Sledge

Réalisateur : Dave Julyan
Acteurs : Stanley Harris, Summer Kellaway, Fabrice Cosmic, Annie Eichinger

Sledge Borderlands : Un monde étrange peuplés de pillards, d'aventuriers, et de gardes gouvernementaux à la solde d'un chef despotiques. Une planète lointaine, où seule la loi du plus fort prime...
Sur cette terre isolée au confins de l'univers, un mercenaire tenta de percer le secret de l'Arche, un artefact alien qui confère des pouvoirs paranormaux à quiconque s'en approprie. Dans sa quète de gloire, il décima la plus part des chefs de gangs qui entravaient sa route, jusqu'à ce qu'il périsse à son tour des main de Sledge (Brendan Badelt)... Sledge adorait la violence et le sang, et bras droit de Krom (Ian Carpenter), un chef de gang qui régnait sur une horde de barbares. Sledge fût évincé et laissé pour mort par Krom, par peur que son trône soit usurpé par se dernier. Mais la soif de haine et de vengeance poussa Sledge à rester en vie...
En trucidant le mercenaire, il eu vent de cette quête insensée, avec les affaires qu'il avait volé sur le corps, et n'ayant plus rien à perdre, il partit lui aussi à la recherche d'un trésor inconnu...
Durant son périple, il traçait sa route en laissant d'innombrables cadavres derrière lui. C'est ainsi qu'il éveilla la curiosité des gardes impériaux. Ils envoyèrent à ses trousses les assassins de La Lance, une organisation secrète entièrement féminine, qui oeuvre dans le but d'accomplir des actions de basse besogne pour le compte d'un gouvernement tyrannique. Minerva (Polly Hemmings) et Ceresia (Clara Vane) ont échues de cette tâche...
Son aventure le conduisit à la montagne enneigée de Salt Flats. Son dernier obstacle était composé de créatures spectrales qui sortaient par millier des couches de la neige éternelle. Ne pouvant venir à bout de tous ses ennemies, il réussit à détourner leurs vigilances, et à rentrer dans l'antre de la montagne, là où se tenait la fameuse Arche. Les derniers gardiens vaincus, il se saisi de l'artéfact, une énorme explosion ébranla la région, suivi d'une lumière bleue aveuglante...
Il sentit un formidable pouvoir s'insinuer en lui, un sentiment d'invulnérabilité. En regardant ses mains, puis tout son corps il vit avec effroi qu'il avait une teinte bleue scintillant. Sous chacun de ses pas, le sol se transformait instinctivement en glace. S'apprétant à sortir de la caverne, et à combattre toutes les créatures qui l'attendaient à l'extérieur, il s'aperçut que ses dernières ne l'attaquaient pas, bien au contraire...
Minerva et Ceresia arrivèrent trop tard à la montagne, elles envoyèrent leur escorte armée à l'assaut d'un homme étrange, dont les rayons des deux soleils reflétaient sur sa peau bleuâtre. Les créatures spectrales s'élancèrent à leurs tours, mais contre l'armée. Sledge comprit que la balance était en sa faveur. Il prit également part à la bataille, et sans le savoir, il possédait d'innombrables pouvoirs. Le premier qu'il mis en oeuvre, se fait par son regard, un coup d'oeil, et tout être vivant est instinctivement transformé en statue de glace...
Les deux assassins, avec les militaires rescapés, se retranchèrent dans une autre contrée, afin de se réorganiser, et d'appeler des renforts. Mais pendant se temps, Sledge a entamer la propagation d'un règne hivernal, aucun clans ne résistent devant l'avancée de la horde spectrale et glaciale. Son but étant toujours sa vengeance, de tuer son ancien chef, Krom, qui n'est autre que son jeune frère...
Et à posteriori, de renverser le despote...

Sortie le 24 janvier 2020

L'affiche est une reprise de l'un de mes avatars Facebook.
Le jeux-vidéo Borderlands a servi de trame au scénario (le personnage Sledge, est le 2ème ou 3ème sous-boss à mourir dans le jeu).
Se film à participer au concours Froid.


Adopte-moi, si tu peux...

