Mai 2004 : L'appel des 100 face aux dangers sanitaires de la pollution chimiques

Avril 2004: Incendie dans une SEVESO à LIMAY

Mars 2004: La presse reparle des convois de plutonium

Janvier 2004: succès de la manifestation contre le programme nucléaire

Janvier 2004: Manifestation contre le programme nucléaire et pour les énergies renouvelables à Paris samedi 17 janvier

Janvier: Métaux lourds sous surveillance

Décembre 2003: Extension de SNECMA à Magny, le suivi du dossier

Novembre 2003: Après COPAL, METALEUROP dépose le bilan

Octobre 2003: COPAL de type SEVESO soumis à une enquête de danger

Septembre 2003: La loi sur la prévention des risques vient d'être publiée

Août 2003: Toujours des convois de plutonium sur Montigny et Voisins

Juin 2003: Metaleurop aussi à Trappes

Mars 2003: Après AZF, l'usine de Billy-Berclau

Mars 2003: La construction d'un centre de concassage sur la zone industrielle de TRAPPES annulée par le tribunal administratif de Versailles

Février 2003: Des convois de plutonium traversent VOISINS

Février 2003: Exercice d'alerte d'accident majeur au Lycée Emilie de Breteuil à MONTIGNY

Janvier 2003: Extension de la SNECMA: des avancées

Mai 2002: Enquête publique SNECMA: Ce que nous avons demandé

Avril 2002: Enquête publique sur l'activité à risque de la SNECMA à Magny

Février 2002: Exercice de confinement prés d'une SEVESO à Gargenville

Septembre 2001: Catastrophe à l'usine AZF à TOULOUSE

Mars 2001: Plainte contre le nuage de Tchernobyl

Décembre: Usine d'incinération de Sonchamps: Moins de dioxines et de furanes

Novembre 2000: Le dossier départemental des risques majeurs accessible sur Internet

21 septembre 2000: Bilan de fonctionnement des installations classées

30 mai 2000: Yprema et la commune de Montigny

9 mai-9 juin: Modification du POS de Voisins

 

Mai 2004: L'appel des 100 face aux dangers sanitaires de la pollution chimiques

A l’issue du colloque organisé par l’Association française pour la recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse ARTAC) le 7 mai 2004 à l’UNESCO, a été lancé l’APPEL DE PARIS dit des 100 qui déclare

Article 1 : Le développement de nombreuses maladies actuelles est consécutif à la dégradation de l’environnement

Article 2 : La pollution chimique constitue une menace grave pour l’enfant et pour la survie de l’Homme

Article 3 : Notre santé, celle de nos enfants et celle des générations futures étant en péril, c’est l’espèce humaine qui est elle-même en danger.

Cet appel propose sept mesures et envisage de recueillir la signature d’un million de personnes d’ici un an.

Le succès de l’Appel de Paris dépend de la mobilisation de tous.

Vous pouvez signer cet Appel

 

Avril 2004: Incendie dans une SEVESO à Limay

Dans la nuit du 29 mars, un incendie a ravagé un entrepôt de l'usine SARP Industries. Cet entrepôt abritait des palettes de piles usagées. Une qunizaine de tonne de ces piles issues des collectes des déchetteries ont été détruites par les flammes. L'orignie du sinitre pourrait provenir d'un échauffement dans ce sotck de pile. Le feu a pu être rapidement circonscrit grâce à une forte présence des secours.

L'usine est classée SEVESO. Elle a déjà connu ce genre d'incident, notamment en 1994.Un premier incendie en juin était dû à un échauffement dû au rayonnement solaire de produits chimiques. Il avait conduit à la mise en place d'un plan de protection avec un périmètre de sécurité de 600 mètres. En novembre, une aire de stockage de bidons d'huile prend feu.

Ces incendies n'ont donné lieu à aucune pollution majeure. Ils rappellent néanmoins la nécessaire vigilance des associations sur ce type d'installation.

 

Mars 2004: La Presse reparle des convois de plutonium sur la ville nouvelle

La presse avait déjà fait écho de ces convois en février 2003 puis en août 2003.

