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liste des effets propres à ce paradoxe
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tableau
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13 - un / multiple
effet analytique
a8
la
forme est similaire à toutes ses échelles, ce qui
correspond en mathématique à la notion d'autosimilitude
et aux formes fractales
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 8 synchronisé / incommensurable :
nous ne parvenons pas à établir un rapport entre le fait
que l'on retrouve toujours une seule et même forme et le fait
qu'on la retrouve sur de multiples échelles
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
continu / coupé : les retours de la même forme sont
physiquement continus entre eux, mais ils sont coupés par les
échelles de lecture chaque fois différentes qui les
séparent
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
lié / indépendant : les diverses échelles de la
forme sont indépendantes les unes des autres, mais elles sont
plastiquement liées par leur communauté d'aspect
4 - il est noué par le paradoxe clef même / différent : une même forme se retrouve à différentes échelles
Nota : la section mathématique du site est consacrée pour beaucoup à une réflexion
sur cette notion d'autosimilarité. Vous pouvez notamment consulter cette page
qui donne des illustrations "d'attracteurs étranges" qui sont des figures mathématiques similaires
à elles-mêmes sur toutes les échelles de lecture que l'on peut en faire
Justification du caractère analytique de type lecture :
il faut choisir de prendre en compte le fait que c'est toujours une
seule et même forme que l'on retrouve, ou bien choisir de prendre
en compte le fait qu'il s'agit chaque fois d'échelles
différentes, et donc que cette forme est multiple par les
échelles sous lesquelles elle apparaît |
l'exemple de référence
étape B0-14 - la Vénus de Willendorf : schéma de gauche >
la forme d'ensemble est une grande boursouflure ovale compacte,
gonflée en largeur et aplatie en hauteur, du moins si l'on pense
à la forme d'une femme réelle. Cette forme se
décompose en de multiples renflements qui sont eux-mêmes
des boursouflures ovales compactes, exagérément
gonflées en largeur et rétrécies en hauteur : la
tête, les seins, le ventre, les cuisses et le bas des jambes.
Cette déformation est spécialement sensible pour les
jambes et les pieds, qui sont extrêmement déformés
pour pouvoir s'accorder à cet effet
Schéma de droite >
on peut saisir la forme d'ensemble comme étant composée
d'une grosse masse ovale principale (regroupant l'anneau ventral et les
seins qui lui sont plaqués dessus) sur laquelle sont
accrochées deux masses ovales plus petites, celle formée
par la tête et celle formée par la masse des jambes et des
pieds. On peut ensuite constater que la plus grosse de ces masses
ovales est elle-même formée d'une masse ovale principale
(l'anneau ventral) sur laquelle s'accrochent deux masses ovales plus
petites (les deux seins), tandis que la masse des jambes est
également formée elle-même d'une masse
ovalisée principale (les deux cuisses bien accolées) sur
laquelle s'accrochent deux masses ovales plus petites (les deux
moignons regroupant chacun un tibia et un pied). Quant à la
masse ovale de la tête, on n'y retrouve pas le même type de
décomposition entre une masse principale et deux masses
accolées, mais on y trouve un effet d'analogie entre sa forme
d'ensemble et la forme des multiples détails de son bonnet : les
multiples replis qui le décomposent ont en effet la même
forme en arrondi que la forme générale de la tête
à grande échelle
utilisation aux époques préhistoriques
étape B0-14 - l'allée
des cerfs à Lascaux : les bois se "ramifient",
ce qui est le principe même de l'auto-similarité d'échelle
: la forme d'ensemble de la ramure se divise en deux bois, et chacun de
ces deux bois se divise à son tour en deux bois plus petits
étape B0-20 - bison recroquevillé
à Altamira : les deux pattes forment deux vastes
zones grises séparées, qui sont néanmoins réunies
par une zone grisée plus étroite à l'emplacement du
ventre. L'une de ces deux vastes zones grises est constituée de
la patte arrière. Commençons par elle : elle se divise verticalement
à son tour en une zone supérieure qui se divise elle-même
en deux taches grises séparées que relie un étroit
pont grisé, et en une zone inférieure faite de deux traits
séparés mais reliés par l'articulation de la patte.
Passons à la zone grise qui forme la patte avant : elle possède
la forme générale de coudes en zig-zag, et cette forme se
décompose en un coude gris clair dans la partie haute, puis un coude
en gris nettement plus soutenu dans la partie basse
étape B0-20 - un bison
de Niaux : la forme d'ensemble du bison est basée
sur le contraste entre un contour vaguement défini (à cause
des poils obliques qui ne précisent pas nettement la position de
ce contour) et des traits à son voisinage, espacés et obliques
par rapport à lui : les pattes, la queue, les cornes. A plus petite
échelle, ce vague contour d'ensemble apparaît lui-même
localement formé par un vague contour accompagné de
traits espacés obliques
étape B0-20 - le faon
aux oiseaux du Mas d'Azil : la forme d'ensemble est
celle d'un triangle allongé sur une pointe et dont l'un des côté
est cintré (celle du bâton qui s'épanouit au-dessus
en triangle). Cette forme qui fait l'unité de l'ensemble se retrouve
de multiples fois dans la forme elle-même, d'abord dans l'organisation
de ses grandes masses, puis dans l'échelle plus fine des ses détails
étape B0-20 - le Cheval
Sautant de Bruniquel : la forme qui fait l'unité
d'ensemble est une forme que l'on peut qualifier "en boomerang", et elle
se retrouve en de multiples exemplaires à l'intérieur d'elle-même.
En effet, c'est la forme d'ensemble produite par la position du cheval
qui fait un angle avec le bâton qui le porte, et c'est la forme que
l'on retrouve comme divisions de la forme du cheval, plus ou moins pliée
ou plus ou moins ouverte, plus ou moins grande, et se chevauchant plus
ou moins l'une l'autre par leurs branches
utilisation aux époques anciennes
étape C0-23 en Occident - un
chapiteau de type corinthien : l'ensemble de
la partie haute de la colonne est constitué d'un fût cannelé
d'où émerge le feuillage d'un chapiteau. À l'intérieur
de cette forme d'ensemble, on trouve une plus petite colonne cannelée
d'où émerge du feuillage
utilisation aux époques plus récentes
utilisation à l'époque contemporaine
étape D0-32 - Warhol (1929-1987) - Twenty
Jackies, 1964 : la forme carrée de l'ensemble
de l'oeuvre est similaire à la forme presque carrée de chaque
image qui la compose
étape D0-33 - Arman (né en 1928) - Espoir
de paix : l'allure d'un engin surmonté d'un
canon, se retrouve aussi bien dans la forme d'ensemble (une pyramide avec
un fût de canon au-dessus) que dans ses multiples divisions, puisque
l'on trouve à l'intérieur de multiples véhicules militaires
surmontés d'un canon
dernière mise à jour de cette fiche : 27 août 2006
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