Réalisateur : Vlad Tapes
Acteurs : Herbert Lester, Clara Vane

Avec l’urbanisme galopant, une surpopulation grandissante, l’homme se fit de la nature, quitte à construire, toujours construire…
Le poids de l’inconscience collective a pesé lourd dans la balance de l’équilibre planétaire. Et les éléments, par-ci, par-là, au quatre coins de la Terre, se déchaînent, dévastant tout…
Ce n’est pas une apocalypse comme l’avait prédit les Incas pour 2012, fin du monde qui n’a jamais eu lieu. Mais une accélération des catastrophes naturelles. C’est ainsi que l’île de Tahiti est ravagé par un tsunami, laissant amas de bétons et de corps s’entremêler. Cette île du Pacifique n’avait jamais connut un tel cataclysme. Toute la population encore sauve se retrouvait sans toit, et des milliers d’enfants orphelins…
Dans un élan international de générosité, la ville de Gérarmerveille apporta sa contribution en recueillant une centaine d’enfants, afin de les placer dans des familles d’accueil…
La liste des candidats à l’adoption est longue, gens venant de tous milieux. Dans le lot, Berthe (Clara Vane), une fille qu’aucun homme a voulu épouser, espère bien donner tous l’amour en elle que personne n’a voulu, à un enfant désœuvré…
Berthe, s’est démêlée comme une diablesse face aux nombreuses démarches administratives, et aux réticences de l’assistance sociale. Quitte à mentir, faire des faux, et se faire passer pour ce qu’elle n’est pas…
Après plusieurs jours d’une interminable attente, elle reçoit enfin chez elle l’enfant qu’elle comblera d’une tendresse maternelle. Le petit Lohan (Herbert Lester), traumatisé par ce qu’il a vécut, reste dans un mutisme qui laisse désarroi la pauvre Berthe. Il refuse de se faire toucher par elle, et passe ses journées devant la télé. Après plusieurs semaines, il commence à se faire à sa nouvelle vie sociale, mais est remplis de mépris vers sa mère adoptive…
Il ne manque pas de fuguer, et d’errer dans les rues de la ville. Berthe, affolée, part à sa recherche, et le retrouve dans le grand centre commercial, au prise avec des vigiles. Car le garnement a essayé de dérober quelques articles. Après des explications laborieuses avec les agents de sécurité, Lohan est ramené chez lui. Son regard noir, emplit de détresse et de dégoût, en dit long sur le ressenti de l’enfant sur Berthe…
Elle tente de l’amadouer par n’importe quel stratagème, mais en vain, dès qu’il peut, il se fait la mâle…

Sortie le 31 janvier 2020

Une idée comme ça...


The white boy

Réalisateur : Bill Houte
Acteurs : Ian Carpenter, Diane Hanson, Ronald Legrand, Margot Yusef

