo et Ujiko, l'occurence de « Stéphane Descornes » signifie quelque chose. Pour Ms Dewey, je n'existe pas ! Grrr. 'M'en fous, elle non plus !
Une chose est sûre : Google a encore de beaux jours devant lui.
Plus fort que Courtemanche et Anthony Kavanagh réunis : the Umbilical Brothers : http://www.leenks.com/link12361.htm
Plus fort que J-C. Van Damme (vu 100 fois chez Arthur ou Dechavanne, mais bon...) http://www.gougoule.com/violence/
Plus fort que le Takeshi Castle, un jeu télé dont les japonais ont le secret. Hilarant : http://www.koreus.com/media/jeu-tele-japonais-ernesto-hoost.html
Ou comment dresser un poisson rouge : http://www.dailymotion.com/video/x1bqq_phenomenale
Un doublage marrant : http://www.supadump.com/videos/053-l-amour-du-risque.php
L'exorciste version comedie de noël : http://www.lelombrik.net/videos/7101/lexorciste-version-noel.html
Pour finir sur une note poétique. Pas dérisoire du tout, juste très beau : dessinons avec du sable : http://www.zeronews-fr.com/flash/sand-sicaf.php
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Aujourd'hui, service technique...
Voici un petit topo qui vous permettra (comme son titre l'indique) de récupérer les émissions en clair de Canal +. Pour les Guignols ou le zapping il ne s'agit pas des best of du samedi (il ne sont pas disponibles), mais de chaque émission quotidienne, ce qui n'est déjà pas si mal.
Comme toutes émissions disponibles « Ã la carte » celles de canal + possèdent une adresse, donc un flux qu'il est possible de capter avec le logiciel adéquate. Comme pour les flux audios, Ã vous de choisir votre logiciel préféré, entre StreamDown (payant), Net Transport (gratuit) ou encore Juice (gratuit).
Prenons comme exemple les Guignols. Les adresses des vidéos ressemblent à ça : mms://vipmms.canalplus.fr/canalplus/guignols_060101_a.wmv
autrement dit : titre_annéemoisjour_a.wmv
Il suffit donc de remplacer les 6 chiffres présents dans l'adresse par la date de votre choix (attention : les archives sont disponibles une semaine seulement !) ainsi pour les Guignols d'hier lundi 27 novembre 2006 nous obtenons :
mms://vipmms.canalplus.fr/canalplus/guignols_061127_a.wmv
et pour la plus ancienne, celle du mardi 21 :
mms://vipmms.canalplus.fr/canalplus/guignols_061121_a.wmv
Placez cette adresse dans votre « aspirateur de flux » habituel et le tour est joué.
Pour ceux qui ne tiennent pas à enregistrer ces émissions mais juste à les écouter, ils peuvent placer l'adresse dans leur lecteur audio ou vidéo habituel (real, winamp, VLC media player, etc.) ou dans la fenêtre de leur navigateur, qui devrait lancer le fichier sans problème.
Cerise sur le gâteau : ce système fonctionne aussi pour les autres émissions en clair de canal +.
Quand elles ont plusieurs parties, il faut changer la lettre qui suit la date. Exemple, pour la dernière émission d'Ardisson, salut les terriens (du samedi 25 novembre), qui est en 3 parties, nous aurons :
mms://vipmms.canalplus.fr/canalplus/salut_061125_a.wmv mms://vipmms.canalplus.fr/canalplus/salut_061125_b.wmv mms://vipmms.canalplus.fr/canalplus/salut_061125_c.wmv
Voici les mots-clé (en minuscules) associés à chaque émission disponible qu'il vous suffit de replacer dans l'adresse au bon endroit :
Les guignols : guignols (quotidienne) Le zapping : zapping (quotidienne) En aparté : enaparte (quotidienne en 3 parties) La boîte à question : questions (quotidienne) Salut les terriens : salut (hebdomadaire en 3 parties diffusée le samedi) Groland : grolang (hebdomadaire en 2 parties diffusée le samedi) Lundi investigation : lundiinvestigation (hebdomadaire du lundi) archives remontant jusqu'au 23 octobre. Le grand journal : grandjournal (quotidienne en 5 parties) La matinale : matinale (quotidienne en 3 parties) L'hebdo cinéma : hebdo (hebdomadaire, en deux parties diffusée le samedi)
Alors que je viens de me créer une librairie virtuelle afin vendre mes livres en double (ou en trop, voir ICI) je tombe sur deux initiatives très intéressantes, deux blogs qui proposent des livres gratuits. Sur le premier (Bookmates, ICI) : les internautes offrent les livres dont ils veulent se débarasser. Le premier visiteur qui se manifeste empoche le livre. Le problème, ensuite, c'est comment envoie-t-on le bouquin à l'intéressé ? Si on ne veut économiser les frais de ports, il vaut mieux habiter la même ville et se donner rendez-vous...
La seconde est une initiative des éditions Héloïse d' Ormesson . Auxétats-Unis, ils appellent ça le Book Crossing. Ça existe d'ailleurs chez nous en VF : http://www.livres-voyageurs.net/ Vous ne savez pas quoi faire ce week end ? Partez à la chasse au livre ! Chez H. d'Ormesson (Eho), ce concept est devenu : le Passe-Livre. Le principe : lâcher des livres de leur collection dans la nature. Outre Paris, les exemplaires sont essaimés dans de nombreuses villes de France. Regardez bien autour de vous en vous promenant, vous risquez de tomber sur un bouquin oublié volontairement sur un banc, à un arrêt d'autobus, au pied d'un arbre... à l'intérieur du livre, une notice vous invite à vous rendre sur le blog du Passe-Livre : ICI, et à écrire un commentaire. Dire où vous avez trouvé le livre, si l'avez lu, aimé ou non, puis à l'abandonner à votre tour quelque part, dans la ville. Une très jolie idée, qui me donne envie de faire la même chose avec un ou plusieurs de mes livres. Je pourrais grimper sur le dôme des Invalides et jeter mon roman Tombés du ciel au pieds d'un militaire de faction. Ou abandonner un de mes Contes et Récits de Paris... dans Paris. Ouaiiis, je vais faie ça !!!