La presse locale ( Le parisien dans son édition du 4 mars et Toutes les Nouvelles dans celle du 10 mars) fait connaitre le résultat d'une étude diligentée par Greenpeace à Cabinet d'expertise anglais. Rien de très rassurant puisque rien ne semble avoir changé dans les précautions prises par les autorités. Un rapport demandé par le ministère de la santé vient d'être également remis aux autorités de sûreté du nucléaire (voir le site web de cette autorité) qui estime que la France n'est toujours pas dotée d'une véritable stratégie de gestion du risque pour faire face à une contamination importante du territoire qui résulterait d'un accident nucléaire ou d'un acte de malveillance.

Janvier 2004: Succés de la manifestation contre le nucléaire

PARIS (AFP) - Plusieurs milliers de manifestants ont défilé samedi à Paris contre "le retour du nucléaire" et le projet de nouveau réacteur, un "retour en arrière" que les anti-nucléaires ont symbolisé en démarrant le défilé à reculons.

Au son des sirènes d'alerte et des percussions sur des fûts frappés du trêfle noir, le logo de la radioactivité, le cortège a quitté en début d'après-midi la place de la République, à quelques centaines de mètres seulement d'une manifestation contre le projet de loi laïcité qui prévoit d'interdire le voile à l'école. Une "manipulation" dénoncée par les organisateurs, qui y voient une volonté du gouvernement de "jeter le voile sur le nucléaire".

Les manifestants, "plus de 15.000" selon les organisateurs, 5.800 selon la police, ont marché à reculons sur plusieurs centaines de mètres, avant de se retourner "vers une France nouvelle, dénucléarisée". "L'objectif est atteint: sensibiliser l'opinion publique sur les dangers de la relance du nucléaire", a déclaré à l'AFP Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau Sortir du Nucléaire, principal organisateur de cette manifestation. Les anti-nucléaires s'étaient fixé pour objectif 10.000 personnes. "Au-dessous, ça serait une déception", avait indiqué Stéphane Lhomme.

Selon le porte-parole de ce réseau qui revendique la participation de quelque 650 associations, la manifestation de samedi était "centrée sur l'EPR, qui pourrait être le premier réacteur d'une longue série". "C'est en fait une véritable relance du nucléaire qui se profile devant nous", ajoute-t-il.

Le réacteur européen à eau sous pression ou EPR, qui devrait recevoir prochainement le feu vert du gouvernement, est appelé à remplacer une partie des 58 réacteurs équipant les centrales françaises quand ils arriveront en fin de vie. Un premier exemplaire de ce réacteur, construit par le consortium franco-allemand Areva-Siemens, doit entrer en fonctionnement en Finlande en 2009.

"L'EPR n'a aucune utilité quels que soient le scénario d'évolution de la consommation énergétique", estime la directrice de Greenpeace France, Michèle Rivasi. "Avec les 3 milliards d'euros qui seront consacrés en France à la construction d'un démonstrateur (sorte de prototype), on pourrait investir dans les énergies renouvelables et produire deux fois plus d'électricité", ajoute-t-elle, dénonçant le fait qu'aucune expertise indépendante n'ait été menée sur la validité de ce projet.

Derrière la banderole de tête proclamant "Non aux nouveaux réacteurs, l'avenir aux alternatives", les manifestants ont déployé la panoplie complète et colorée des cortèges anti-nucléaires: combinaisons blanches frappées du trèfle noir, masques de protection, poubelles en tous genres traînées bruyamment symbolisant le casse-tête des déchets...

Parmi les cibles favorites des anti-nucléaires, "l'EPR qui nous pompe l'air", Areva, le constructeur de l'EPR ("Go home"), mais aussi la ministre de l'Ecologie Roselyne Bachelot, "ministre de la chasse et du nucléaire durable". Greenpeace exhibait de son côté six éoliennes modèle réduit.

Plusieurs dizaines de mouvements écologistes et anti-nucléaires européens, notamment allemands, néerlandais, espagnols et finlandais, appelaient à cette manifestation contre l'EPR. "Ils veulent utiliser la Finlande parce que ce pays a la réputation d'être sensible à l'environnement", selon Ulla Kloetze, militante de l'organisation finlandaise Women against nuclear power.

Janvier 2004: manifestation contre le nucléaire

Le nucléaire est présent à promixité de la ville nouvelle avec le Centre d'etude nucléaire de SACLAY.