Sur une route déserte, quittant la ville de Gérardmerveille pour rejoindre son patelin. Luc (Ronald Legrand), la tête fatiguée, des paupières qui manquent de se fermer toutes les cinq minutes, entrevoit une forme au milieu de ses phares. Un coup de volant, et un dérapage mal contrôlé, il se retrouve sur le bas coté. La peur passée, une émotion encore plus forte que celles qu’il avaient pu avoir lors d’une soirée bien arrosée au Sergiot’s Club, il sort de sa voiture pour regarder ce qu’il a failli écraser…
A sa grande stupeur, ce n’est pas un animal au milieu de la route, mais un jeune homme (Ian Carpenter). Reprenant ses esprits, il commence à hurler sur cet inconscient, mais cet inconnu ne réagit guère aux injonctions de Luc. Tentant de se calmer, il s’approche du garçon à peine plus jeune que lui. Le teint pâle, et les yeux vides de se dernier, lui font froid dans le dos. En le touchant, il sent la froideur de la peau, et sort une couverture de son coffre, qui met sur les épaules du jeune homme. Puis l’emmène dans sa voiture…
Luc tente d’entamer la conversation, de poser des questions, mais sans réponses. Le jeune homme reste muet, regardant fixement devant lui. Luc rallume le contact, puis se dégage de la chaussée, et fait demi-tours vers Gérardmerveille, afin de l’amener au grand hôpital…
Après dix minutes de trajets, le silence de l’habitacle est soudainement brisé par un cri d’effroi du mystérieux passager. Luc, inquiet, détourne la tête vers le jeune homme, mais se dernier à disparu, comme par enchantement…
Luc, arrêté au milieu de la route, toujours le moteur en marche, reste bouche bée. Finalement, au bout d’un certain laps de temps, il décide de retourner chez lui. Choqué, qu’il roule pas plus de 20 km/h…
Le lendemain, il raconte son péripétie à Katia (Diane Hanson), sa meilleure amie. Elle se moque bien de lui, mais accepte néanmoins de l’accompagner sur les lieux de cette étrange rencontre. Arrivés à l’endroit de l’incident, nul trace de ce qui s’est passé. Juste apposé au pied d’un arbre, un bouquet fané, avec une photo portant l’inscription «Nico, tu nous manqueras…». Luc n’en croit pas ses yeux, la photo est celle de cet inconnu. Katia à vraiment l’impression qu’il se fout d’elle…
Derrière le dos de son amie, il embarque la photo. Plus il l’à contemple, plus il a de l’empathie pour se Nico. A première vue, c’était un garçon plein de vie. Le sourire, et les yeux pétillants sur le portrait en disent long sur la bonne humeur qui devait régner chez cet être…
Luc décide de lever le voile sur ce qui s’est passé la nuit précédente, cette photo est la preuve qu’il n’est pas fou. Quant à Katia, bah, elle continue à suivre son ami, qui, à ses yeux, a perdu les pédales. Tous deux se rendent à la médiathèque Gérardmerveille, où sont conservés les archives. En consultant un des ordinateurs, ils tombent sur un article qui les intéresse, remontant trois mois en arrière…
Tout en lisant l’article…
----------flashback
Un terrible accident s’est produit sur la nationale 25 Reliant Gérardmerveille à San Francisco, impliquant un jeune homme. Nicolas, 23 ans, au volant de sa petite voiture, a perdu le contrôle de son véhicule, pour venir s’écraser contre un arbre. Après autopsie, il a été établit qu’il avait un taux d alcoolémie déraisonnable, ce qui en serait la cause de l’accident. Le résultat d’un anniversaire trop festif…
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Histoire de décompresser, et pour que Luc pense à autre chose, Katia le pousse à l’accompagner à faire les boutiques pour le reste de la journée. Autant profiter d’être dans une grand ville. Le soir tombant, ils rentrent chez eux…
C’est Katia qui conduit. Roulant à vive allure, elle pile brutalement, stoppant son véhicule à proximité d’un individu déambulant sur l’asphalte. Elle klaxonne pour le faire réagir, et quand il se retourne face au véhicule, Luc le reconnaît immédiatement. Il fait voir la photo qu’il avait gardé, et elle se rend indéniablement à l’évidence. La ressemblance est trop troublante pour être une coïncidence. Le jeune homme est monté à l’arrière, puis Luc s’assied à ses cotés, à l’arrière également…
Luc est à la fois troublé et fasciné par cet inconnu fantomatique. Katia, intriguée, regarde régulièrement à l’arrière par son rétro intérieur. Puis elle voit les deux s’embrasser langoureusement. Les yeux de Nico, se tourne instinctivement vers l’avant du véhicule, puis hurle, avant de s’évaporer, comme dans un mauvais rêve…
Katia n’est pas plus folle que Luc, elle consent à l’aider à résoudre cette énigme paranormale. Arrêter au milieu de nulle part, ils reconnaissent l’arbre où Nico s’est tué, et l’endroit de la dernière disparition. Katia, morte de trouille, passe la nuit chez Luc…
Tous deux décide d’aller voir une médium (Margot Yusef), afin que le defunt/fantôme Nico, puisse reposer en paix. Mais quelque chose turlupine Luc, était ce vraiment un accident…

Sortie le 14 février 2020

Une idée comme ça...


Gilles De Rais - Abomination

Réalisateur : Vlad Tepes
Acteurs : Bernd Donaldson, Annie Eichinger, Nathan Sylvester, Sandrine Fischer

