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tableau
complet
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tableau
simplifié
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la diagonale de la musique | |
la diagonale de l'architecture et des arts plastiques | |
le cycle du point fonctionne en noeud | |
le cycle du classement fonctionne en point | |
le cycle de l'organisation fonctionne en classement | |
le cycle du noeud fonctionne en organisation |
Si l'on examine le cas
de l'architecture et des autres arts visuels :
- au cycle du noeud (colonne 3), puisque le fonctionnement est en organisation
(ligne 2), on tombe sur le paradoxe intérieur / extérieur .
Dans le texte correspondant on
a expliqué que ce paradoxe signifie que la dynamique de l'organisation
est telle à cette étape là de la complexité,
que toute partie de l'organisation se réfère à l'existence
du tout de l'organisation, parce que le tout de l'organisation a enfin
acquis une structure repérable en elle-même, ce qui est précisément
l'acquis de cette étape. Dans le fonctionnement d'une oeuvre d'art
visuelle, cela signifie que l'un des 4 paradoxes associés prend
la place du "tout" tandis que les 3 autres prennent la place des parties.
En quelque sorte, l'un des 4 paradoxes organise les 3 autres à son
service. On a aussi expliqué cela
en disant que l'un des paradoxes est dominant et qu'il s'asservit les 3
autres.
- au cycle de l'organisation (colonne 2), puisque le fonctionnement
est en classement (ligne 1), on tombe sur le paradoxe rassembler / séparer .
Dans le texte correspondant on
a motivé ce paradoxe. Dans le fonctionnement d'une oeuvre
d'art visuelle, cela signifie que les 4 paradoxes associés sont
séparés, c'est à dire chacun repérable de façon
individuelle (et non pas mixés entre eux comme dans le fonctionnement
en organisation), et qu'ils sont aussi parfois rassemblés à
plusieurs sur un même effet visuel (et non pas supportés chacun
par un effet indépendant comme dans le fonctionnement en point).
Dans ce fonctionnement chacun des paradoxes peut donc être lu séparément
ou bien rassemblé avec les autres.
- au cycle du classement (colonne 1), puisque le fonctionnement est
en point (ligne 0), on tombe sur le paradoxe entraîné / retenu .
Dans le texte correspondant on
a motivé ce paradoxe. Dans le fonctionnement d'une oeuvre
d'art visuelle, cela signifie que chacun des 4 paradoxes associés
peut nous retenir, mais que sa lecture, par le fait de l'imbrication des
effets sur les formes, nous entraîne à en lire un autre. Les
4 effets sont bien isolables, chacun sur un effet précis (caractère
ponctuel), mais comme aucun n'est en situation préférentielle,
nous hésitons sans arrêt pour poser notre regard, et nous
sautons sans arrêt de la lecture de l'un à la lecture de l'autre.
rappel : dans la "brève histoire de l'art", à l'occasion
de l'analyse de la gravure sur roc de Bohuslän, il
a été expliqué la différence entre
le fonctionnement des images dans le cycle du classement et dans le cycle
de l'organisation.
- au cycle du point (colonne 0), puisque le fonctionnement est en noeud
(ligne 3), on tombe sur le paradoxe un / multiple .
Dans le texte correspondant on
a motivé ce paradoxe. Dans le fonctionnement d'une oeuvre
d'art visuelle, cela signifie que les 4 paradoxes associés produisent
exactement le même effet, c'est à dire que l'effet produit
est en quelque sorte "ce qu'ils ont en commun". De la sorte, on peut aussi
bien lire qu'il y a 4 effets rassemblés sur un même effet
ou bien lire qu'il n'y a qu'un seul effet. Ce type de fonctionnement ne
se rencontre qu'à partir de la période contemporaine et il
n'en est pas donné d'exemple dans l'état actuel de ce site.
Si l'on examine maintenant
le cas de la musique :
- au cycle du noeud (colonne 3), puisque le fonctionnement est en organisation
(ligne 2), on tombe d'abord sur le paradoxe intérieur / extérieur .
Le degré de maturité du fonctionnement de la musique ayant
une étape de retard (voir l'explication),
on recule sur le paradoxe même / différent .
Dans le texte correspondant on
a expliqué que ce paradoxe signifie que la dynamique de l'organisation
est telle à cette étape là de la complexité,
que les petites organisations se groupent à plusieurs dans une organisation
de plus grande échelle. Dans le fonctionnement de la musique depuis
la Renaissance, cela signifie que l'un des 4 paradoxes associés
prend la place de l'organisation de grande échelle qui englobe en
elle les 3 autres paradoxes. À la différence de l'architecture
qui fonctionne , l'effet
principal ne dialogue pas directement avec les 3 autres qui servent à
le faire valoir, mais il est plutôt l'équivalent de leur regroupement
à plus grande échelle. Dans les faits, cela signifie que
l'effet principal est entendu isolément et "à l'état
pur" dans l'allure d'ensemble de la musique, tandis que les trois autres
se mélangent véritablement entre eux, se déforment
mutuellement pour réaliser en commun des effets "mixtes" qui sont
sans cesse renouvelés par la contribution toujours changeante de
chacun. On peut aussi dire que l'effet dominant impose son allure d'ensemble
à la musique, le moule auquel elle doit constamment se plier, tandis
que les trois effets subordonnés sont ce qui donne la vie à
cette musique, par leur mélange en équilibre toujours instable
et aux combinaisons qui en résultent et qui sans cesse se modifient.