Pour en savoir plus, le site du réseau "SORTIR DU NUCLEAIRE"

 

 

 

 

Novembre 2003: Après COPAL, METALEUROP dépose le bilan

Le tribunal de commerce de Paris a renvoyé jeudi au 6 novembre prochain l'examen de la déclaration de cessation de paiements de Metaleurop, a annoncé le groupe dans un communiqué.Le groupe de transformation et recyclage de plomb et de zinc, qui s'est déclaré en cessation de paiements le 20 octobre dernier, espère pouvoir bénéficier d'une procédure de redressement judiciaire, alors même que son exploitation s'est améliorée au troisième trimestre.

Metaleurop SA est la maison mère de Metaleurop Nord dont la fermeture de l'usine de Noyelles-Godault (Pas-de-Calais) au printemps dernier a entraîné le licenciement de 830 salariés. Cette société a également une usine sur la zone industrielle de Trappes. Elle s'est installée courant 1996, suite à l'enquête publique de juin 1995, au cours de laquelle nous avions alerté le commissaire enquêteur de la proximité de telles activités par rapport aux habitations.

Octobre 2003: COPAL soumis à une étude de danger

COPAL, anciennement NORVARTIS est une des activités classées SEVESO du secteur. L'association était intervenue lors de l'enquête publiqueen juin 1999 relatif à la demande de régularisation des activités de la société NOVARTIS. Cette demande laissait à penser que la société a étendu son activité sans en avoir l’autorisation, ce qui était déjà en soit étonnant et inquiétant.

Depuis, l'entrepris a changé plusieurs fois de raison sociale et s'est faite discrète alors que l'actualité nous faisait prendre conscience en France des risques liés aux SEVESO. Une SEVESO en ville nouvelle, est-ce possible ?

La loi de septembre 2003 doit s'appliquer à toutes les SEVESO. COPAL n'y échappe heureusement pas.C'est pourquoi le Préfet des Yvelines a pris un arrêté le 16 septembre imposant des prescriptions complémentaires visant à compléter l'étude de danger et à imposer la réalisation d'une tierce exoertise sur l'ensemble de l'étude des dangers.Finalement, ce que l'association demandait au commissaire enquêteur lors de l'enquête de 1996.

Dans le même temps, se développait un mouvement social chez les employés de COPAL craignant pour la fermeture du site. Cela laisse-t-il penser que COPAL préférerait fermer le site plutôt que faire les investissement nécessaires à la sécurisation du site ?

A suivre.

retour page

Septembre 2003:La loi sur la prévention des risques est votée

Cette loi se veut tirer les enseignements de quelques catastrophes naturelles et industrielles. Elle a été initiée suite à l'explosion d'AZF. La loi veut répondre aux question sur le manque d'information du public, le problème de l'urbanisation autour des sites à risques, l'implication des salariés et le problème de l'indemnisation des victimes.

La loi prévoit la création de commissions locales d'information et de concertation près des sites à risque, rend obligatoire une réunion publique pour les SEVESO, impose des plans de prévention des risques dans les PLU.

lire la loi

Août 2003: des convois de plutonium toujours sur Montigny et Voisins

C'est l'édition du "Parisien YVELINES Matin" du vendredi 21 février qui avait relayé l'information en provenance de l'association GREENPEACE. Deux fois par semaine, généralement le mardi et le mercredi, un camion de dix conteneurs remplis de 15 kilos de plutonium quitte l'usine de LA HAGUE dans la MANCHE pour se rendre à celle de MARCOULE dans le GARD.

Ce convoi traverse plusieurs départements dont celui des YVELINES, notamment à travers SAINT-QUENTIN EN YVELINES empruntant la RD 36 pour se rendre à SACLAY.

Le numéro du 26 août revient sur cette information.dans la mesure où le français jugé pour terrorisme à Rabat a avoué avoir envisagé de s'attaquer à ces camions.

C'est donc de petites bombes atomiques qui circulent ainsi proches des habitations sur des axes très circulés, alors que la voie maritime serait probablement moins risquée.

retour page

Juin 2003: Métaleurop aussi à Trappes

L'affaire de l'usine Metaleurop à Noyelles-Godault est révélatrice de l'importance de la prévention en matière de sites et sols pollués. L'industriel en faillite laisse 830 salariés sans emploi mais aussi une région contaminée par cent ans de rejets de plomb, cadmium, et zinc.

Cette affaire nous rapelle que la zone industrielle de Trappes accueille aussi une usine Métaleurop. Lors de l'enquête publique, l'association avait saisi les maires asini:

"L'association se permet de vous alerter au sujet de l'enquête citée en objet, qui s'est déroulée entre le 9 mai et le 10 juin, dans une période où les esprits étaient mobilisés par les élections municipales.