Dans un royaume de France en proie à la misère et aux guerres civiles, vient s’abattre un nouveau fléau : les Anglais !! En l’an de grâce 1337, les frères d’outre-Manche rentrent en guerre contre les Français. Car le roi de ses derniers, Philippe VI, avait confisqué la Guyane aux Anglais pour félonie…
C’est ainsi que commença la guerre de cent ans, entrecoupées d’interludes et de pactes rompus. Mais un fléau ne venant jamais seul, la plus part des victimes due à la première partie de cette guerre n’était pas le fait d’actes militaires, mais de la
Grande Peste Noire qui s’était abattue sur l’Europe et dura 5 ans…
C’est dans se contexte miséreux et peu glorieux, de part les frontières, que naquit le futur
Gilles De Rais…
Elevé par son grand-père maternelle, et avant d’entamer une carrière militaire fort brillante, il eu trois épousailles, dont les deux premières fiancées décédèrent dans des circonstances étranges...
Il sut montrer sa valeur de chef de guerre durant
la guerre de Succession de Bretagne, puis en entrant en conflit avec les Anglais, dont il remporta de nombreuses batailles au coté de Jeanne d’Arc. Ses nombreux faits d’armes luis valurent une grande notoriété, et le plus grand respect de ses contemporains…
Gilles De Raix (Bernd Donaldson) est dépité depuis qu’il s’est retiré de l’armée française. Discrédité auprès de la cour de Charles VII, suite à l’échec du siège de Paris, il se retire dans ses terres Vendéennes…
Gilles a toujours eu un tempérament de feu, et s’emportait facilement, la boisson n’aidant pas. Vivant dans la luxure et oisivement, il s’était peu à peu replié sur lui-même. En 1432, il consent néanmoins à épouser Catherine De Thouars (Sandrine Fischer), laquelle lui apporta de nombreuses terres en sus, et augmenta considérablement sa fortune. C’est pas le physique de la demoiselle qui l’avait convaincu, d’autant plus que c’était une belle fille, mais les écus qu’il voyait au travers son doux visage, dès qu’il l’a regardait…
Gilles était avide, et ne vivait que pour l’argent. Sa fortune rendait jaloux tous les autres barons du royaume de France. Et rendait malheureuse sa femme Catherine. Un soir de printemps, alors qu’il était ivre comme à son habitude, il la maltraita, puis la viola. La pauvre infortunée, fût condamnée au silence dans l’une des tours du château, jusqu’à la naissance, de ce qu’il espère, de son futur héritier.
Après cette nuit tumultueuse, il continue ses festivités et sa vie de débauche. Il dépense sans compter, et sa fortune vole en éclat assez rapidement. Cherchant à se renflouer financièrement, il se dirige tout naturellement vers l’alchimie. Etant un homme très pieu, se genre de croyance devait l’aider à se rétablir…
C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Jeanne (Annie Eichinger), une adepte d’une mystérieuse confrérie, qui prétendait manipuler les forces célestes à sa guise. Gilles qui croyait également au destin, voyait en Jeanne le miracle attendu. Simplement, parce qu’elle portait le même prénom que son ancienne protectrice, qui fût brûlée à Rouen…
Les élucubrations de Jeanne fascinaient Gilles. A t-elle point qu’il était prête aux pires ignominies pour être un expert alchimiste. Changer le plomb en or, le rêve ultime de tous praticiens exerçant cet art. Jeanne lui confesse qu’il faut invoquer certains démons, pour y découvrir tous les secrets. Et cela impose quelques sacrifices d’âmes purs…
