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tableau des 16 paradoxes
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les liens donnent accès à l'explication détaillée
de l'effet, accompagnée d'exemples tirés des analyses en ligne
5 - ça se suit / sans se suivre
(ou : classé / déclassé)
effets analytiques :
a1
= un sens de lecture depuis un axe central et un sens de lecture mono-orienté
se font concurrence.
a2
= une scène est formée par des parties bien séparées
physiquement l'une de l'autre, dont l'une est un graphisme très dynamique,
et l'autre une forme d'allure globale statique.
a3 = une forme se poursuit en continu sur une de ses parties. Sur une autre
partie bien liée à la précédente, elle est constituée
de tronçons séparés qui ne sont pas à la suite
les uns des autres.
a4 = 1 >
pour partie, des formes s'accolent en une suite continue, et pour
partie elles partent vers des directions qui tendent à les
séparer les unes des autres. 2 >
des formes accolées qui vont dans des directions
différentes, localement génèrent entre elles un
effet d'enfilade continue.
a6
= une partie succède à une autre, mais elle n'a pas
démarré à la suite de la première et n'est
donc pas sa suivante.
a7 = on ne sait décider si plusieurs formes doivent être lues
ensemble dans une grande forme continue où elles se suivent, ou
si on doit les lire comme des formes indépendantes qui s'ignorent
et ne se suivent pas spécialement.
a8
= représentation fixe d'une forme en mouvement.
a9
= a > selon un sens de lecture, la forme se lit en continu. Selon un sens
de
lecture croisé au précédent, on peut aussi la
décomposer
en tronçons autonomes les uns des autres. b > une forme continue
une précédente, la prolonge, mais après
une mutation de genre.
a10
= a > des formes écartées, qui vont dans des directions variées, forment un
alignement continu l'une derrière l'autre. b > des formes séparées sont générées
de façon complètement
indépendantes et, comme par hasard, elles se suivent localement.
a11
= des formes semblables forment un alignement dans lequel elles sont parallèles
entre elles.
a12 = plusieurs formes se suivent selon un mode de lecture, mais, selon une autre
façon de lire, certaines sont laissées sur le côté.
a13
= des trajets peuvent aussi bien se lire aussi bien indépendants les
uns des autres qu'en une seule file continue, à la suite les uns des autres.
a14
= la lecture d'une forme globale continue est concurrencée par
la lecture isolée de ses différentes parties dans un sens
de lecture différent de celui de cette forme globale.
a15
= deux parcours en sens inverses se confondent sur les mêmes formes.
a16
= des formes séparées suivent toutes une même
surface
continue qu'elles construisent par leur rassemblement, mais, sur cette
surface, elles vont dans des directions différentes.
effets synthétiques :
s1 = ondulation d'une ligne ou d'une surface.
s2 = la forme se poursuit très longuement mais s'interrompt soudain.
s3 = imbrication de surfaces en aplat non orientées et de graphismes
linéaires forçant une lecture par trajets.
s4
= a > plusieurs façons de lire la forme se font concurrence, et elles partagent certains tronçons de lecture. b > deux formes ne peuvent pas suivre une autre en même temps, et l'on
doit mentalement omettre l'une d'elles.
s6 = on n'arrive pas à savoir ce que la forme suit au moment de son
départ, ce qui la précède ou d'où elle part.
s7 = les
formes se suivent de plusieurs façons qui peuvent être lues
indépendamment l'une de l'autre et qui ne se nuisent pas mutuellement.
s8 = la représentation suit suffisamment l'apparence réelle
pour que l'on sache ce qui est représenté, mais elle est
tellement différente de sa réalité qu'on doit constater
qu'elle ne suit pas son apparence réelle.
s9 = un trait, ou une forme de section uniforme, se continuent sans interruption. Il ou elle connaissent des inflexions
brusques dans leur direction.
s10 = les diverses parties de la forme sont réellement alignées les unes
derrière les autres, mais une coupure les sépare.
s11 = des formes semblables se suivent en continu, les unes à côté des autres, mais elles sont différentes les unes des
autres pour ce qui concerne leur taille et ne se suivent donc pas selon cet aspect.
s12
= un graphisme linéaire se développe de façon autonome à la surface d'un volume.
s13 = des traits sont liés en continu, mais il n'y a pas de trajet continu
qui permette de les suivre sans impasses ou sans retours en arrière.
s14
= des formes se suivent physiquement, mais elles vont dans des sens différents,
et aucune lecture continue franche ne peut mener de l'une à l'autre.
s15 = il manque à la forme une partie que l'on attend à sa suite
et qui n'y est pas. Notre réflexe perceptif reconstitue cette présence,
qui suit donc dans notre perception, bien qu'elle ne suive pas réellement.
s16
= pour grouper des formes éparses, plusieurs directions de
lecture concurrentes sont imbriquées, qui chacune propose une
lecture globale de la forme mais échoue à y parvenir.
dernière mise à jour de cette liste : 20 septembre 2006
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