I. Quels
étaient les intérêts d’inventer un accélérateur de particules ? Qui en
étaient le(s) inventeur(s) ?
Qui
étai(en)t l’/les inventeur(s) de l’accélérateur ?
Dans quel but l’a t’on inventé ?
Qui
étai(en)t le(s) inventeur(s) de l’accélérateur ?
Ernest
Rutherford (1871-1937) et
Frederick Soddy (1877-1956) furent
les
deux scientifiques à l’origine de l’idée d’accélérer des
particules.
En effet, leur idée était de concasser des
atomes afin de créer des
isotopes
radioactifs (atome ayant gagné ou
perdu un électron et pouvant s’auto-désintégrer : c’est la
radioactivité). Pour cela, il faut bombarder les atomes avec des
particules hautement énergétiques qui se déplacent à très
grande
vitesse…. Il fallait donc disposer de telles particules…
En
Angleterre,
John Cockcroft;
Ernest Walton et
William Crookes, imaginèrent le premier
accélérateur de particules en 1928 et le créèrent en 1932,
c’était alors un montage compliqué disposant de
redresseurs
et de
condensateurs
.Mais l’idée était de doter les particules de «
petites poussées » pour les accélérer
Ernest Orlando
Lawrence (1901-1958) eu alors l’idée, en 1931 de faire passer
les
particules plusieurs fois dans un même champ électrique en
les
faisant tourner en rond grâce à un champ magnétique
Le cyclotron était né….
Fonctionnement :
Le
LHC, l’accélérateur de particules le plus grand et le plus puissant du
monde, est le dernier maillon du complexe d’accélérateurs du CERN. Il
consiste en un anneau de 27 km de circonférence formé d’aimants
supraconducteurs et de structures accélératrices qui augmentent
l’énergie des particules qui y circulent. À l’intérieur de
l’accélérateur, deux faisceaux de particules circulent à des énergies
très élevées et à une vitesse proche de celle de la lumière avant de
rentrer en collision l’un avec l’autre. Les faisceaux circulent en sens
opposé, dans des tubes distincts placés sous un vide très poussé
(ultravide). Ils sont guidés le long de l’anneau de l’accélérateur par
un puissant champ magnétique, généré par des électroaimants
supraconducteurs. Ces derniers sont composés de bobines d’un câble
électrique spécial fonctionnant à l'état supraconducteur, c’est-à-dire
conduisant l’électricité sans résistance ni perte d’énergie. Pour cela,
les aimants doivent être refroidis à -271°C, une température plus
froide que celle de l’espace intersidéral. C’est la raison pour
laquelle une grande partie de l’accélérateur est reliée à un système de
distribution d’hélium liquide qui refroidit les aimants ainsi que
d’autres systèmes annexes.
Des milliers d’aimants de types et de
tailles différents sont utilisés pour diriger les faisceaux le long de
l’accélérateur. Parmi eux, les aimants principaux, dont 1234 aimants
dipolaires de 15 m de long utilisés pour courber la trajectoire des
faisceaux, et 392 aimants quadripolaires de 5 à 7 m de long qui
concentrent les faisceaux. Juste avant la collision, un autre type
d’aimant est utilisé pour “coller” les particules les unes aux autres,
de façon à augmenter les probabilités d’une collision. Ces particules
sont si minuscules que les faire entrer en collision revient à lancer
deux aiguilles éloignés de 10 km, l’une contre l’autre !
Tous
les systèmes de contrôle de l’accélérateur et de leur infrastructure
technique sont regroupés au Centre de contrôle du CERN. C’est depuis ce
Centre que seront déclenchées les collisions des faisceaux au centre
des détecteurs de particules.
Les équipements de base du LHC sont l'accélérateur linéaire, le booster
et l'anneau de stockage, dans lequel est produit le rayonnement
synchrotron.
Un faisceau d'électrons fin comme un cheveu est
d'abord accéléré dans un accélérateur linéaire (1), un Linac de 27
mètres où il atteint la vitesse de la lumière.
Après cette
première accélération, le faisceau d'électrons est dirigé vers un
deuxième injecteur appelé booster (2) qui porte leur énergie et la
valeur de fonctionnement du LHC soit 2,75 GeV.
Ayant atteint
2,75 GeV grace aux deux accélérateurs, le faisceau d'électrons tourne
dans l'anneau de stockage, où sont installés différents dispositifs
magnétiques : les aimants de courbure (4) dans les sections courbes,
les quadruples et sextuples (5), les wigglers et les onduleurs (6) dans
les sections droites. A chaque passage dans les dispositifs
magnétiques, les électrons sont accélérés et perdent de l'énergie sous
forme d'une lumiére particulière appelée le rayonnement synchrotron.
L'énergie
perdue par les électrons en émettant le rayonnement synchrotron est
compensée par une ou plusieurs cavités radiofréquence RF (non
représentées sur la figure).
Le rayonnement synchrotron, produit
dans les aimants de courbures et les éléments d'insertion (onduleurs et
Wiggler), est dirigé par des systèmes optiques vers les stations
expérimentales; représentées par des lignes de lumière (7), pour ètre
projeté sur une cible.
L'électron-volt
(unitée d'energie)
En physique des particules, une
unité d'énergie est souvent utilisée: l'électron-volt (eV).
1 eV = 1.6 10-19 Joules
- Une lampe de 60 Watts
utilise 60 joules par seconde d'énergie électrique pour vous éclairer.
- 1 GeV = 1 milliards d'électrons-volts
- Un moustique en vol (0.01 g) est compose
d'environ 3 1019 atomes et a besoin, pour grimper d'un mètre,
d'environ 0.0001 Joule, soit environ 30 millionième d'électron-volt par
atome de moustique.
Nous avons fait une
expérience
pour expliquer la déviation des particules par un champ magnétique.