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tableau des 16 paradoxes
tableau des diagonales fonctionnelles 
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le chant grégorien

 théorie cantique
 
 
accès direct :
    au tableau qui résume l'évolution de la musique et de l'architecture pendant le moyen-âge

     au chant grégorien
     au style de Saint-Martial (du milieu du 11ème siècle au milieu du 12ème)
     au style de l'école de Notre-Dame (du milieu du 12ème siècle au milieu du 13ème)
     à l'Ars Antiqua - le Manuscrit de Montpellier (autour du milieu jusqu'à la fin du 13ème siècle)
     à l'Ars Nova - Gloria de la Messe de Tournai (14ème siècle)
     à la musique Renaissance - Requiem d'Ockeghem (15ème siècle)
 
 

         À part quelques pointes d'intérêt toutes récentes vers la musique baroque du XVIIème siècle, pour l'essentiel la culture musicale de notre époque commence avec Bach et Vivaldi, c'est-à-dire vers le début du XVIIIème siècle. Si l'on traduit cela en peinture, c'est comme si rien d'intéressant n'existait avant Watteau et Chardin : ni Rambrand, ni Titien. Pas de Sixtine de Michel-Ange, et bien sur pas de Joconde de Léonard de Vinci. Piero della Francesca, Fra Angellico et Ucello, perdus dans le fin fond du XVème siècle, seraient aussi peu connus que sont peu jouées aujourd'hui les musiques de Guillaume Dufay et de Jean Ockeghem. Quant à Giotto, il serait connu comme on connaît la musique de Guillaume de Machaut.
         Pour comparer à l'architecture, on doit bien entendu faire comme si le Parthénon et autres antiquités n'existaient pas, mais on ne peut en vouloir aux musiciens si la musique ne se conserve pas comme se conserve la pierre, et s'il n'est plus possible d'entendre ce que les humains de l'antiquité ou de la préhistoire entendaient. Mais la musique du IVème siècle au moins est conservée par écrit, et l'on fait pourtant comme si tout ce qui s'est fait en musique depuis l'époque de l'architecture carolingienne puis romane jusqu'au baroque n'existait pas. Exit les cathédrales gothiques et les Châteaux de la Loire qui font en France le pain quotidien du tourisme.

         Mais la peinture ancienne flatte par sa capacité à représenter la réalité, et l'architecture ancienne flatte par sa capacité à impressionner par sa technicité (comment ont-ils pu construire si haut ?) ou par son faste. La musique ancienne n'a pas de telles ressources pour nous mettre en sympathie et nous attirer vers elle, alors nous buttons directement sur un obstacle majeur : la musique des périodes anciennes ne s'écoute pas avec la même disposition d'oreille que la musique des périodes plus récentes, elle ne réclame pas la même attention d'écoute. En un mot elle ne fonctionne pas pareil, et nous ne sommes tout simplement pas habitués à son mode de fonctionnement spécifique.
         C'est à "faire entendre" la musique des périodes anciennes que nous allons nous attacher ici, en décortiquant précisément ce que ce fonctionnement a de spécifique.
         Dans le "tableau des fonctionnements" on indique que, du moins jusqu'à la Renaissance, cette musique fonctionne comme coule un fluide "homogène / hétérogène", alors que nous sommes plutôt habitués à écouter la musique qui fonctionne en tourbillons "qui sont les mêmes à différentes échelles".
 
         La musique de cette époque étant peu représentée dans les discothèques personnelles, et pour permettre de minimiser le coût d'achat pour ceux qui voudraient se procurer les disques d'où sont extraits les morceaux analysés, ils sont tous choisis dans un coffret assez répandu et assez bon marché.
         Il s'agit du coffret "Les Très Riches Heures du Moyen Age - A Medieval Journey" édité par Harmonia Mundi (Numéro de catalogue  HMX 290649.54  accès à sa présentation sur le site d'Harmonia Mundi).
         On donnera au fur et à mesure les références propres du disque concerné inclus dans ce coffret.
 
         Bien entendu l'écoute des morceaux analysés est préférable pour bien comprendre les développements qui suivent, mais elle n'est pas absolument indispensable.
         Les extraits choisis ont été sélectionnés par leur caractère représentatif du style spécifique de leur époque, et ce qui s'y passe à l'écoute sera toujours "montré" par des croquis qui pourraient tout aussi bien valoir pour d'autres morceaux de musique équivalents.
 
 

Remarque concernant l'évolution du site


Dans la partie du site intitulée "une histoire de l'art", vous pouvez maintenant consulter le tableau général de l'évolution de la musique occidentale [il s'ouvre dans une fenêtre séparée qui lui est réservé], dans lequel l'évolution du chant grégorien à la musique du 16e siècle correspond aux étapes numérotées de C0-31 à D0-12.

Les analyses de la "théorie cantique" ne correspondent qu'aux paradoxes situés dans la partie droite de ce tableau, ceux qui sont appelés les paradoxes "d'état". La partie gauche correspond à l'évolution des paradoxes dits "de transformation".
Ces quelques remarques permettent de compléter facilement les analyses de la "théorie cantique". Elles sont extraites de la partie du site intitulée "une histoire de l'art" qui traite spécialement de la musique. Mises à part ces quelques remarques que je conseille de consulter, le reste de ce texte est très abstrait et il n'est pas conseillé pour une première approche. 

Notez qu'à la fin de chaque analyse, un lien permettra de rejoindre ces remarques.

 

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