Gilles envoie son fidèle valet Valentin (Nathan Sylvester) dans le village le plus proche pour kidnapper un enfant. Le gamin est ramené à la demeure des Rais, puis sous la direction de Jeanne, le maître des lieux égorge, puis éviscère le bambin, afin d’appeler les forces démoniaque. La cérémonie ne donne rien de concret, Jeanne prétextant qu’il faut plus d’âmes…
C’est de nouveau Valentin qui repart à la chasse. Aux yeux de tout le monde, Valentin à eu de la chance d’être recueilli par Gilles De Rais. En effet, lors de l’une des campagnes Johannique, il fut retrouvé par Gilles lui-même, alors que le marmot pleurait sur le corps de ses parents, massacrés par les anglais. Attendri, et contre l’avis de ses frères d’armes, il prit le petit Valentin sous son aile. Mais ce qui devait être un bien pour le petit, s’est avéré, en fait, un calvaire. Aux yeux et à la barbe de l’armée entière, Valentin était constamment violé par son maître. Il ne chercha jamais à s’échapper, et garda le silence. Il était même devenu dévoué corps et âme à son protecteur. Il avait, ce qui fût nommé quelques siècles plus tard, le syndrome de Stockholm…
Catherine, toujours prisonnière, en attendant qu’elle donne naissance, pouvait voir les tribulations de Valentin dans la cour, qui portait de curieux grand sacs de farine. Dont des fois, ses sacs se mouvaient. Un soir de pleine lune, enceinte jusqu’au cou, elle décide de tenter une évasion. Déjouant les surveillances des quelques gardes qui acceptaient encore d’être maigrement payés, elle put rejoindre la cour extérieure, qui l’amènerait vers la liberté. Mais dans sa précipitation elle tome nez à nez avec le jeune Valentin , qui tenait encore une fois un de ses sacs. Le regard vide et vitreux en disait long sur son esprit. Il lâchât tomba le sac à terre pour saisir la gorge de Catherine. Avec le choc au sol, le sac s’ouvra laissant apparaître la main d’un gosse en bas age. Catherine est horrifié. Valentin regarde au sol la conséquence de ses actes. Profitant de se moment d’inattention, Catherine le pousse en arrière, trébuchant ainsi sur le sac. Puis cour à l’extérieur du château, et s’enfonce dans la forêt. Une forêt tellement dense, que les rayons blafards de la lune, n’arrivent pas à pénétrer à l’intérieur…
Arrivée au village, Catherine titube dans les rue principale, demandant péniblement à l’aide. Quelque villageois qui la dévisageait, finissent par la rejoindre. D’épuisement, elle tombe à terre. Emmenée dans une masure, d’autres villageois ainsi que le notable du bourg sont à son chevet. La sage-femme qui fût appelée, avait peu d’espoir pour la survie de la mère et de son bébé, qui pouvait venir au monde d’un instant à l’autre. Catherine, dans son sommeil agité, prononçait des mots qui remplissaient d’effrois les cœurs des spectateurs. Enfants, meurtres, viols, Gilles De Rais, Château, …
Tous se regardèrent dans les yeux, depuis des semaines des enfants disparaissent dans les villages environnants. Les parents trop curieux disparaissaient également. Des messagers étaient envoyer dans tous les villages pour rapatrier des hommes valides. Au petit matin, tous marchaient sur le château de Gille De Rais. Ils en auraient le cœur net…
Valentin, essoufflé comme toutes les nuits, venait d’enterrer les restes de la cent trente neuvième victime de son maître. Il entendit des cris se diriger vers le château…

