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suite
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du classique au rayonnant |
à la transformation des fenêtres, de gothique classique en
rayonnant
à transformation des chapiteaux et du triforium, de gothique classique
en rayonnant
à la flèche de la cathédrale de SENLIS
à la rose du croisillon nord de Notre-Dame de PARIS
à la façade de la cathédrale de WELLS
Dates :
Comme il est usuel nous faisons partir le gothique dit "rayonnant"
de la reconstruction du choeur de Saint-Denis, c'est-à-dire à
partir de 1231, du moins pour ce qui concerne l'évolution française.
On peut accorder généralement à ce style jusqu'à
la fin du 13ème siècle, mais il cédera parfois la
place plus rapidement puisque, par exemple, la façade de la cathédrale
de Strasbourg qui relève selon nous du stade suivant du gothique,
a été édifiée à partir de 1275.
Repère :
Dans le développement de la complexité de la société
humaine, la société
de cette époque se situe dans le "cycle de l'organisation" qui
fonctionne "en classement". Elle correspond à la dernière
étape de ce cycle, avant l'étape spéciale dite "d'intercycle"
qui préparera l'avènement du "cycle du noeud".
Fonctionner en classement,
cela signifie pour l'architecture et les arts plastiques, fonctionner
de façon "rassemblée / séparée" : les 4
paradoxes associés sont séparables, c'est à dire que
chacun est repérable pour lui-même "à l'état
pur de son expression", et ils sont simultanément rassemblés
à plusieurs sur un même effet plastique, c'est-à-dire
que la même forme sert plus ou moins selon ses endroits à
exprimer aussi bien un effet paradoxal que l'un ou plusieurs des trois
autres.
Les quatre paradoxes d'état
associés dans l'art gothique rayonnant sont :
"intérieur / extérieur", "un / multiple", "regroupement
réussi / raté" et "fait / défait" [voir
le tableau qui les regroupe].
La musique qui utilise la même association de paradoxes est celle de l'époque précédant le gothique rayonnant : elle correspond à la musique dite de l'École de Notre-Dame qui recouvre approximativement la période 1160-1250.
Un effet analytique
exprime isolément chacun des deux aspects du paradoxe, tandis qu'un
effet synthétique suggère ce qu'il y a de paradoxal
dans le fait de ressentir simultanément ces deux aspects [revoir
l'explication de ces notions].
Avertissement
:
Il est rappelé qu'en plus des 4 paradoxes "d'état"
qui sont analysés ici, il existe plusieurs paradoxes "de transformation" qui ne sont pas envisagés pour le moment dans les analyses de cette partie du site.
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suite : la transformation du classique en rayonnant |
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