Incroyable pétage de plombs de Michael Richards (l'excellent Kramer dans la série Seinfeld.) En plein one man show, Richards se met à insulter un spectateur noir (apparemment, le type parasitait son spectacle). « Y a 50 ans on t'aurait empallé sur fourche pour moins que ça ! » Pris à partie par des spectateurs (« T'es un rebus, t'as rien fait depuis Seinfeld »), Richards les insulte et s'enfonce encore plus... « On va quand même pas m'arrêter parce que je dis qu'un noir est un nègre », etc. Dans la salle les quelques rires qui fusaient encore sont bientôt remplacés par des « Oh my god ! » Bouquet final : un petit malin filmait le spectacle en pirate. La vidéo lancée sur Internet fait le tour du monde en quelques heures... et voilà : http://www.youtube.com/watch?v=uCF9D02dk1E
Ensuite, Richards s'excuse chez Letterman (avec son ami Seinfeld, en avocat gêné) : http://www.youtube.com/watch?v=U8uOB0RxCO4
Là encore, les gens se marrent en se demandant s'ils assistent à un sketch, ou quoi. Seinfeld leur demande d'arrêter. « It's not funny ». C'est le moins qu'on puisse dire.
Reçu ce matin un mail un peu laconique :
monsieur une petite rectification Pierre francois palloy n a jamais vendu de materiaux provenant de la bastille il les a disperse a ses frais !! il na pas vendu une seul pierre
cordialement
mr m**
Après un moment stupeur, je réalise de quoi il s'agit : mon correspondant fait référence à une des nouvelles recueillies dans mes Contes et Récits de Paris. Ma thèse sur l'origine du Masque de fer est des plus délirantes, puisque je prétends qu'il s'agit en fait d'un... mais , restons mystérieux afin de ne pas décevoir d'éventuels lecteurs ! Bref, dans ce conte, outre le Masque de fer, j'évoque en effet Palloy qui, chargé de la destruction de la Bastille après sa chute aurait (du moins je le croyais) vendu des morceaux ici et là . Mon correspondant n'est pas d'accord. Il se peut qu'il ait raison, et peut-être me dira-t-il d'où il tire ses sources. Je lui réponds :
...celà fait partie des divers détails difficilement vérifiables qu'on rencontre quand on écrit des récits historiques. Devant plusieurs affirmations ou versions de mêmes faits il faut souvent trancher, et parfois prendre des libertés. Je l'ai souvent fait dans mes Contes de Paris (et ailleurs.) Néanmoins, il semble que le personnage ne soit pas tout à fait net : « En juin 1791, Palloy est promu « héros de la Révolution ». Mais il poursuit ses multiples envois de cadeaux. Jusqu'à ce que, en 1793, une de ses pierres soit refusée par la Mairie de Paris, qui commence à se lasser de cet extravagant. On commence à se poser des questions, on enquête : il se serait fait payer pour un chantier d'une durée de 2 ans et demi, alors qu'au bout d'un an, l'édifice était déjà presque entièrement rasé. Palloy est donc écroué. »
Source : http://histoire.over-blog.com/article-4086838.html Voir aussi : ICI
à noter qu'au début de l'article il est précisé que Palloy a vendu des pierres de la Bastille pour son propre compte. Mais rien ne l'empêche d'avoir aussi envoyé des petits cadeaux à ses frais.
J'aime bien ces petites polémiques. Ça prouve qu'on a été lu... J'ajoute que mon soucis dans ce conte était de révéler qui se cachait derrière le Masque de fer. Et là -dessus je crois que personne ne pourra me prendre en défaut...
Après un cycle consacré Ã Martin Crimp (dont LA CAMPAGNE, traduite par Philippe Djian en 2002), France Culture propose une autre pièce de ce singulier auteur anglais. On assiste aux dialogues de sourds d'un vieux couple, petits bourgeois enfermés dans un passé, un univers, une vie étroite, avec leurs peurs, leurs haines, leurs rancoeurs, et leurs moments de tendresse aussi, qui les rendent au final assez touchants.écrite pour la radio en 1987, « Probablement les Bahamas », est réécoutable un certain temps : ICI
La pièce est suivie d'un entretien avec l'auteur, qui la qualifie d'« Oeuvre de débutant », ICI. Il est vrai que le cycle de 2002 m'avais plus emballé. Bien écrite, plus profonde qu'elle n'en a l'air et malgré d'excellents acteurs, Probablement... m'a quand même un peu ennuyée. Mais Crimp a un style et un univers vraiment attachants.
Making of de la pièce : ICI Un autre article : ICI Quelques mots sur l'auteur : ICI et ICI
Peut-être avez-vous vu Chaplin en dresseur de puces, dans les Feux de la Rampe ? Ici, le spectacle se déroule sous une grosse loupe, choisissez votre artiste parmi 75 puces. Inutile, bien entendu, mais rigolo. http://www.fabuland.de/fleacircus/
Une poignée des videos et d'animations :
Lejo DJ, une créature-main qui scratche sur un vieux phono, hum, indescriptible... http://www.lejo.nu/dj.html
Me and a Mirror, comme son nom l'indique : http://www.flickr.com/photos/97349383@N00/sets/72057594060378840/
Explorer un paysage onirique peuplé de créatures tout aussi bizares, un voyage étrange et poétique : http://www.vectorpark.com/park.html
On se déplace dans un appartement, on ouvre des portes, on tourne en rond, on de vient dingue et on perd son temps. Y a sûrement une chambre cachée, mais où ? http://www.thehidingroom.com/thehidingroom.html
Et pour finir le jeu des 3 différences... http://members.home.nl/saen/Special/zoeken.html
Après de remarquables Concerts-Jeune-Public lors desquels il expliquait la musique classique aux enfants, et après une belle série d'émissions diffusées cet été sur la 2 (La boîte à musique) Jean-François Zygel revient sur France Musique pour une hebdo des plus réjouissante : Le cabaret classique.
Le projet est ambitieux : « Mêler le répertoire et l'improvisation, le vrai et le faux, le ludique et l'expressif, l'authentique et le revisité, les instruments rares et les solistes reconnus, le classique, la chanson et le jazz. » Autant de biais par lesquels Zygel nous fait partager son amour de la musique. Il reprend, entre autres, sa Minute du Professeur Solfège, déjà présente sur France 2, dans laquelle il nous explique un terme technique (légato, vibrato, etc.) Le tout avec une gourmandise et un humour communicatifs. Ainsi, paraphrasant Lewis carroll, nous proposait-il cette semaine de fêter le non-anniverssaire de Fauré, ou mettait-il en musique une petite annonce de Libération.