Sortie le 28 février 2020

Une idée comme ça...


Sorcières

Réalisateur : Adrienne Berlin
Acteurs : Benjamin Biolerme, Leila Baccarin, Dirk Tager, Clara Vane, Jim Nastik, Lisa Gould

Dans un monde lointain, où le réel et l’irréel se confondent, subsiste un royaume resplendissant tenu, par une main de maître, par un roi bon et bienveillant. Il prônait une justice équitable pour tout son peuple, ce qui en faisait l’admiration de tous ses sujets…
Mais depuis le décès de sa tendre épouse, le roi Charles XVI (Benjamin Biolerme) se morfond dans son chagrin, et le royaume part à la dérive…
Ses enfants, qui n’ont pas encore l’age de gouverner, poussent leur père à retrouver une femme, et d’y retrouver la joie de vivre. Le roi qui se ressaisit petit à petit, finit par accéder à leurs requêtes. Mais il ne veut pas n’importe qui, un sang noble ne peut se mélanger avec une quelconque roturière. De par le monde, il fait venir des prétendantes à son château, mais comment reconnaître une personne de sang bleu ? De toutes celles qui se présentent à son trône, aucunes ne retient son attention. Il y avait toujours un défaut, un p’tit quelque chose qui clochait…
Par une nuit orageuse et fort pluvieuse, quelqu’un frappa à la porte du château. Une jeune femme, à l’allure peu avenante, se présenta aux gardes, demandant un toit, d’autant plus qu’elle prétextait être de famille royale. Le roi, comme ses enfants, soupçonneux de cette étrangère, lui infligea un test pour connaître la véracité de ses propos. Seule une véritable princesse, qui aurait une peau si délicate, ne pourrait échouer cette épreuve. En effet, avant de faire dormir la princesse Ida (Clara Vane), un petit pois fut placé dans son lit, recouvert de plusieurs matelas d’eiders. Le lendemain matin, les hôtes du château demandaient à Ida, si elle avait bien dormie, cette dernière rétorqua que la nuit fut un calvaire pour son corps, qui était allongé sur quelque chose de dur, et qui a dû abîmé sa beauté. Stupéfait, le roi en vint à l’évidence qu’il avait en face de lui quelqu’un de sang royal. Il demanda aussitôt la main à Ida, elle accepta sans hésiter… (1)
Se que nul ne doutais, c’est qu’en vérité Ida était une sorcière qui lorgnait depuis longtemps sur le royaume. Et sa magie avait pût déjouer les subterfuges du roi. Sa méchanceté etait sans limite pour arriver à ses fins. Prenant les devants de tout imprévu, elle transforma les quatre fils du roi en cygnes sauvages disgracieux. Ainsi que la petite dernière, en une vulgaire souillon, qu’elle plaça chez des paysans peu scrupuleux…(2)
Avec les chasseurs et les braconniers, les cygnes durent partir loin de leur demeure royale, vers des contrées plus propices à leur métamorphoses, et aussi pour échapper à un hivers qui pointe son nez…
Quant à la petit fille, Indrid (Lisa Gould), elle subit tous les réprimandes physiques et psychologique de sa famille d’accueil. Elle est même contrainte de parcourir les terres enneigées du royaume, en guenilles et nues pieds, pour essayer de vendre des allumettes…(3)
L’ensorcellement du roi est total, il en oublie ses propres enfants, obéissant à la baguette à la sorcière. La défunt épouse du roi qui avait succombée à la naissance de leur dernier enfant, ainsi que le nourrisson qui s’arrêta de respirer quelques heures plus tard, gardait un œil bienveillant sur sa famille, même au delà de la mort. Son âme s’était dispersée dans chacun des tableaux de la chambre royale. Par une matinée glaciale, dans un royaume recouvert d’un épais manteau blanc, le personnage de l’un de ses tableaux prit vit. Discrètement, il descendit de son perchoir encadré, accroché au mur de la chambre. Ce petit être, pas plus haut que deux pommes, avait l’aspect d’un ramoneur (Jim Nastik). Il devait rendre visite à une autre sorcière, que le roi avait secouru dans le passé, et qui lui était donc redevable. A peine a-t-il mis ses petits pieds sur le sol, qu’un oiseau rentre par la fenêtre. Inquiet par cette soudaine apparition, le petit ramoneur se méfie, mais comprend très vite que le volatil est son allié. Grimpant sur son dos, tous deux s’échappent du château vers une destination inconnue…(4)
L’oiseau qui est venu au secours du petit bonhomme, est un rossignol qui a subit les foudres de la sorcière Ida. Avant le roi était conquit par le charme et le chant mélodieux du rossignol. Mais sa ténébreuse femme ne le supportait pas, qu’elle le donnerait en trophée à tout chasseur qui le tuerait…(5)
Ida voyant quelque chose sortir de l’une des fenêtres de la chambre royale, lança un puissant sortilège à l’encontre des fuyards. Un éclair noir atteignit le rossignol, le transforma instantanément en statue de plomb. Le ramoneur, n’échappant pas non plus à la transformation. Durant leurs chutes, le petit ramoneur, devenu également une statue de plomb, se désolidarisa de son étrier volant. Ce qui produisit deux impacts au sol. Le premier, bec devant, devant sur le lac gelé, brisant la glace, et s’enfonçant dans une eau sombre. Le deuxième, heurta la terre ferme, à quelques mètres de la berge, la violence de l’impact lui brisant une jambe. Mais mû par la magie, le petit ramoneur de plomb unijambiste, reprit vie. Ramassant un bout de bois pour en faire une canne, il continuait sa quête…(6)
