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:
comment se complexifient les phénomènes physiques |
conseils d'introduction
Ce site est une évolution de la partie "art, architecture
et musique" du site Quatuor.
Par rapport à lui, "Une histoire de l'art", présente les
améliorations suivantes :
J'en décris maintenant succinctement le contenu. |
Texte
-1- comment se complexifient les phénomènes physiques : [l'ouvrir
dans une autre fenêtre]
Ce texte reprend des explications qui sont déjà dans
le site Quatuor, mais d'une façon que j'ai essayé de rendre
ici la plus concise possible, en allant à l'essentiel.
Vous n'êtes pas obligés de commencer par ce texte, mais
vous devez savoir que, malgré mon habitude, lorsque je pense à
un effet paradoxal, c'est au phénomène physique décrit
dans ce texte que je pense pour bien me le figurer. Par exemple, lorsque
j'ai besoin de penser à l'effet "homogène / hétérogène",
j'installe en moi l'effet que produit un fluide qui se délite en
couches laminaires.
Texte
-2- les quatre dimensions de la société humaine : [l'ouvrir
dans une autre fenêtre]
Vous pouvez ignorer complètement ce texte qui n'est d'aucune
utilité pour les analyses d'oeuvres. Par contre, ce texte a son
importance pour ce qui concerne les bases théoriques de ma conception
de l'art et de sa nécessité.
Texte
-3- pourquoi de l'art plutôt que rien : [l'ouvrir
dans une autre fenêtre]
Du point de vue de la théorie que je présente, c'est
là le texte essentiel. Mais, fondamentalement, il ne dit rien que
plus de ce qui est exprimé de façon plus imagée dans
l'introduction générale du site Quatuor [aller à cette
introduction dans une autre fenêtre].
Textes
-4- et -5- les paradoxes d'état et de transformation :
[ouvrir
le 1er texte dans une autre fenêtre]
Il s'agit de l'explication de l'évolution du tableau de l'histoire
de l'art. Je n'ignore pas que ces développements peuvent être
quelque peu abstraits et par conséquent rebutants, mais rassurez-vous
: il est tout à fait inutile de lire ces développements pour
suivre les analyses des oeuvres. Ces développements ne sont utiles
que pour celui qui veut véritablement comprendre comment se fait
l'évolution de l'histoire de l'art d'un point de vue théorique.
Texte
-6- les particularités de la musique :
[l'ouvrir
dans une autre fenêtre]
Même remarques que pour les textes 4 et 5.
Texte
-7- sur la consolidation des paradoxes :
[l'ouvrir dans une autre fenêtre]
Avec le texte qui explique la différence entre les expressions analytiques et synthéiques [l'ouvrir dans une autre fenêtre],
il s'agit, du moins en principe, du point final à ma recherche théorique.
Je renvoie à ce que j'ai dit plus haut pour le texte 2, c'est à dire que vous pouvez ignorer complètement ce texte.
Son intérêt principal est de justifier la numérotation qui est donnée à chacune des expressions plastiques paradoxales.
En résumé :
- si vous souhaitez seulement pouvoir suivre les analyses
d'oeuvres, je vous conseille de vous référer au texte -1-
chaque fois que vous voudrez mieux comprendre le sens des paradoxes que
j'utilise dans mes analyses. Si vous êtes vraiment allergiques à
la théorie, vous pouvez vous contenter de l'introduction générale
du site Quatuor [aller à cette
introduction dans une autre fenêtre] qui présente
l'essentiel de mon idée sous une forme qui me semble plutôt
plaisante. Tout de suite après, passez aux analyses des oeuvres.
- si vous vous intéressez à la théorie
de l'histoire de l'art et voulez mieux comprendre l'hypothèse que
je formule, suivez les textes de présentation dans l'ordre indiqué,
sachant que les textes 1 à 3 correspondent à l'exposition
principale de l'idée, que les textes 4 à 6 sont des textes plus pointus qui expliquent en détail l'évolution
des 2 tableaux récapitulatifs de l'histoire de l'art et de la musique, et que le texte 7 justifie la numérotation utilisée pour chacun des paradoxes.
Quelques remarques concernant les 2 tableaux
Utilisation
des anciens exemples :
Les premières analyses que j'ai mises en ligne, notamment celles qui concernent le moyen-âge
européen, ont été rédigées à une époque où je ne maîtrisais pas les paradoxes de transformation : ces analyses ne traitent donc que des paradoxes d'état.
Toutefois, toutes les analyses qui sont regroupées dans le "prélude initiatique" ont été systématiquement revues et complétées
afin d'être éclairées par les deux groupes de paradoxes.
Coup d'oeil
sur la chronologie :
J'ai intitulé "provisoires" les deux tableaux, car certaines
parties ne me semblent pas encore bien assurées, et sont susceptibles
de décalages lorsque j'en ferais une étude plus approfondie
au fur et à mesure que je compléterai les analyses d'oeuvres.
Le caractère provisoire ne porte pas sur le déroulement
des combinaisons de paradoxes, mais sur l'attribution à telle ou
telle combinaison de telle ou telle époque de l'histoire de l'art.