Le seul défaut de Zygel : ses émissions paraissent très construites et, quand invité il y a, ce dernier a peu de place pour donner son avis. Zygel trace sa route et ne va que là où il a prévu d'aller. Mais à part ça, quel excellent pédagogue ! Ça manque, des émissions qui fassent vraiment découvrir la musique et donnent envie d'en écouter. Tout cela est tellement plus frais que les anecdotes plan-plan d'un Frédéric Lodéon ou les préciosités de l'inssuportable Eve Ruggieri.
Cette émission (en direct et en public !) passe le dimanche de 18h00 Ã 19h00 et elle est réécoutable une semaine sur le site de France Musique : http://www.radiofrance.fr/listen.php?pr=rtsp&file=/telenum/cabaret.rm
La radio hongroise Bartok Radio Budapest émet non seulement de nombreux concerts classiques mais offre en plus un service de réécoute, pour ses concerts les plus récents. Certes, la qualité live : http://212.92.28.75:2008 est bien meilleure que leurs archives : http://mronline.radio.hu/BARTOK.HTM. Mais voilà un système généreux, dont devrait s'inspirer France Musique. Son offre Podcast est... dérisoire, et en matière de live seule l'émission Un Mardi idéal est réécoutable en real audio. Pouvoir réécouter, télécharger un un concert, à l'heure où on le désire, ce devrait être l'objectif n°1 de France Musique. Quand la technique le permet, pourquoi tant de retard, et pourquoi faire les choses à moitié ?
Arg ! Depuis quelque temps, le fils Hermann scènarise tous les albums de son papa et on ne peut pas dire qu'on gagne pas au change. Le bougre s'est même mis à tailler dans le Bois Maury ! Avant, les histoires d'hermann c'était du genre léger, un rien expédié. Et côté lecteur : aussitôt lu, aussitôt oublié. Maintenant aussi, mais en pire.
Dans The girl from Ipanema, le scénariste nous propose une sorte de thriller avec voix off. Alors qu'Herrmann nous a habitué Ã une narration quasi par l'image, le fils nous colle des tonnes textes. On se croirait revenu au temps de Blake et mortimer. Le charme désuet du style Jacobs en moins. LÃ , on a envie de sauter ces blocs indigestes qui alourdissent la progression de l'histoire. L'histoire ? Du sous-sous-Ellroy. Les dessins ? Superbes, comme toujours. Hélas, c'est loin de nous consoler.
On est dans un étrange cas de figure, un syndrôme de Tanguy. D'habitude, il s'agit de tuer le père pour sauver sa peau, ou commencer à exister. Là , c'est le contraire. Hermann, c'est dur, je sais, il s'accroche : mais tu dois te débarrasser de ton fils !
L'offre Podcast de France Culture est très intéressante en ce qui concerne les émissions parlées, mais aucune fiction, aucun feuilletons et pas la moindre pièce de théâtre disponible. Problème de droits d'auteurs, sans doute. Trop de participants à rémunérer ? Mystère.
Pas grand chose non plus du côté des amateurs. Pas de fictions fait maison. Il faut aller à l'étranger pour trouver du sérieux. Sur le site http://www.starwarsfanworks.com/ des fans de Star Wars proposent des dramatiques adaptés des trilogies Star Wars. Entre Audio Dramas, et Radio Shows... du beau boulot, la plupart du temps. En anglais, of course.
Deux radios web qui émettent de la musique de film :
Plutôt axée autour du Seigneur des Anneaux (BO d'Howard Shore et musiques dérivées) : Radio Rivendel, diffuse en permanence des extraits sous formes de mp3. à écouter avec votre player habituel : http://www.shoutcast.com/sbin/shoutcast-playlist.pls?rn=9401&file=filename.pls adresse IP pour Winamp ou StationRipper : http://88.191.11.123:8766
Et Cinematic Sound. Pas de live, juste une compile hedomadaire, qui propose des émissions thématiques à écouter en ligne. http://www.geocities.com/cinematicsound/index.html
Notamment : un hommage au chef Charles Gerhardt (and the National Philharmonic Orchestra) Sous forme de 4 séries de 3 émissions d'une heure ! De quoi découvrir des tas de compositeurs méconnus (Lee Holdridge, Dimitri Tiomkin, Miklos Rozsa, etc.) à écouter avec RealAudio, Real Alternative entre autres :
http://www.dillusions.net/erik/cinematicsound/gerhardtparti_Hour1.ram http://www.dillusions.net/erik/cinematicsound/gerhardtparti_Hour2.ram http://www.dillusions.net/erik/cinematicsound/gerhardtparti_Hour3.ram playlist ici : http://www.geocities.com/cinematicsound/playlists/gerhardt1.html
http://www.dillusions.net/erik/cinematicsound/gerhardtpartii_Hour1.ram http://www.dillusions.net/erik/cinematicsound/gerhardtpartii_Hour2.ram http://www.dillusions.net/erik/cinematicsound/gerhardtpartii_Hour3.ram playlist ici : http://www.geocities.com/cinematicsound/playlists/gerhardt2.html
http://www.dillusions.net/erik/cinematicsound/gerhardtpartiii_Hour1.ram http://www.dillusions.net/erik/cinematicsound/gerhardtpartiii_Hour2.ram http://www.dillusions.net/erik/cinematicsound/gerhardtpartiii_Hour3.ram playlist ici : http://www.geocities.com/cinematicsound/playlists/gerhardt3.html
http://www.dillusions.net/erik/cinematicsound/gerhardtpartiv_Hour1.ram http://www.dillusions.net/erik/cinematicsound/gerhardtpartiv_Hour2.ram http://www.dillusions.net/erik/cinematicsound/gerhardtpartiv_Hour3.ram playlist ici : http://www.geocities.com/cinematicsound/playlists/gerhardt4.html
Sur le même site des liens vers d'autres radios qui passent de la musique de films : http://www.geocities.com/cinematicsound/radio_links.html
Descendu tous azimuts par la critique, ce Don Giovanni dirigé par E. Pidò mérite peut-être qu'on le réécoute, en faisant abstraction de la mise en scène modernisante, dans l'Italie des années cinquante. ça tombe bien : France Musique a diffusé la représentation du 23 Juin 2006, c'est-à -dire la dernière.