Elle a étudié de très près ce dossier et a rencontré plusieurs fois le Commissaire enquêteur. De ce travail, l'association a constaté des risques importants en terme de pollution de l'air et de l'eau et des manquements aux normes en la matière.

Encore plus grave, la société est une entreprise à hauts risques au regard des produits stockés et manipulés (métaux lourds: cadmium, mercure,.. et gaz et autres produits dangereux: chlore, dioxines,...)

Sans vouloir être alarmiste, l'association est vigilante. Elle craint que la réglementation ne soit pas respectée et que la prévention des risques soit insuffisante".

Ces courriers sont restés sans réponse. 9 ans après cette enquête publique, l'association se propose de "retourner aux nouvelles".
retour page

Mars 2003: Après AZF, l'usine de Billy-Berclau

L'accident grave de NITROCHIMIE de Billy-Bercalu dans le Pas de Calais qui s'est produit vendredi 28 mars et celui d'AZF démontrent que les usines classées SEVESO sont de véritables roulettes russes malgré les propos rassurants et les mesures de sécurité prises.

Il semble que cette usine était connue pour appliquer des précautions draconiennes. Les différents ateliers étaient séparés et la fabrication automatisée.

Lors de l'accident, 4 personnes ont trouvé la mort. Le bilan aurait pu être plus lourd dans la mesure où les habitations sont situées à 200 mètres de l'usine, que des vitrines ont été brisées à plus d'un kilomètre et que l'explosion a été ressentie à plus de 15 km de distance et fait des dégâts dans un rayon d'un km alors que le rayon de protection de la population prévue par la réglementation est de 800 mètres. La question du stockage trop important de matières explosives dans l'usine est posée.

Ce tragique accident ne peut que renforcer notre action à l'encontre de l'usine SNECMA à VOISINS.

retour page

Mars 2003: La construction d'un centre de concassage sur la zone industrielle de Trappes annulée par le tribunal de Versailles

L'association s'était vivement inquiétée du projet de la société PARIDU-LETOURNEUR d'exploiter dans la zone industrielle de Trappes d'un centre de valorisation de mâchefers et de concassage de résidus de bétons. Elle avait activement participé à l'enquête publique qui s'était tenu en 1997 rendant un mémoire dénonçant les risques de dissémination des mâchefers et les risques de pollution du centre

Malgré les réserves du commissaire enquêteur, le préfet avait donné son autorisation pour exploiter à la société par un arrêté du 14 août 1998. Cet arrêté a fait l'objet d'une demande d'annulation par la commune de TRAPPES qui craignait, comme nous, les risques de pollution, notamment olfactives et dûs au bruit pouvant indisposer les habitants.

Le tribunal administratif de Versailles a rendu son jugement le 17 décembre 2002 (affaire n°991500). Il a décidé d'annuler l'arrêté au motif de l'incomplétude de l'étude d'impact.

La contribution de l'association à ce dossier a donc été payante.

retour page

Février 2003: Des convois de plutoniom traversent VOISINS

C'est l'édition du "Parisien YVELINES Matin" du vendredi 21 février qui a relayé l'information en provenance de l'association GREENPEACE. Deux fois par semaine, généralement le mardi et le mercredi, un camion de dix conteneurs remplis de 15 kilos de plutonium quitte l'usine de LA HAGUE dans la MANCHE pour se rendre à celle de MARCOULE dans le GARD.

Ce convoi traverse plusieurs départements dont celui des YVELINES, notamment à travers SAINT-QUENTIN EN YVELINES empruntant la RD 36 pour se rendre à SACLAY.

C'est donc de petites bombes atomiques qui circulent ainsi proches des habitations sur des axes très circulés.

Le journal publie une carte de l'itinéraire suivi

retour page

Février 2003: Exercice d'alerte d'accident majeur au Lycée Emilie de Breteuil à MONTIGNY

Jeudi 6 février, le lycée Emilie de Breteuil s'est livré à une simulation dans le cadre du plan SESAM. Ce plan est un plan d'organisation des secours dans un établissement scolaire pour faire face à un accident majeur, plus particulièrement de nature industriel. Pour cette simulation, il s'agissait du renversement d'un camion sur une bretelle de la RN 10 proche du lycée, camion contenant de l'ammoniac liquéfié. Un gaz particulièrement toxique.