Dans un autre texte on a expliqué
comment l'addition de 3 effets permet d'en obtenir un quatrième
qui résume leur mélange. Dans tous les textes récapitulant
les phases : du point, du classement,
de l'organisation et du noeud,
les additions montrant commun chacun des 16 paradoxes se construit à
l'aide de 3 autres paradoxes, sont en fait l'équivalent de ce qui
se passe dans la musique pour chacune des 16 étapes correspondantes
de l'histoire de la musique depuis la Renaissance.
- au cycle de l'organisation (colonne 2), puisque le fonctionnement
est en classement (ligne 1), on tombe d'abord sur le paradoxe rassembler
/ séparer . Le degré
de maturité du fonctionnement de la musique ayant une étape
de retard (voir l'explication), on recule
sur le paradoxe homogène / hétérogène .
Dans le texte correspondant on
a motivé ce paradoxe. On rappelle que ce fonctionnement correspond
à l'écoulement l'une sur l'autre des couches laminaires d'un
liquide. Si chaque effet produit par la musique correspond à l'une
de ces couches, on en déduit que les quatre effets vont s'appuyer
en permanence les uns sur les autres, sans jamais que l'un ne se décolle
des autres, mais aussi sans jamais qu'ils ne se mélangent entre
eux. Cela signifie qu'à tout moment on peut entendre les 4 effets,
mais qu'on les entend chacun distinctement, "à l'état pur",
sans qu'ils soient combinés entre eux pour produire à plusieurs
un effet mixte comme cela se produit dans la musique de la Renaissance.
Ce type de fonctionnement est celui de la musique jusqu'à l'Ars
Nova du XIVème siècle. C'est lui qui correspond pour l'essentiel
aux analyses musicales qui sont données sur ce site dans la "théorie
cantique".
- au cycle du classement (colonne 1), puisque le fonctionnement est
en point (ligne 0), on tombe d'abord sur le paradoxe entraîné
/ retenu . Le degré
de maturité du fonctionnement de la musique ayant une étape
de retard (voir l'explication), on recule
sur le paradoxe du centre à la périphérie .
Dans le texte correspondant on
a motivé ce paradoxe. Ce moment de la société
correspond à des périodes préhistoriques dont nous
n'avons pas de possibilité de connaître la musique, il n'est
donc pas de vérification possible sur la pertinence de notre explication.
Si nos réflexions sont justes, cela peut signifier que la musique
de cette époque fonctionnait à l'aide d'effets isolés
qui se succédaient en s'enchaînant l'un derrière l'autre,
puisque appliqué à la musique le paradoxe du centre à
la périphérie peut vouloir dire : des effets d'intensité
semblable les uns à la suite des autres, comme le réseau
régulier d'atomes présente des atomes semblables les uns
à la suite des autres. Les effets musicaux devaient alors être
plus isolés les uns des autres que les effets visuels dans le fonctionnement
de type .
- au cycle du point (colonne 0), puisque le fonctionnement est en noeud
(ligne 3), on tombe d'abord sur le paradoxe un / multiple .
Le degré de maturité du fonctionnement de la musique ayant
une étape de retard (voir l'explication),
on recule (ici cela signifie on passe à la dernière colonne)
sur le paradoxe relié / détaché .
Dans le texte correspondant on
a motivé ce paradoxe. Dans le fonctionnement de la musique,
cela signifie que les 4 paradoxes associés sont groupés en
permanence dans le même effet (c'est leur aspect imbriqués,
reliés), tout en se signalant chacun tour à tour plus particulièrement
(c'est leur côté détachés) : ils vibrent ensemble,
et en même temps chacun se détache. Ce fonctionnement commence
à se rencontrer dans une partie de la musique contemporaine, et
pour mieux montrer sa spécificité on en donnera un exemple
dans une version prochaine du site.
Pourquoi un décalage
différent avec les arts visuels et avec la musique ?
L'explication de ce décalage est donné dans cet autre
texte : différence et décalage entre
architecture et musique
Cas des paradoxes de transformation ?
Un tableau diagonal similaire pourrait être établi, mais avec des décalages différents. L'explication complète, mais certainement un peu aride,
est accessible par ce lien
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