Il est vrai que le Don Giovanni de Lucio Gallo vibre un peu trop, que l'air final du commandeur n'impressionne guère. Les deux derniers cris, quand ils sont loupés, il est vrai que ça gâche un peu le plaisir. Mais il y a quand même de belles choses dans ce Don Giovanni-là . .. L'ouverture, puissante à souhait ; (« Etriqué », le Concerto Köln ? Et qui « massacrait Mozart » ? Ah bon !) Lorenzo Regazzo, excellent en Leporello ; Patrizia Ciofi en Donna Anna, touchante et toujours juste. (« Un timbre qui n'est plus que l'ombre de lui-même », juge un de ces critiques toujours pressés d'enterrer les chanteuses au moindre soupçon de fatigue. Et la Zerlina d'Anna Bonitatibus n'était-elle pas lumineuse ?
Il est vrai que tout peut changer d'une représentation à l'autre. Les critiques du 15 et du 19 étaient incendiaires. J'ai trouvé la version du 23 très correcte. Pidò peut mieux faire et le Concerto Köln est toujours meilleur sans chef, mais tout cela vaut quand même mieux que du Daniel Harding ou que du Cambreling !
Très joli concert de Philippe Jaroussky sur la radio belge Klara. adresse du flux : http://mp3.streampower.be/klara-high.mp3 Pas facile d'identifier le programme (opus dri numor vir ça veut dire opus 3 nr. 4), mais on s'en sort grâce à Google : http://www.festivalvanvlaanderen.be/index.php?id=88&tx_festival_pi1[uid]=84
J'ai raté le début consacré à Scarlatti, mais la suite dédiée à Haendel m'a largement consolée. Le tout servi à merveille par la voix étherée de Jarrousky. Sans doute le plus beau timbre de contre-ténor du moment. Orchestre très alerte, que je découvre et qui s'appelle B' Rock ! Bon. Pendant ce temps-là , sur France Musique, Martha Argerich joue Beethoven. Je me garde ça pour demain. Raté : Sibelius dirigé par Leif Segerstam sur la NRK, snif. On ne peut pas être partout...
Je ne peux pas m'empêcher de copier-coller cette nouvelle insolite qui ferait une scène marrante dans un roman :
« Zhang Xinyan, un Chinois saoul, voulait prendre dans ses bras un panda du zoo de Pékin. Zhang a sauté dans l'enclos de Gu Gu, un panda de sept ans, après avoir bu deux litres de bière en déjeunant dans un restaurant voisin. Zhang, voulait faire un câlin au panda et lui serrer la main, comme il l'avait vu faire à la télévision.
- Quand je suis entré dans l'enclos, a déclaré Zhang, le panda mangeait du bambou. Puis il me semble que des gens ont crié, ce qui l'a effrayé. Il s'est rué sur moi et m'a mordu à la jambe. Il m'a plaqué au sol, et m'a mordu deux fois. Je l'ai mordu mais sa fourrure était trop épaisse.
Un gardien du zoo a fini par arroser à la lance les deux combattants pour sauver Zhang de l'étreinte du plantigrade. Le pauvre Gu Gu, choqué, a perdu l'appétit pendant un jour et demi. Zhang a été conduit à l'hôpital où il a été traité contre le tétanos et la rage. Le zoo, qui envisage d'installer des caméras pour surveiller l'enclos de Gu Gu, ne portera pas plainte. »
Je vais peut-être écrire la suite des aventures de Gu Gu le Panda... Gu Gu sévade ; Gu Gu prend une cuite ; La vengeance de Gu Gu, etc.
Pierre de Lune, le roman de Wilkie Collins est actuellement diffusé sous forme de feuilletons sur France Culture.
Ah ! Les feuilletons radiophoniques! Depuis Blake et mortimer, diffusé sur Radio 7 dans les années 80, j'en suis accroc. Tous les jours attendre avec fièvre la suite des aventures de ses héros préférés. Je ne suis pas de ceux qui attendent la fin des diffusions pour tout écouter. Je veux chaque jour sentir ce petit frisson qui vous chatouille l'échine au moment du fatidique : Ã suivre !
Wilkie Collins a écrit quatre très bons romans, que J-L. Borgès classait parmi les meilleurs jamais écrits : La femme en blanc (1860), Sans nom (1862) et Armadale (1866), qui est peut-être mon préféré des quatre, et Pierre de lune (1868).
Quid de Pierre de Lune ?
Grand récit d'aventure, peinture fidèle de la société Victorienne, ancêtre du roman à suspense, dont le coup de théâtre final annonce Agatha Christie. En plus solide ! On a déjà tout dit sur Pierre de Lune. J'en rajoute : un récit alletant, une construction narrative prenante, sous forme de lettres livrant les points de vue des différents protagonistes, profondeur des personnages (plus psychalitique que psychologique), un style alerte, une bonne dose d'humour... que demander de plus ?
Si le roman ne vous tente pas dans l'immédiat, vous pouvez toujours écouter le feuilleton. Et laissez-vous happer par les « Sables Frissonnants » de ce récit.
Il est possible d'écouter les 11 premiers épisodes de Pierre de Lune diffusés jusqu'ici. Il suffit que Real Player ou Real Alternative soit installé sur votre machine. Les liens restent valables un certain temps, contrairement à ce qu'annonce France Culture. Voici les liens :
http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/FEUILLETON/FEUILLETON20060828.ram
http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/FEUILLETON/FEUILLETON20060829.ram
http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/FEUILLETON/FEUILLETON20060830.ram
http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/FEUILLETON/FEUILLETON20060831.ram
http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/FEUILLETON/FEUILLETON20060901.ram
http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/FEUILLETON/FEUILLETON20060904.ram
http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/FEUILLETON/FEUILLETON20060905.ram
http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/FEUILLETON/FEUILLETON20060906.ram
http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/FEUILLETON/FEUILLETON20060907.ram
http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/FEUILLETON/FEUILLETON20060908.ram
l'épisode d'aujourd'hui :
http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/FEUILLETON/FEUILLETON20060911.ram
à suivre...
Dans le billet suivant, j'expliquerai la façon de les télécharger et aussi de récupérer d'anciennes émissions de France Culture.
WILLIAM WILKIE COLLINS : Pierre de lune, traduit de l'anglais par L. Lenob, Phébus Libretto, 1998.
Le Feuilleton : Du lundi au vendredi sur France Culture. Réalisation : Myron Meerson.
(Quid de la réalisation ? J'y reviendrai...)