Selon la réglementation, le chef d'établissement doit pouvoir organiser les secours. Une alarme spécifique se déclenche dans le cas d'une telle alerte et donne le signal pour mettre en place les moyens de secours et de survie comme prévus dans le plan.

En l'espèce et dans l'attente des secours, chaque classe doit se confiner et procéder au calfeutrage des fenêtres.

Pour en savoir plus sur les plans SESAM

retour page

Février 2002: Exercice de confinement près d'une SEVESO à Gargenville

Un exercice de secours grandeur nature a été mené jeudi 14 février à proximité d'une des quatre usine SEVESO des Yvelines. Situé à Gargenville, la raffinerie Elf-Antar représente un des plus important dépôt d'hydrocarbure d'Ile de France et de stockage souterrain de GPL. A proximité, de nouveaux lotissements et plus de 3 000 élèves scolarisés dans 6 établissements.

2 autres communes sont concernées outre Gargenville: Porcheville, Issou

Le PPI (Plan Particulier d'Intervention) donne la procédure à suivre en cas d'alerte.Méconnu des habitants, il donne la conduite à tenir. Le 14 février fut donc une découverte de son existence par les habitants et les enseignants. Ces derniers ont fait connaissance du plan SESAM: (Secours dans les Etablissements Scolaires face aux Accidents Majeurs).

Il aura donc fallu la catastrophe d'AZF pour que les mesures d'information du public se fassent et que les habitants prennent conscience des errements des autorités sur ce sujet.

retour page

Septembre 2001: Catastrophe à l'usine AZF à TOULOUSE

Deux jours après l'explosion de l'usine AZF, Toulouse panse ses plaies et s'interroge sur une catastrophe qui relance la question de la sécurité des sites industriels sensibles. L'explosion, vendredi dernier, du complexe chimique du groupe TotalFinaElf a fait 29 morts et 2.442 blessés.

Les autorités privilégient toujours la thèse de l'explosion accidentelle d'un silo renfermant 300 tonnes de nitrate d'ammonium.

Le site de la catastrophe offre l'aspect d'un paysage lunaire. Le souffle de l'explosion, d'une violence inouïe, a dévasté les rues environnantes et plusieurs quartiers de Toulouse à plusieurs kilomètres à la ronde.

La question du renforcement de la loi de 1987 sur la sécurité civile, qui permet de geler l'urbanisation autour de nouvelles installations classées "Seveso" et présentant des risques élevés se pose avec force après cette tragédie.

voir la position de l'association

Les SEVESOS dans les Yvelines

retour page

Mars 2001: Plainte contre le nuage de Tchernobyl

Depuis 8 ans, l'association Espoir à Tchernobyl à Voisins apporte une aide concrète aux enfants touchés par la catastrophe de Tchernobyl survenue le 26 avril 1986. Elle accueille des enfants convalescents dans des familles françaises pour des séjours de 3 semaines, entreprend des collectes pour les enfants biélorusses et organise la formation des médecins.(Tél: 01 30 43 75 94).

Mais la France n'a pas été épargnée par cette catastrophe.

Une plainte contre X portée par 51 malades et deux associations vient d'être déposée, pour qu'enfin toute la lumière soit faite sur l'attitude des autorités françaises après le passage du nuage radioactif de Tchernobyl.

En France, le nucléaire est un sujet tabou. Il aura fallu attendre 15 ans pour que des malades de la thyroïde se regroupent et posent des questions sur le fameux nuage qui s'était soi-disant arrêté à nos frontières. Et pourtant, dès le mois de mai 1986 en Corse, du lait avait été mesuré à un taux considérable de radioactivité 10 jours après le passage du nuage, et le docteur Fauconnier signalait, dès le mois de juin, une recrudescence de consultation sur les problèmes thyroïdiens.