Cependant, bien qu'encore un peu incertaine, je ne m'attends plus à
devoir bouleverser complètement cette chronologie, et je pense pouvoir
faire dès à présent quelques remarques concernant
la comparaison entre les différentes filières de civilisation:
- les arts dits "primitifs" ou "premiers" en Afrique Noire et en Océanie correspondraient en gros au même degré d'évolution de la complexité de la société que celle de la société occidentale au moyen-âge (art roman et diverses étapes de l'art gothique). Ils correspondraient donc à une évolution très peu en retard par rapport à la société occidentale, bien moins "primitive" en particulier que l'art grec classique.
- après la filière occidentale, la filière chinoise est celle que l'on peut suivre sur le plus grand nombre d'étapes. On peut noter que vers le début (approximativement à partir des étapes C0-12 et C0-13) la société chinoise se complexifie plus rapidement que la société occidentale, et que son avance se maintient jusqu'à la Renaissance.
- la même avance sur l'occident vaut pendant longtemps pour le Japon, l'Inde et la civilisation Kmer .
- démarrée dans le cadre de la filière occidentale, la filière musulmane démarre juste avant que l'occident ne connaisse sa période de rapide complexification. Elle suit un rythme similaire, et jusqu'au 17ème siècle elle sera toujours une étape en avant sur la filière occidentale.
- la Méso-Amérique
connaît une évolution décalée. C'est la plus
en retard de toutes les filières, et lorsqu'elle est brutalement
interrompue au 16ème siècle par l'invasion puis la colonisation
occidentale, elle en est à l'étape C0-30 qui correspond,
en Occident, au début du Christianisme. On remarque qu'il
s'agit de sociétés ayant construit des villes gigantesques,
et connaissant un début d'écriture (Mayas). Or, ces sociétés
en sont alors à un stade de complexité plus ancien que les
sociétés rurales et sans écritures de l'Afrique Noire.
On voit donc qu'il ne faut pas confondre la complexité atteinte
par l'imbrication des relations sociales, et la complexité
de la technologie de la société : l'Afrique Noire des siècles
derniers qui vivaient, selon certains, comme à l'âge de la
pierre, puisqu'elle vivait dans des huttes en terre ou en bois et ne connaissait
pas l'écriture (en oubliant tout de même que l'agriculture,
l'élevage, la poterie et la métallurgie n'appartiennent pas
à l'âge de la pierre), se trouvait donc avec une complexité
de relations sociales plus mûre que celle de la civilisation de Méso-Amérique
qui savait construire de vastes constructions en pierre et maîtrisait
le zéro mathématique avant même l'Occident.
De façon générale, j'espère que l'on comprendra
que les notions de "retard" et "d'avance" ne relèvent, dans ma conception,
d'aucun jugement de valeur. Il n'y a matière à aucune fierté
particulière à relever d'une étape en avance, ni aucune
honte à relever d'une étape plus tardive, d'autant que j'explique
par ailleurs que tout progrès dans la complexité se paie
d'un recul de complexité sur un autre plan, et que la complexité
forme finalement une immense boucle qui se referme sur elle-même
: on recule et on avance donc en même temps.
Un enseignement des tableaux des arts plastiques et de la
musique qui mérite aussi d'être mis en valeur, est celui de
l'accélération
des étapes.
À l'époque préhistorique il faut d'abord environ
5 000 ans pour passer d'une étape à l'autre, puis à
partir de - 2000 avant JC, quelques siècles suffisent en général.
À partir du 19ème siècle, l'accélération
est telle que plusieurs étapes se chevauchent, c'est-à-dire
que coexistent massivement des personnes qui relèvent de deux étapes
successives. Aujourd'hui, c'est au minimum 10 étapes qui sont représentées
par des créateurs tous contemporains (D0-31 à A1-10).
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Une théorie relativement vérifiable
L'un des intérêts de la théorie que je présente
est qu'elle est relativement vérifiable.
Je dis "relativement", car s'agissant d'effets paradoxaux contradictoires,
nécessairement on est toujours dans l'incertain. En outre, d'une
certaine manière tout effet contient en lui-même tous les
autres, de telle sorte qu'avec beaucoup de mauvaise volonté je me
fais fort de classer n'importe quelle oeuvre d'art dans n'importe quelle
étape.
Ma propre expérience m'apprend cependant qu'avec l'entraînement
et l'affinement des sensations qui en découle, on finit par pouvoir
discriminer de façon relativement sûre les différentes
combinaisons de paradoxes.
Aucune oeuvre prise isolément ne peut être classée
de façon certaine, car toujours on peut hésiter entre l'importance
relative à attacher à tel ou tel des effets qu'elle procure.
Mais si l'on dispose de suffisamment d'oeuvres de factures très
différentes datant d'une même époque ou d'un même
artiste, on peut, par éliminations successives, arriver à
cerner la combinaison de paradoxes impliquée. Dans une oeuvre
par exemple, on pourra hésiter à propos de l'un de ses effets
quant à savoir s'il est là ou non par hasard. Dans d'autres
oeuvres de la même époque ou du même artiste, si l'on
ne retrouve pas du tout cet effet, on en déduira qu'il n'était
effectivement là que par hasard, on pourra l'éliminer et
éliminer avec lui toute combinaison de paradoxe qui le contient.