Page d'accueil de l'émission :
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/feuilleton/
Pour les anglophones, la plupart des textes de Collins en ligne :
http://www.web40571.clarahost.co.uk/wilkie/etext/sites.htm
Tout allait très bien entre Ben, le narrateur, et son ami Olly, jusqu'à ce que Carl Murray débarque dans le quartier. Carl représente la nouveauté, et il a d'excellentes idées de jeux pour changer le train-train des deux gamins. Mais ces jeux les entraînent vite assez loin. Et comme il est difficile de dire non à Carl, on se laisse entraîner.
Avec son regard bleu et froid, Carl fascine les deux amis et leur fait peur en même temps. Ce type est cinglé, c'est évident. La première altercation entre Carl, tronçonneuse au poing, et le père de Ben en est un bon exemple. Tout ça ne laisse rien présager de bon.
Ben avait une certaine ascendance sur Olly, et bientôt voilà que Carl éloigne les deux amis, tout en maintenant Ben sous son emprise. Carl est mauvais, dangereux, Ben le sait. Mais c'est quand même cool d'être avec Carl, et tout le problème est là .
Ben a une vie intérieure assez intense. Il fait des croquis marrants pour expliquer sa vision du monde, et celle-ci est plutôt réjouissante. Ce qui m'a un peu géné, au début, c'est justement ce ton bon-enfant, qui frôle le récit humoristique... alors qu'on sent pointer le danger dès l'apparition de Carl. Il y a une telle différence entre ces deux univers... qu'au début j'ai trouvé qu'ils se mariaient mal . Et puis... on oublie vite ce détail et le contraste entre le monde intérieur de Ben et la vraie vie n'en n'est que renforcé.
Sous influence en très bon roman sur l'enfance, l'amitié, et les troubles que peuvent causer l'irruption d'un troisième ami dans un duo. Surtout quand cet intrus les entraîne sur une mauvaise pente.
Par certains côtés, la vie intérieure de Ben, et le danger qui plane sur tout le livre, ce roman rappelle un peu Le bizarre incident du chien pendant la nuit (de Mark Haddon , Pocket), ainsi que Project X, (de Jim Shepard , Liana Levi).
Le style est alerte, parlé, on sent très peu l'écrivain derrière le narrateur. Et l'issue du récit, comme dans Projet X, fait froid dans le dos. Bref, à lire absolument, et à mettre sur la même étagère que ces 2 excellents romans. Pas très loin de L'Attrape-coeur de Salinger .
Thème proposé par l'éditeur : un des personnages doit être amoureux. Pour moi, une contrainte est toujours un bon tremplin pour se lancer dans une histoire.
Je suis d'abord parti sur une idée autour de Rachid, le timide. Il y a une nouvelle élève dans la classe. Rachid, amoureux, aimerait bien lui parler, mais il n'ose pas. Ses amis l'aident à briser la glace en les invitant tous les deux à la fête foraine. Rachid a peur du train fantôme, mais Gafi lui promet : « le fantôme ça sera moi. » Je l'écris sans grande conviction. L'équation amoureux+timidité+secours de gafi se marient mal. Mais je ne vois pas comment arranger l'affaire. 2000 signes pour une histoire, c'est court. Impossible de racommoder, s'il y a un accroc, on le voit tout de suite.
Je la termine en me disant « Non, ça va pas. » Je sors faire des courses. Sur le chemin, je repense à une idée qui m'avait traversé l'esprit, autour d'un robot qui se détraque et tombe amoureux. L'histoire vient toute seule. Au retour je la tape à toute vitesse, dix minutes chrono et j'envoie les deux histoires en précisant que la seconde me semble meilleure. Réponse de l'éditeur : « on prend le robot. »
Moralité : Quand on sent que quelque chose cloche dans une histoire, ne pas insister. Sortir faire un tour et laisser virvolter de vagues histoires dans sa tête. Comme des papillons. L'une d'elles finit toujours par se laisser attraper.
Belle interprétation des Noces de Figaro à la radio. C'était le 26 juillet, en direct de Salzbourg, sous la baguette de Nikolaus Harnoncourt. Comme au disque, le chef opte pour une vision très théâtrale, avec des tempos assez lents. Contrairement à la plupart de ses collègues qui prennent le sous-titre de la pièce au pied de la lettre (La folle journée) et nous servent des noces à toute allure quelque peu artificielles (Muti), l'approche d'Harnoncourt convainc d'avantage. Ici on est à l'opéra ET au théâtre, mais chez Beaumarchais, pas chez Labiche.
Le philharmonique de Vienne est assez beau, mais toutefois moins incisif que le Concertgebouw du disque. Côté chanteurs, mentions spéciales pour le Figaro de Ildebrando d'Arcangelo et la Comtesse de Dorothea Röschmann. Anna Netrebko en Suzanna, par contre, ne m'a pas séduit. J'ai trouvé son timbre un peu dur, froid. Elle est très loin de la sensualité d'une Barbara Bonney, et il me semble que c'est ce qui doit caractériser Suzanna. Très jolie par ailleurs (voir photo ci-dessus), Anna Netrebko doit faire une grande impression sur scène, mais à la radio sa seule voix peu chaleureuse gâche un peu la fête. Christine Schäfer en Cherubin est bien à sa place. Dans son rôle grimé, chez Cambreling, elle était parfaite aussi. Enfin, le Comte de Bo Skovhus est très réussi, à la fois sûr de lui et pathétique.
Pour conclure : une belle représentation des Noces, pas la meilleure que j'ai entendue (celle de Minkowski en 2001 était formidable et je cherche à en trouver un enregistrement sans succès) mais le père Harnoncourt a encore de très beaux restes et pas mal de choses à dire. Il faut dire qu'en fan absolu des Noces (c'est de loin mon opéra fétiche) je compte beaucoup sur mon passage préféré : la fin du second acte, à partir de Signori, di fuori... Si elle est réussie, mon appréciation d'ensemble monte d'un cran. Chez Harnoncourt elle tenait très bien la route et on la réécoute avec plaisir. L'air du début du 4eme acte aussi. Eva Liebau met une jolie nostalgie dans La perduta . Bref, on ne s'ennuie jamais. Cela nous change de la récente et indigeste version de Cambreling.