Puis des cartes sont apparues montrant que l'Est de la France et la Corse avaient été beaucoup plus touchés que le reste du territoire. Les cartes se sont précisées en montrant la contamination différenciée par zones en fonction de la pluie. Puis les enfants de Tchernobyl ont été massivement victimes de cancers de la thyroïde particulièrement agressifs. Et le nombre de cancers s'est révélé trop élevé pour n'être dû qu'à un meilleur dépistage, comme les autorités voulaient le faire croire.Le rapport commun de l'Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire et de l'Institut National de Veille Sanitaire sur les conséquences de Tchernobyl en France montre par ailleurs que les enfants sont bien un groupe à risque pour les cancers de la Thyroïde car ils prennent des doses très supérieures aux adultes. Il indique aussi une augmentation régulière et continue de ces cancers en France qui, de 1975 à 1995, ont été multipliés par 5 chez les hommes et par 2,5 chez les femmes. La question fondamentale aujourd'hui est de savoir pourquoi aucune mesure n'a été prise pour limiter la consommation d'aliments contaminés en France, alors que nos voisins interdisaient légumes et laitages radioactifs pour protéger la santé de leur population. Curieusement d'ailleurs, l'augmentation des cancers de la thyroïde observée en France ne se retrouve pas chez nos voisins européens.

Pour en savoir plus

retour page

Décembre: L'usine d'incinération de Sonchamps présente moins de rejet de dioxines et de furanes

Un arrête préfectoral a imposé à la société national de récupération en charge de l'usine d'incinération de Sonchamps de procéder à la mise en place de filtres des émanations de dioxines et de furanes. Les résultats des analyses qui suivent cette installation montrent l'utilité de ces filtres.L'ACURDI, Associztion contre l'usine de retraitement des déchets industriels reste vigilante. et pose aussi la question de la qualité des eaux rejetées, de la pollution olfatives et sonores.

retour page

Novembre 20001: Dossier Départemental des Risques Majeurs

Le dossier départemental des risques majeurs a pour objectif d'identifier et de prendre en compte les risques majeurs, naturels, technologiques ou liés à l'activité humaine ainsi que de décrire des mesures simples et immédiates de protection individuelle. Il s'agit d'un recensement et non pas d'un document opérationnel, d'où son caractère relativement simplifié. Il a été élaboré pour la plus grande partie par compilation de données connues et publiées et dont la plupart ont fait l'objet d'arrêtés préfectoraux.

Il est accessible sur le site de la Préfecture des Yvelines

retour page

21 septembre: Bilan de fonctionnement des installations classées

Par un arrêté en date du 21/09/2000, le ministère de l'environnement a demandé aux titulaires d'uen autorisation de réaliser un bilan de fonctionnement de leurs installations classées et de l'adresser au Préfet.Il s'agit d'une évaluation sur les conditions d'utilisation de l'installation. .

retour page

30 mai 2000: Yprema, installation de concassage est installé depuis 1992 le long de la RN 10 et de la voie férrée. Elle a demandé récemment une extension de son activité. Pour éviter une telle extension et dissuader la société de poursuivre ces activités, la commune de Montigny et le SAN ont modifié, en octobre 1997, le Plan d'Occupation des sols de la Commune en durçissant le réglement de la zone où est implanté l'entreprise.

Le tribunal administratif de Versailles, saisi par la société, vient d'annuler la modification estiamnt qu'il s'agit en l'espèce d'un détournement de pouvoir.

La commune de Montigny a décidé de faire appel.

Ce type de site peut constituer une double pollution: pollution de l'air avec la dissémination de poussière et pollution de la nappe phréatique par infiltration des eaux de pluie délavant des gravats d'origine diverse.

Certes, le site fait l'objet d'une autorisation légale de la préfecture et respecte probablement les normes en vigueur mais ces normes sont-elles adpatées aux exigences de santé publique qui sont attendues par la population ?

retour page

9 mai-9 juin: Le POS de Voisins est à nouveau en cours de modification. La présente modification avait conduit l'association à saisir le tribunal administratif (voir Installation à risque et POS) pour faire rétablir la clause qui évitait une installation à risque sur la commune. La commune estimait qu'elle devait mettre en conformité son POS avec la réglementation.

Sur ce point , le tribunal estimait nos moyens de droit non fondés pour faire annuler la décision de la commune. Un autre moyen proposé par une autre association fit finalement annuler toute la procédure de modification.

Trois ans après, la commune repropose une modification du POS portant sur diverses choses mais ne remet plus en cause la fameuse clause des installations à risque.

Ce qui était impératif en 1997 ne l'est plus en 2000. Comprenne qui pourra !

Par contre, une des modification propose la création d'une aire de jeux pour les jeunes à une centaine de mètre de la seule installation à risque de la commune.

retour de page

L'actualité des activités industielles à risque sur les Yvelines