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Poeme : Le Carillon

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Poeme : Le Carillon

Le carillon du beffroi de Bergues - Articles divers

LE CARILLON

Le vieux bourg s'assoupit au soleil déclinant
Qui profile sa tour sur l'horizon de sang;
Mais voici que du ciel, dans le jour qui s'achève,
Un refrain familier descend comme en un rêve.
De cristal et d'airain, venu du fond des ans,
Il parle de jadis au gens de notre temps.

Qui douce veille là-haut et de sa main agile
Déchaîne la chanson des cloches sur la ville
Evoquant pour chacun, à l'heure du repos,
De lointains souvenirs les multiples échos.

C'est le carillonneur oublieux de la terre,
Magicien ignore réfugie en son aire,
Qui longtemps dans l'espace immobile et profond
Fait vibrer sous ses doigts l'antique carillon,
Et sur l'aile des vents déverse le mystère
De sa musique étrange exaltante ou légère.

Carillon du beffroi, âme de la cité.
Toi qui si bien traduit sa foi et sa fierté.
Carillon qui pour nous, depuis l'aube de l'âge,
Du temps jour après jour a marqué le passage.
Ta voix, quand vient la guerre à l'heure du destin,
Conforte le courage aux notes du tocsin.

Puis la paix revenue effaçant la souffrance,
C'est toi oh carillon qui redis l'espérance.
Mêlant les airs nouveaux aux rythmes d'autrefois,
Et faisant ressurgir le bonheur sous nos toits.

Carillon tu sais faire éclater l'allégresse
Lorsque tout le pays étale sa liesse.
Carillon nous t'aimons pour tes nobles accents,
Qui apaisent nos cœurs et bercent nos enfants,
Espérant que ton chant nous indiquant la trace,
A jamais unira tous ceux de notre race.

G.Ghinet.

Mise à jour : mercredi 01 avril 2015
 


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