Terminé La ballade de l'impossible de Murakami Haruki... Voilà encore un grand livre de Murakami ! Un livre hanté par la mort et le suicide et qui pourtant déborde de vie et de gaîté. C'est assez étrange à décrire, et à écrire ça doit demander une force considérable. Il règne une sorte de douce mélancolie dans tout le roman. Jamais larmoyante. Diffuse. Watanabe, le narrateur, se laisse porter par les évènements. Le dimanche surtout. « Je ne remontais pas mes ressorts le dimanche. »
C'est peut-être là que se trouve le danger, justement. D'abord on se laisse porter, puis on se laisse aller. Et si l'on n'y prend garde, des gouffres s'ouvrent sous nos pas, qu'on ne voit pas, et qui nous happent.
L'ouverture est superbe. Watanabe et son amie Naoko se baladent dans une prairie. Ils parlent de leur ami commun, Kizuki, qui s'est suicidé, et dont le suicide ronge Naoko. Watanabe est amoureux de Naoko. Mais Naoko non. En disparaissant, Kizuki a aspiré une partie de la vie de Naoko. Et sans doute aussi une partie de celle de Watanabe. D'un autre côté il y a la jeune et fantasque Midori. Midori aime Watanabe. Qui ne l'aime pas. Ou s'interdit de l'aimer, en attendant de voir si Naoko peut guérir.
Naoko parle soudain d'un puits. Quelque part, dans cette prairie, ou plus loin, on ne sait pas, il y a un trou dans le sol. Un puits jamais comblé, recouvert d'herbes folles. Et qui attend. Watanabe se met à penser à ce puits avec angoisse. Tout le livre est là . Dans cette bouche d'ombre et d'oubli qui menace d'engloutir les personnages.
Il y a souvent des puits chez Murakami. Des puits qui sont un danger, comme ici, ou un moyen de sortir des ténèbres, comme dans Les Chroniques de l'oiseau à ressort.
Rien de fantastique dans ce roman-là , au contraire des précédents que j'ai lus. Mais on y retrouve des traits qui font tout le charme de Monsieur M. La façon qu'il a par exemple de décrire un personnage en train de ce préparer à manger tient du miracle. Simple, lumineuse. On a envie de se mettre à table avec le narrateur. Watanabe écoute un air à la radio, ou bien Reiko prend sa guitare et l'on a envie d'écouter avec eux Dear Heart, de Mancini, ou Norwegian Woods des Beatles. Ou bien encore de lire Lumière d'Août de Faulkner, que Watanabe vient de s'acheter à la librairie Kinokuniya de Tokyo.
Les personnages sont si attachants qu'on voudrait rester avec eux le plus longtemps possible. Je crois avoir lu pas mal de bouquins dans ma vie et je peux dire que ce n'est pas une chose qu'on ressent très souvent. Tout cela n'a l'air de rien. Et pourtant, ça vous touche en profondeur et vous poursuit longtemps. Se séparer de ces personnage-là , Watanabe, Midori, Reiko... c'est un crève-coeur encore une fois. Je vois d'ici dans ma bibliothèque " La fin des temps ". Un Murakami que je n'ai pas encore lu. Voilà . Le livre est sur mon chemin. Je sens que je ne vais pas tarder à tomber dedans.
Aux adeptes américains de l'«intelligent design» (ID), (dessein intelligent), théorie selon laquelle le monde est tellement complexe qu'il n'a pu être créé que par une puissance supérieure... Bobby Henderson et les membres de sa contre-église (appellés pastafaris) affirment que le monde a en fait été créé par un Monstre en Spaghettis Volant. En réfléchissant bien on se dit que... mais oui, pourquoi pas ?
Plein d'infos sur ce « tas de spaghettis emmêlés avec deux yeux, deux boulettes de viande et un appendice « nouillesque » (un cousin éloigné du Grand Cthulhu ?) ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pastafarisme et le site officiel : http://www.venganza.org/
Ce site répertorie des pages écrites en anglais, puis passées dans un traducteur automatique. Le résultat, en « français » est surréaliste à souhait et très souvent hilarant. Si vous cherchez des photos de chiens c'est ici : http://www.noth.ch/betis_f.html
Dérisoire mais irrésistible ! Composez en direct vos propres morceaux de hard-rock, ou de blues, avec ces deux gérérateurs. Très drôle ! Et efficace. Je vais peut-être reconvertir dans le punk, moi. Faites du punk : http://www.zanorg.com/prodperso/punk.htm (ajoutez des cris ou le son d'une canette de bière qu'on ouvre, c'est encore mieux ! Burp en option.) Faites du blues : http://www.desktopblues.lichtlabor.ch/ (mettez la radio on, et lancez-vous)
Found photos collecte des photos trouvées au hasard chez des gens qui les partagent sur internet. Via un logiciel de p2p. Donc, méfiez-vous si vous partagez vos photos d'une soirée bien arrosée qui a mal tourné... vous risquez de vous retrouver ici : http://www.10eastern.com/foundphotos/
Vous voulez faire un Giga-zoom sur une photo moche ? Foncez ici : http://triton.tpd.tno.nl/gigazoom/delft2.htm
Avec un doigt virtuel, créez un message qui s'écrit en lettre de sang et envoyez-le à vos ennemis, ou à vos pires amis : http://www.bloodyfingermail.com/
Très drôle aussi, le site d'Eugène Mirman, dont la photo chante des chansons avec une voix d'outre-temps. Qui n'a jamais rêvé de retrouver sa voix d'enfant ? LÃ , on peut dire que le rêve a des relents de cauchemars... http://www.eugenemirman.com/
Pour finir, on nous cache tous, on nous dit rien, testez ce générateur de conspiration. Saviez-vous que : « Un mouvement sataniste et le gouvernement japonais veulent bombarder Londres et larguer 50 tonnes de gaz neurotoxiques sur New-York , pour enfin rendre le pouvoir au Grand Cthulhu. » Inquiétant, non ? http://www.traulever.net/conspi32.htm
Je sais que cet article coure le web (merci à Manu qui me l'a envoyé), mais je trouve ça tout de même étonnnant. On imagine un personnage de roman, extraterrestre dyslecsique, dont tous les dialogues seraient dans ce goût-là ... - Daemin, j'evnhiat la Trree. - Hein ? - Demian, j'enahivt la Trere. - Quoi ? - Je veux vior ton cehf, Teriern - 'Pas compris.
