 accueil
|
|
liste des effets propres à ce paradoxe 
|
tableau
|
10 - lié / indépendant
effet analytique
a16
 des
formes séparées sont liées entre elles par leur similitude de forme qui
les rapproche visuellement et qui nous les fait lire ensemble. Elles
gardent cependant des différences de formes qui manifestent
leur autonomie
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 16  relié / détaché :
on relie dans une trame d'ensemble des formes similaires bien
séparées. Les formes sont ainsi liées dans un
même groupe de formes semblables, mais chacune garde son
indépendance grâce à son caractère de forme
séparée et grâce à l'autonomie relative de sa
forme qui n'est pas exactement la même que celle des autres
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe 
le centre / à la périphérie : le regroupement des
formes dans un même ensemble est stablement établi, mais
chacune garde une autonomie d'aspect qui déstabilise cette
conviction
3 - il s'organise au moyen du paradoxe 
entraîné / retenu : on hésite entre l'alternative
de considérer que les formes sont rassemblées dans un
groupe de mêmes formes, et l'alternative de considérer
qu'elles sont différentes et isolées les unes des autres
4 - il est noué par le paradoxe clef 
effet d'ensemble / autonomie : les différentes formes
s'additionnent pour produire l'effet grâce à leur accumulation
Justification du caractère analytique de type lecture :
il faut choisir de considérer que les formes sont visuellement
liées par leur similitude, ou bien choisir de prendre en compte
le fait qu'elles ont des différences et donc de
considérer qu'elles indépendantes les unes des autres |
l'exemple de référence
étape D0-33 - Arman (né en 1928) - La Fontaine Toto : ce
sont des lavabos semblables qui sont entassés, et du fait de la
similitude de leurs formes nous les rassemblons visuellement dans un
groupe de formes semblables. Mais nous remarquons l'indépendance
individuelle de leurs formes, de leurs tailles, de leurs couleurs, de
leurs inclinaisons, de leurs orientations, et de leurs positions
utilisation aux époques préhistoriques
étape B0-14 - la grande salle des taureaux à LASCAUX : tous les animaux
sont liés ensemble par leur appartenance à ce qui semble
un troupeau commun. Cependant les animaux vont vers des directions indépendantes,
et surtout leurs échelles sont tellement différentes, qu'ils
ne semblent pas aller "ensemble", comme s'ils relevaient de scènes
ou de vues autonomes arbitrairement juxtaposées
étape C0-13 - gravures à Bohuslän : les têtes au bout des cous ont à peu près
le même aspect que les haches au bout de leurs manches, que les pieds
au bout des jambes, et que les excroissances au bout des épées.
Cette ressemblance nous les fait regrouper visuellement, sans que nous
perdions conscience qu'il s'agit de réalités indépendantes
les unes des autres
utilisation aux époques anciennes
étape C0-23 - l'Érechthéion d'Athènes : si l'on considère seulement
les portiques, alors la similitude de leurs formes et de leurs situations
en appendice, nous les fait lier ensemble dans notre perception. Dans le
même temps, leurs différences de formes et d'orientations
nous permet de ne pas perdre de vue qu'ils sont bien indépendants
les uns des autres
étape C0-23 en Occident - le temple d'Athéna Niké au Parthénon : les
deux portiques ayant la même forme nous les rassemblons dans notre
perception, mais du fait qu'ils se dirigent vers des directions opposés
nous restons simultanément conscients de leur indépendance
utilisation aux époques plus récentes
étape D0-24 - Brancusi (1876 - 1957) - Colonne sans fin : les deux morceaux qui forment chaque tronçon
font des choses bien indépendantes l'un de l'autre, puisque l'un
s'évase, tandis que l'autre à l'inverse, se rétrécit.
Mais ces deux effets contraires sont tous les deux liés à
une même forme qu'ils partagent, et qui est simplement retournée
en symétrique pour obtenir chacun d'eux
utilisation à l'époque contemporaine
étape D0-31 - Magritte (1898-1967) - Les promenades d'Euclide : le toit conique de la tour
et le cône virtuel en trompe-l'oeil que génère la vue
de l'avenue en perspective, à cause de leur ressemblance, se relient
l'un à l'autre dans notre perception. Mais l'ombre de la surface
est à droite sur le cône du toit, tandis qu'elle est à
gauche sur le cône virtuel. Du fait de cette différence, l'aspect
de chacun des deux cônes reste indépendant de l'aspect de
l'autre
étape D0-31 - Niemeyer (né en 1907) - la
Cathédrale de Brasilia : les arcs en béton
ont tous exactement la même forme, en arc précisément.
Ils sont donc liés ensemble par cette forme commune qui nous les
fait rassembler visuellement. Selon leur position par rapport à
nous, cette forme accuse cependant des différences marquées
: tantôt elle se courbe vers gauche, tantôt elle se courbe
vers la droite, tantôt elle se creuse à peine, tantôt
au contraire elle se creuse fortement, et si un arc est situé dans
l'axe de notre vision il est même raide droit, sans absolument aucune
courbure
étape D0-32 - Warhol (1929-1987) - Cambell's Soup Can : à première vue les boîtes
de soupe sont identiques, mais l'examen plus attentif de leur texte révèle
que l'une est de la soupe au poulet, l'autre de la soupe au fromage, l'autre
de la soupe aux pois, etc.
étape D0-33 - Arman (né en 1928) - Vénus des Arts : parce que les quatre tranches centrales
sont de même type, visuellement nous les regroupons en ensembles
de tranches semblables, et parce qu'elles sont clairement différentes,
nous conservons bien aussi la notion de l'autonomie d'apparence de chacune
d'elles
aussi - Arman - Poires allumeuses : les poires électrique sont liées entre
elles par leur commune nature. Mais elles sont aussi bien différentes
les unes des autres par leur couleur, leur forme, leur aspect neuf ou usagé,
leur orientation dans l'espace, leur position dans le tas, et même
leur état puisque certaines sont démontées et seulement
présentes pour partie
< Vénus - poires > 
dernière mise à jour de cette fiche : 10 août 2006
accueil
|
haut
|
liste des effets propres à ce paradoxe
|
|