Pour décrédibiliser le monarque auprès de son peuple, Ida convainc se dernier de se faire fabriquer des habits invisibles qui lui permettrait de connaître l’intelligence de toutes les personnes qui se présenteraient à lui. La reine fit fabriqué se soi-disant vêtement que nul ne pouvait voir, mais le roi devenu si crédule, était persuadé du bien-fondé de l’enchantement de ses habits invisible. Accompagné de ses ministres, il se présenta à la foule, dont la rumeur de ses fabuleux habits avait fait le tour de tout le royaume. La foule, en masse, qui ne voyait point de vêtements magiques, faisait fit du contraire pour ne pas désavouer le roi. Mais les regards moqueurs qui fixaient le roi emplissait de joie le cœur de pierre d’Ida. Charles, fier du respect qu’il pense avoir auprès de ses sujets, retourne à l’intérieur de son château, et n’entend pas l’injonction d’un gamin demandant à sa mère « pourquoi est-il tout nu ? »(7)
Le roi ridiculisé à jamais, et qui n’en a pas conscience, perd la fidélité de tous. Et c’est sa femme, la sorcière Ida, qui prend les rennes du royaume…
Un vent contestataire se propage au travers les terres contre le joug de la tyrannie. Mais la révolte ne vient pas des habitants, mais d’êtres et de formes magiques oubliés par la plus part des humains. Le petit ramoneur de plomb, qui n’est qu’aux prémices de son aventure, va trouver sur sa route une petite fille pas plus haut que lui. Svelt (Leila Baccarin), est née des entrailles d’une fleur, et elle lui apportera toute l’aide nécessaire, d’autant plus qu’elle connaît bien les différents peuples magiques, habitant dans l’ombre des humains… (8)
Ces aventuriers de petites tailles, intrépides et improbables, décident d’aller secourir la petite Ingrid, toujours à essayer de vendre des allumettes, sous peine de coups de bâtons par son père adoptif. Aidées par la nature qui leurs chuchotent où se trouve la petite, ils l’a retrouvent auprès d’un arbre mort, transie de froid. Ingrid, au lieu de vendre ses allumettes, les a gratter une à une pour essayer de se réchauffer, elle n’a pu la force de frotter le dernier bâtonnet. Le ramoneur et Svelt, qui arrivent à temps, font brûler l’arbre mort avec la dernière allumette. Réchauffant ainsi la gamine…
Une lueur d’espoir subsiste dans cette quête qui était vouée à l’échec d’avance. Svelt reconnaît l’endroit, et ils sont pas loin de l’antre de la sorcière qui pourrait venir à leur aide. Avec de pénibles effort à fournir de nouveau, tous trois se retrouvent chez Oda la sorcière (Clara Vane), la sœur jumelle et détestée d’Ida…
Après avoir soignée Ingrid, elle l’informe, que pour sauver ses frères transformés en cygnes, elle doit fabriquer des manteaux d’orties pour chacun d’entre eux, et le charme sera rompu. De plus, Oda lui confie le pouvoir de communication avec les animaux, ce qui pourrait l’aider dans sa mission, et ainsi de parler à ses frères. Car elle ne peut suivre ses deux sauveurs lilliputiens…
Ingrid, malgré son jeune age, repart seul accomplir sa tache. Durant son périple, elle croisera le chemin d’un petit canard tout triste, qui n’a rien de l’aspect d’un canard, et qui a été exclu, pour cette raison, de sa famille. Ingrid, qui comprend maintenant le langage animal, lui explique ce n’est pas un canard, mais un cygne ! Et que là où elle va retrouver ses frères, il y aura d’autres cygnes qui seront l’accepter en tant que tel… (10)
Claus (Dirk Tager), un bandit de grand chemin, qui a tué son frère ainé, essaye de capturer le Ramoneur et Svelt.(10) Ils repartaient au royaume, avec un briquet d’enchantement pour vaincre Ida, confiée par l’autre sorcière. Car à chaque cliquetis du briquet, un mastodonte canin apparaît, réalisant tous les souhaits de l’utilisateur du briquet.(11) Mais seulement quelques allumages sont permis. Pris au piège par cet humain, qui espère les revendre à bon prix, ne cherche pas à entendre leurs revendications. Les deux captifs ne voulant pas utiliser inutilement le briquet… Mais dès qu’il s’agit d’argent, il est tout ouie. Et, en fin de compte, il les accompagne, car ils ont réussis à le convaincre que le château regorge d’argents…
Ingrid et le petit canard/cygne vont à la rescousse des frères. Le ramoneur, Svelt et Claus retraversent le royaume pour renverser la sorcière. Mais dans l’ombre, tapis dans les profondeurs marécageuses d’un lac gelé, une autre sorcière attend sa vengeance. Condamnée et bannie par ses sœurs, transformée en mi-femme, mi-poisson, lorsque toute trois avait vue sur le même jeune homme, elle espère bien que les évènements récents tournent à son avantage. Car, elle-même (Clara Vane) est la sœur d’Ida et d’Oda…(12)

Sortie le 14 mars 2020

Melpot des principaux comptes d’Anderson.
(1) La princesse au petit pois, (2) Les cygnes sauvages , (3) La petite fille aux allumettes, (4) La bergère et le ramoneur, (5) Le rossignol et l’empereur de Chine, (6) Le stoïque soldat de plomb, (7) Les habits neufs de l’empereur, (8) Poucette, (9) Le vilain petit canard, (10) Grand Claus et petit Claus, (11) Le briquet, (12) La petite sirène.
Idée de production venant directement du concours Froid, avec le film La reine des neiges de CDQ Films.