(Pour créer vos propres dialogues extraterrestres, un petit générateur qui inverse l'ordre des lettres : cliquez ICI)
" Laura, le compte à rebours a commencé "... a (hélas) commencé sur M6. C'est la nouvelle saga de l'été. Etrange concept aux codes invariables, la saga de l'été se compose : d'un secret de famille, d'une malédiction, de meurtres, et d'un thème central vaguement ésotérique. Cette fois-ci : le tarot. Après le Zodiaque sur la Une, fallait oser. Et Ensuite, on aura le droit à quoi ? Le Maître des Runes ? Dés, la menace du Hasard ? On pourrait rajouter au terme " saga de l'été " : française, si ce n'était un pléonasme. Française, c'est-à -dire sans aucun rythme, avec certes une poignée de bons acteurs, mais des dialogues à peine jouables, des images aceptisées, une musique pompée sur un thème de matrix, une charmante héroïne mais un personnage lisse, et un coup de théâtre final qui ne suffit pas à donner envie de voir la suite.
Je ne perdrais pas mon temps à écrire là -dessus si le réalisateur n'était Jean-Teddy Filippe. Pour le coup, les fans de ses mythiques " documents interdits " vont en attraper de vraies sueurs froides. Pour ceux qui l'ignorent encore, ce génial "faux-documentaire" prétendait, à renfort d'archives vidéo, nous montrer : des preuves de l'existence des extraterrestres ; nous égarer dans une maison hantée ; nous faire assister à l'apparition de créatures aquatiques qui attirent les humains tels des sirènes ; ou nous raconter le sordide destin d'hommes " qui valaient trois milliards ", créés, râtés, et cachés par le régimes soviétique... On aurait aimé retrouver dans Laura cette mystérieuse poésie. D'accord, on est mené en bateau, mais si " les documents " tenaient le cap, Laura coule au bout d'un quart d'heure. Ce vieux roublard de Jean-Teddy disparaît derrière un scénario formaté, sans intérêt. Bref, un beau gâchi. Par chance un DVD des Documents Interdits est (enfin !) annoncé pour Juillet 2006. Il aura fallu le temps.
J'ai découvert un site de vente de livres en ligne qui offre une particularité : les graphiques des ventes sur Amazon.com. J'ai bien sûr testé mes livres http://livres.mysic.fr/Auteur/Stephane+Descornes et, hum, certaines courbes font froid dans le dos. Mes pirates piquent souvent du nez, remontent, piquent, Bonnot, lui, décolle en flèche (voir photo ci-dessus) , mon dernier Gafi aussi. En tête des ventes : Le trésor des Templiers. Un site qui ne prend en compte que les ventes sur Amazon, mais qui semble coller à mes ventes globales... À ne pas visiter trop souvent, pour éviter la déprime !
Un petit article sympa sur notre passage à Is sur Tille . En photo avec la jeune Victory (et non Victoria, comme dit dans l'article...) On nous qualifie de deux auteurs de renom. Yeah !
http://archives.bienpublic.com/cgi/bp_handle?artid=/region/20060607.BPA0118.html
Trois nouvelles traductions de mes livres pour les tout-petits viennent de paraître, en Chine et en Corée. C'est toujours émouvant d'imaginer mes histoires de Paco ou de Perlin lues dans d'autres langues et j'aimerai être là pour assister à ces lectures...
Pour frimer, j'ai ajouté une page sur mon site ICI , où sont réunies toutes mes traductions. Si j'en crois mon dernier bulletin de droits d'auteurs, j'ai tout de même vendu plus de Aqui Esta Perlin El Mago ! en Espagne qu'en France... Je vais peut-être m'installer en Espagne, moi...
Intervention hier au Collège Anne Frank d'Antony. Très bon accueil, sous l'impulsion de Mme Turpault et de toutes ses collègues. Les CM2 de M. Djenadi avaient travaillé sur mes Pirates , Anne Bonny, pour être précis. Guillaume, rencontré lors des dédicaces, avait déjà lu mes Contes et Récits de Paris en entier. Et « adoré », ce qui fait toujours plaisir à entendre ! Qu'ils soient donc tous remerciés pour leur vivacité d'esprit, et leurs questions souvent pointues : comment je définirais mon style ? Mhh. Je vais y réfléchir encore un peu. J'attends donc avec impatience qu'ils m'envoient leur nouvelle ayant pour thème... la création du monde !
Correspondance 1958-1994. Grasset. Excellente traduction de Marc Hortemel. Voilà un livre qui se bonifie au fil de la lecture. Un peu délirante au début, façon poète maudit, sa correspondance s'achemine vers une espèce de détachement, au fur et à mesure qu'il « prend de la bouteille. » À l'image de l'épitaphe que l'on trouve sur sa tombe , à L.A. : « Don't try. » « N'essaie pas. Ne jamais essayer. Moi, j'essaye. J'essaye de ne jamais penser à moi en tant qu'écrivain. Effacer le mot de ma mémoire. Tu n'es qu'un corps qui remue et qui fait des trucs. ( !) Personne n'est écrivain tant qu'il n'est pas assis devant sa machine et que les mots chanceux commencent à prendre forme. »
Toujours très drôle et très attachant, Buk (prononcer Biouke) nous livre sa vision du monde, sans artifice, Ã l'image de ses livres où se dégage une intense joie de vivre, quoi qu'on en dise. Si pulsion de mort il y a chez Bukowski, celle-ci est tournée contre lui, s'il râle après les cons, ou trouve que le monde n'a aucun sens, comme tous les grands cyniques il nous délivre d'un poids immense. Et on se marre comme des loutres. C'est pourquoi la lecture de ses livres fait un bien fou. On se sent vraiment mieux, après. Et comme disait « Hank », c'est bien la seule preuve qu'un livre est bon.
Qu'on ne s'étonne donc pas de trouver dans cette correspondance quelques bons conseils sur l'écriture, comme celui-ci : « Le seul moyen d'apprendre à écrire est d'écrire et d'écrire et d'écrire encore, et d'avoir un tel besoin d'écrire que si tu ne le fais pas tu deviens cinglé ou tu dévalises une banque ou tu bois jusqu'à ce que mort s'ensuive ou tu te jettes en voiture du haut d'une falaise. Quand l'écriture t'attrape, tu ne peux rien faire d'autre, et il n'y a rien d'autre à faire. Toutes les autres approches sont absurdes et sans utilité aucune. Voilà , c'est tout, c'est ça et c'est pourquoi ça marche ou ça ne marche pas. » Difficile de dire mieux.