Seulement "relativement" vérifiable donc, mais vérifiable
quand même. Car puisque la théorie prétend décrire
aussi bien le passé que le futur, le passé et le futur peuvent
lui être confrontés.
Pour le futur, et compte tenu de l'effet d'accélération
déjà mentionné, on ne va pas tarder à trouver
des artistes jeunes qui relèvent des étapes que je n'ai pas
encore considérées, puisque les plus jeunes des artistes
que j'ai pris en compte ont la quarantaine. Je suis d'ailleurs persuadé
que ces artistes existent déjà, et que c'est seulement ma
méconnaissance et mon incompréhension des courants de l'art
les plus récents qui m'empêchent de les classer dès
à présent. C'est d'ailleurs une volonté de ma part
de ne pas trop m'intéresser pour le moment aux courants les plus
actuels, afin précisément de laisser une marge de vérification
à ma théorie, tout en laissant aussi les choses de l'art
se décanter pour que l'on puisse déceler les courants qui
comptent réellement parmi le foisonnement des arts contemporains.
Pour le passé, je dois dire que mon plus grand regret est que
la grotte Chauvet soit déjà découverte ! Elle a complètement
bouleversé les anciennes théories concernant l'art préhistorique,
alors que ses caractères stylistiques s'accordent parfaitement à
l'étape chronologique B0-12 qui est nettement antérieure
par exemple à Lascaux. Cette grotte n'aurait pas été
déjà découverte mon tableau aurait été
absolument identique, et j'aurais pu ainsi prévoir la possibilité
de ce type de style dans une grotte de cet âge là. C'est d'ailleurs
ce qui s'est réellement passé, car cette partie là
du tableau était au point (du moins pour ce qui concerne les
paradoxes d'état) avant que je ne prenne connaissance des oeuvres
de cette grotte. Hélas, il n'y a que moi qui le sache de façon
certaine !
Tout espoir n'est cependant pas perdu. L'un des enseignements de ce
tableau est que l'étape de la grotte Chauvet n'est pas la première,
et que celle de Voguelherde correspond à une étape distincte.
Si l'on découvre des grottes plus anciennes que Chauvet, le style
que l'on y trouvera doit donc être celui de l'étape B0-11.
Entre l'étape de Chauvet et celle de Lascaux, il existe aussi une
étape distincte (B0-13) pour laquelle on n'a pas encore découvert
de site important riche en fresques au style bien affirmé. Très
raisonnablement, on peut espérer en trouver.
Tout récemment vient d'être découverte la grotte
gravée de Cussac. Je souhaite avoir connaissance de davantage de
ces gravures avant de me prononcer en confiance sur leur datation, mais
dès à présent j'ai mis en ligne une hypothèse
[l'ouvrir
dans une autre fenêtre] en utilisant ma théorie, qui suggère
qu'elles relèvent d'une époque plus ancienne que le Gravetien.
Pour l'étape B0-12, la grotte de Cussac serait donc le pendant en
gravure, de ce qu'est la grotte Chauvet en peinture.
Moins loin de nous, il y a aussi des périodes sur lesquelles
nous pouvons espérer faire de nouvelles découvertes, et qui
pourront ou non confirmer le découpage proposé par mon tableau
de l'histoire de l'art.
Cela vaut pour les périodes préhistoriques de la Chine
notamment, pour lesquelles nous n'avons encore presque rien pour ce qui
remonte à plus de 3000 ans.
Cela vaut surtout pour l'Afrique Noire : si l'on met à part
les périodes préhistoriques de l'Afrique, il n'y a que l'art
Nok qui nous soit connu pour les périodes antérieures à
l'an 0, et entre la fin de l'art Nok et les périodes mieux documentées,
il y a une coupure de l'ordre de 10 siècles. On peut espérer
retrouver des oeuvres de ces époques, et vérifier si elles
s'accordent au style que l'on doit s'attendre à trouver selon mon
tableau.
De toutes façons, nouvelles trouvailles archéologiques
ou pas, il reste aussi à boucher les énormes trous de ma
propre culture : les styles et les civilisations déjà connus
mais que j'ignore ou que je n'ai pas pris le temps de connaître :
l'art du Sahara, les Incas, les musiques non occidentales, etc, etc, etc.
De façon générale, vous voudrez bien m'excuser
de la lenteur que je mettrai à mettre progressivement en ligne de
nouvelles analyses d'oeuvre.
Toutes les recherches qui aboutissent à ce site sont faites
sur mon temps libre. Si vous êtes pressés que je mette en
ligne ces analyses, et que vous savez comment m'aider financièrement
pour que je puisse progresser plus vite, n'hésitez pas à
me faire signe !
Bonne visite
Tours, le 10 octobre 2001 (complété le 17 janvier 2005 par le texte -7-)
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