Mercredi 27 août : les Îles Kornati
Selon la légende, Kornati serait né de l’union entre Poséidon et une des nymphes de Zeus. Zeus l’ayant appris déchaîna sa colère sur le couple.
Mais Poséidon sauva son amour en l’entraînant au fond de la mer.
Les îles Kornati sont un
groupe d'environ 130 îles, îlots et récifs
sur une mer bleue profonde de l'Adriatique couvrant un secteur
d'environ 64kms carrés. L'archipel Kornati est en Dalmatie, une région
côtière de la Croatie juste entre les villes de Zadar et Sibenik. La
plus grande île est Kornat dont l'archipel porte son nom.
Le
bateau suit un parcours convenu entre les îles constituées de
rochers blancs et de falaises. Un peu avant l’heure du déjeuner nous
avons droit à des sandwichs puis nous faisons escale sur une île pour
le repas.
Nous disposons d'une demie
heure avant le déjeuner. Nous tentons une
visite de
l’île improvisée mais notre élan est vite coupé par les cris d’une
dame, tenancière du seul et unique rade de l’île (celle-ci est
par ailleurs déserte). Elle nous signifie avec une amabilité toute
croate
(!) que nous
sommes uniquement autorisés à suivre un chemin tout tracé à
droite de l’île pour visiter (il y
aurait des serpents de l’autre côté).
Nous obtempérons et faisons quelques photos de la vue de l’île sur le
littoral et prenons un peu l’air frais. Après avoir déjeuné de poissons
(à volonté) et d’une côte de porc (mais pas de dessert !) nous
repartons et faisons une pause sur un lac salé. Après une
petite
baignade (le lac n’est pas profond) nous nous dirigeons vers les
falaises, non loin de là. Une vue majestueuse s’offre alors à
nous.
Quelques
macros de fleurs
plus tard nous voilà repartis sur notre petit
bateau et prêts à en découdre avec un groupe d’autrichiens très imbibés
et fort peu courtois avec la dulcinée de Nikko, qui reste
exceptionnellement zen
pour l’occasion. L'affrontement physique est évité de justesse : Nikko
se voyait déjà
bien jeter hors du bateau le sombre abruti qui donnait assez l’air de
se payer sa tête.
Nous nous réfugions alors sur le ponton du haut où nous avons
la joie de
retrouver une française à la "beaufitude affirmée" qui essaie
de "copiner" avec Caro depuis la
pause déjeuner (et qui s’est incrustée à nos côtés avec ses deux
chérubins car "pour une fois
qu’il y a des français !"... no comment). Une perle nous
reste de cet, encore, très grand moment : "Les filles ont les ongles et
les cheveux longs !", l’entendons-nous dire à sa fille qui se
ronge les ongles. J’en déduis que Caro n’est pas tout à fait une
femme.
Enfin à terre, nous avons hâte de quitter la bande d’autrichiens ivres et notre beauf de copine. Pour nous récompenser nous décidons, pour notre dernier soir dans la ville, de dîner au délicieux restaurant de fruits de mer devenu notre QG. Le Konoba Vapor (cf. Biograd) sur le port qui propose des spécialités locales et maritimes à prix très raisonnables (30kn le plat, soit 5€). Comme pour le déjeuner de la veille, nous nous régalons de poulpes et d’un pavé de thon en sauce (à l’huile du pays, une merveille !). Nous nous baladons une dernière fois sur le port et rentrons enfin à notre studio.