Petit constat : ce blog ne croule pas sous les commentaires. Je suis bête, aussi, j'aurais dû prétendre que je suis un chien (ou même une chienne), que je m'appelle Lucy, et raconter ma vie de chien. J'aurai au moins 150 commentaires par jour. Vous avez dit stupide ? ICI
Vous rêvez de gifler Marc-olivier Fogiel, mais vous êtes un peu lâche ? Faites-vous plaisir ICI
Donner des ordres à un bonhomme fil-de-fer est désormais possible ! Vous entrez une action (en anglais) et le bonhomme l'exécute. Dubitatif j'ai entré : Vomit. Et ça marche. ICI
Même chose avec un type déguisé en poulet, qui lui aussi obéit à vos ordres. "Vomit " fonctionne aussi. ICI
Et enfin, vous avez une web-cab et vous rêvez de faire un clip ? Inspirez-vous de celui-ci, pour commencer : ICI
Cela faisait un moment que je voulais faire une petite revue du web, autour des sites inutiles et dérisoires. J'ai ai répertoriés pas mal dans mes favoris. Le hic c'est qu'ils y restent. Dommage. Autant que le plus grand nombre en profite. C'est-Ã -dire les deux personnes qui lisent ce blog. (Et je me compte parmi ces 2 vainards.)
1ere livraison dérisoire :
Tous les matins, Ã 9h09 précices, où qu'il soit et quoiqu'il fasse, cet homme se prend en photo. Au bureau, en voiture, au supermarché etc. La succesion des clichés fait un peu froid dans le dos. ICI
Dans le même genre, mais sans contrainte d'horaire, un autre se prend en photo-maton : Là . Détail à noter : sa moustache, qui semble dotée d'une vie propre.
Ces temps-ci Vous pensiez faire une photo de vous à plat-ventre ? Bonne idée ! Envoyez-là à A plat ventre.com, ICI Quoique pour l'instant le site semble à proprement parler... à plat. Petite photo d'archive ICI .
Et tout ça n'est rien. Le pire est venir ! Ã suivre...
Inédit et incroyable : je réponds au courrier de mes lecteurs. Enfin, j'espère que ce sont de vrais lecteurs. Mhh. Bon, en tout cas, les réponses sont de moi. La deuxième fournée est arrivée : ICI . Et la première est toujours en ligne : LA !
Pas de panique, ce disque n'existe pas. Ouf ! J'ai piqué ça sur un excellent site consacré à Léo Ferré, mais j'ai pas trouvé de mail pour demander la permission, alors... Quel rapport avec la chanteuse Sapho ? Aucun, sauf que Sapho chante Léo Ferré pour de vrai. C'était dans l'(excellente) émission Un mardi idéal, sur France Musique. Sapho sort un disque aussi. Moi qui aime Ferré par dessus (presque) tout, je dois dire que la prestation "live" de Sapho m'a beaucoup déçue. J'ai trouvé qu'elle en faisait des tonnes. Je n'ai pas aimé la voix. Les arrangements (flamenco) ne m'ont pas emballés non plus. Dommage. Reste le disque à écouter, pour me faire changer d'avis. On chante beaucoup Ferré ces temps-ci. Et j'applaudis. Ca prouve son éternelle jeunesse. Et que ses graines d'ananar semées au vent ont donné des fruits.
J'aime beaucoup ce qu'ont pu faire des groupes comme Bel oeil (pourtant, moi, le rock...), ou les artistes de l'album " Avec Léo ". Ou encore le moins connu Xavier Ribalta, qui chante Ferré en espagnol. Sans parler de Wakabayashi Keiko . Dans le même registre, Christina Branco , chanteuse de Fado, a repris elle aussi Avec le Temps. Et là , on se rend compte que Ferré c'est Rock (coco), c'est Portugais, c'est classique, et que ça tient le coup dans la langue de Sôseki . C'est même rap, puisque Saian Supa Crew (non c'est pas une insulte en japonais, c'est un groupe de rap) avait adapté " Comme une fille ", si je ne me trompe.
Pour les amateurs de Ferré, on trouve sur site de l'INA , ouvert au public, des tas d'archives du grand Léo-hurle-tout. 71 petites vidéos pour être précis. ça va du Journal Télé à l'extrait d'Apostrophe, en passant par l'horrible émission de l'horrible Christine Bravo , qui n'avait rien trouvé de mieux qu'opposer à Ferré un pauvre rappeur bafouilleur et sur de lui (Sheik, tu connais ?). Merci et encore bravo. Bref, cap sur l'INA, où les amateurs de Ferré trouveront leur miel.
Cadeau : A écouter sur ma radio web perso : Col tempo sai, c'est Avec le Temps, chanté en Italien. Petit bijou rare. Ah oui, au fait, je viens de réaliser un rêve de gosse : créer ma radio libre ! (Enfin j'espère qu'elle l'est ! Sinon j'ai besoin d'un bon avocat) Bon, le design est pas top, mais j'y travaille. Appellons ça Radio Bishop, en toute simplicité : ICI
Mise en ligne d'une nouvelle rubrique " Tiens v'là l'facteur " où je réponds au courrier de mes lecteurs. Tapotage d'un feuilleton inédit, bientôt en ligne : les aventures de John Colomba, détective de l'étrange...
Eh ! Vous pouvez visiter le blog de mon pote Christophe Lambert ! http://fr.blog.360.yahoo.com/blog-phY3T2krc6CBvLIygA--?cq=1 A quand l'ouverture d'un forum de discution ? Mhh. On va peut-être attendre un peu.
Premier jour de blog. Bilan ? Quasi-mise à jour de mon billet d'Onc'Stef , reste encore Janvier et Février à rattraper. Et à insérer une nouvelle rubrique : les conseils d'onc'stef. Réponse à mon innombrable courrier des lecteurs. Idée de mettre en ligne un feuilleton. Prendre un vieux texte déjà écrit et taper une page par jour. Yeah ! Fini Le bizarre incident du chien pendant la nuit . Très joli petit livre dont il faudra que je fasse la chronique. A la radio, concert du jour : Ravel & Schubert à la PHILHARMONIE DE BERLIN, direction Simon Rattle. Juin 2005. Le pied. A la télé, revu le 13e Guerrier. Sans commentaire. La B.O. de Goldsmith est toujours aussi chouette. Allez, un thé, quelques bonnes pages et au lit.