Jeudi 21 août : l'île de Korčula
Grand jour, nous prenons
notre 1er ferry ! Le rituel du sac
isotherme achevé, nous partons vers les 9h30
pour un ferry à 11h à Orebic
(prévoir une bonne demi-heure d’avance,
voire 3/4 d’heure). En arrivant, nous prenons tranquillement
nos billets (environ 105kn/personne A/R avec une voiture, soit moins de
15€) dans un petit cabanon contre la plage (à gauche quand vous êtes
face
à la mer) et patientons jusqu’au feu vert pour garer la voiture dans le
ventre du ferry. Nous nous plaçons sur le ponton, visiblement du
mauvais côté puisque la fumée du moteur du bateau se dirige
dangereusement vers nous… rapidement insupportable ! Un conseil donc :
penser à vérifier le sens de marche du bateau...
La
traversée dure une petite quinzaine de minutes. Une fois sur l’île nous
roulons jusqu’à la ville
de Korcula dont les fortifications datent des
XIIIème et XVème siècles.
Contrairement à Dubrovnik, la population est
tout à fait supportable, les coins d’ombre nombreux et la ville tout
simplement magique !
Visiter, acheter des souvenirs (leurs bijoux sont somptueux) dans les nombreuses boutiques, déambuler dans les rues pavées, boire un verre sur une terrasse, nous nous en sommes donnés à cœur joie. Nos objectifs s’en souviennent !!
Nos coups de cœur :
- les ruelles, leurs pavés, les balcons des maisonnettes, les arcades, les coins de verdure, tout est magique dans cette ville aux allures d’Eldorado, dont le plan des rues suit une ingénieuse disposition en arêtes de poissons,
-
l’église tout contre la maison de Marco Polo et ses sculptures d’apôtres en bois massif disposées sur les murs : d’une beauté surréaliste ! Chacun d’entre eux tient en main un instrument désignant sa profession (une faux pour l’agriculteur, une équerre pour l’architecte…),
- les détails architecturaux et ornements de façade insolites, en particulier les motifs des musiciens, traditions de l’île.
De retour sur la
presqu’île de Peljesac, nous nous arrêtons devant le producteur de
poissons de Janjina visiblement
encore ouvert (il est plus de 21h !). De nombreux ouvriers s’affairent
au tri du poisson frais et nous hésitons à passer la porte. On
nous fait signe d’entrer. Nous ne tardons pas à choisir trois beaux
poissons à chair blanche (80kns au total, donné !) qui constitueront
notre dîner,
préparés en filets avec talent et grande virtuosité par Nikko à l’aide
de son Opinel de compétition. Le tout saupoudré d’aromates "made in
Caro".
Peut-être le moment
gustatif le plus exaltant du voyage ! Un grand Merci à Nikko !