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liste des effets propres à ce paradoxe

tableau

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5 - ça se suit / sans se suivre

effet analytique a7   on ne sait décider si plusieurs formes doivent être lues ensemble dans une grande forme continue où elles se suivent, ou si on doit les lire comme des formes indépendantes qui s'ignorent et ne se suivent pas spécialement 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 7 rassembler / séparer : par un aspect les formes sont groupées dans une grande forme d'ensemble, et par un autre aspect elles sont indépendantes les unes des autres. Si on les considère groupées, c'est qu'elles se suivent, et si on les considère séparées, c'est qu'elles ne se suivent pas 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  synchronisé / incommensurable : il n'y a pas de relation entre la lecture de la forme d'ensemble qui rassemble toutes les formes et la lecture de ces formes, chacune prise isolément. Ces deux lectures, qui relèvent d'échelles et de points de vue différents, sont complètement coupées l'une de l'autre 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  continu / coupé : par un aspect les diverses formes sont continues entre elles et par un autre aspect elles sont coupées les unes des autres 4 - il est noué par le paradoxe clef  lié / indépendant : les formes autonomes adhèrent les unes aux autres pour générer ensemble une plus grande forme qui les relie Justification du caractère analytique de type lecture : il faut choisir de lire les formes isolément ou bien choisir de les lire groupées à la suite les unes des autres dans une grande forme d'ensemble

l'exemple de référence

   étape B0-20 - le faon aux oiseaux du Mas d'Azil : un bâton, un faon et un groupe de deux oiseaux : les trois formes se tangentent et se suivent en parfaite continuité. Mais faut-il lire ainsi ces trois formes dans un mouvement continu où leurs surfaces et leurs côtés se suivent ? Ou faut-il lire trois formes indépendantes et seulement juxtaposées de façon anecdotique au bout l'une de l'autre : un bâton qui se termine, au dessus un faon qui forme une boucle triangulaire autonome (le pied avant venant presque rejoindre l'endroit où s'appuie le pied arrière), et, plus loin, indépendamment de cette boucle qui part et qui revient sur le bout du bâton, il y a le corps d'un oiseau qui commence

utilisation aux époques préhistoriques

étape B0-21 - le bouqetin de Derava : le profil du dos est fortement marqué par une ligne qui se poursuit jusqu'à l'endroit de l'attache des cornes. Mais que faut-il penser de la file de traits qui forme le dessus de l'encolure : faut-il la lire intégrée à la ligne de contour continu qui va depuis le dos jusqu'à l'attache des cornes, ou faut-il la lire comme une bande de traits autonome qui va en sens oblique par rapport à la ligne du contour ?

utilisation aux époques anciennes

utilisation aux époques plus récentes

étape D0-23 - Matisse (1869 - 1954) - Vénus (gouache découpée) : les deux morceaux bleus forment-ils ensemble une surface bleue continue (qui se suit donc) cachée par le volume blanc de la Vénus se dressant devant ce fond bleu ? Ou s'agit-il de deux morceaux de couleur côte à côte et séparés par du blanc, et ne se suivant donc pas dans cette hypothèse ?
étape D0-24 - Brancusi (1876 - 1957) - Colonne sans fin : faut-il lire une colonne unique qui monte au ciel, ou faut-il lire un empilement de tronçons bien séparés ? Dans un cas, notre regard suit le trajet de la colonne de bas en haut. Dans l'autre, il se contente d'isoler chaque tronçon et ne suit aucun trajet

utilisation à l'époque contemporaine

dernière mise à jour de cette fiche : 24 septembre 2006

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