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liste des effets propres à ce paradoxe

tableau

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10 - lié / indépendant

effet analytique a4    plusieurs formes sont à la suite les unes des autres, mais leurs modes de génération différents suggèrent également une lecture autonome de chacune 1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 4 ouvert / fermé : les différentes formes se suivent physiquement en un ensemble compact, mais, si on les lit en suivant la façon dont chacune est générée, cet ensemble se disloque en lectures très autonomes les unes des autres. Les formes sont donc liées par leur continuité physique, mais elles sont indépendantes par leurs modes de génération 2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe  ça se suit / sans se suivre : les formes se suivent si l'on considère leur continuité physique, mais elles ne se suivent pas si on les lit en suivant leurs modes de génération 3 - il s'organise au moyen du paradoxe  homogène / hétérogène : les formes sont suffisamment homogènes entre elles pour rester rassemblées en continuité les unes avec les autres, mais leurs modes de génération sont hétérogènes les uns avec les autres et les séparent en lectures indépendantes 4 - il est noué par le paradoxe clef  rassembler / séparer : les formes sont physiquement rassemblées en continu, et elles sont séparées par leurs modes de génération Justification du caractère analytique de type lecture : il faut choisir de prendre en compte la continuité physique qui relie les formes entre elles ou bien choisir de les lire de façons séparées en suivant chaque fois leur propre mode de génération

l'exemple de référence

   étape gothique classique C0-33 en Occident - les nervures et les arêtes de la voûte de Sens : les nervures et la voûte sont liés aux mêmes trajets, mais ils y participent de façon bien autonome, puisque pour les nervures il s'agit de leurs parcours linéaires (à gauche), tandis que pour la voûte il s'agit des arêtes d'intersection de ses différentes surfaces dont les génératrices sont perpendiculaires à cette intersection (à droite)

utilisation aux époques préhistoriques

utilisation aux époques anciennes

   étape C0-23 en Occident - l'Érechthéion d'Athènes (idem pour l'Athéna Niké) : l'entablement du portique Est est lié sur presque toute sa longueur à la surface du mur, mais, contrairement à elle, il ne se lit pas comme une surface, mais comme un trajet autonome

étape gothique classique C0-33 en Occident - la façade de St Michel de Lucques : dans la silhouette bien unifiée et bien lisible de Lucques, les deux derniers niveaux peuvent aussi se lire comme décollés de la partie inférieure dont le contour se referme

utilisation aux époques plus récentes

utilisation à l'époque contemporaine

étape D0-33 - Arman (1928-2005) - Vénus des Arts : la tête, mais également le torse, sont formés de surfaces que l'on peut lire en continu dans le sens horizontal. Mais cette lecture est gênée par le découpage en tranches verticales qui force à lire également ces formes dans le sens vertical
dernière mise à jour de cette fiche : 27 octobre 2006

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