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Trucs et astuces
by nous :

> Dans le bateau
Prévoir de s'asseoir au RDC (de préférence) afin de profiter de l'ombre (il fait plus de 40° au soleil en été).

> Équipement pour
   l'excursion
"Traditionnel" : méduses (chaussures en plastique), appareil photo, thermos, et maillot de bain pour les escales (plongeons en pleine mer, pause dans un lac salé...).

Mercredi 27 août : les Îles Kornati


Levés tôt, une fois n’est pas coutume, pour nous propulser à Pakostane et prendre notre bateau en partance pour les îles Kornati. Le bateau est conforme à ce qui est prévu, petit, une contenance de quarante personnes tout au plus. On nous propose d'emblée un apéro à l’eau de vie du cru (il est 9h du matin) puis tout au long du trajet des gâteaux secs et des boissons.

Selon la légende, Kornati serait né de l’union entre Poséidon et une des nymphes de Zeus. Zeus l’ayant appris déchaîna sa colère sur le couple.
Mais Poséidon  sauva son amour en l’entraînant au fond de la mer.

Les îles Kornati sont un groupe d'environ 130 îles, îlots et récifs sur une mer bleue profonde de l'Adriatique couvrant un secteur d'environ 64kms carrés. L'archipel Kornati est en Dalmatie, une région côtière de la Croatie juste entre les villes de Zadar et Sibenik. La plus grande île est Kornat dont l'archipel porte son nom. 
Le bateau suit un parcours convenu entre les îles constituées de rochers blancs et de falaises. Un peu avant l’heure du déjeuner nous avons droit à des sandwichs puis nous faisons escale sur une île pour le repas.

Nous disposons d'une demie heure avant le déjeuner. Nous tentons une visite de l’île improvisée mais notre élan est vite coupé par les cris d’une dame, tenancière du seul et unique rade de l’île (celle-ci est par ailleurs déserte). Elle nous signifie avec une amabilité toute croate (!) que nous sommes uniquement autorisés à suivre un chemin tout tracé à droite de l’île pour visiter (il y aurait des serpents de l’autre côté). 
Nous obtempérons et faisons quelques photos de la vue de l’île sur le littoral et prenons un peu l’air frais. Après avoir déjeuné de poissons (à volonté) et d’une côte de porc (mais pas de dessert !) nous repartons et faisons une pause sur un lac salé. Après une petite baignade (le lac n’est pas profond) nous nous dirigeons vers les falaises, non loin de là. Une vue majestueuse s’offre alors à nous. 

Quelques macros de fleurs plus tard nous voilà repartis sur notre petit bateau et prêts à en découdre avec un groupe d’autrichiens très imbibés et fort peu courtois avec la dulcinée de Nikko, qui reste exceptionnellement zen pour l’occasion. L'affrontement physique est évité de justesse : Nikko se voyait déjà bien jeter hors du bateau le sombre abruti qui donnait assez l’air de se payer sa tête. Nous nous réfugions alors sur le ponton du haut où nous avons la joie de retrouver une française à la "beaufitude affirmée" qui essaie de "copiner" avec Caro depuis la pause déjeuner (et qui s’est incrustée à nos côtés avec ses deux chérubins car "pour une fois qu’il y a des français !"... no comment). Une perle nous reste de cet, encore, très grand moment : "Les filles ont les ongles et les cheveux longs !", l’entendons-nous dire à sa fille qui se ronge les ongles. J’en déduis que Caro n’est pas tout à fait une femme. 

Enfin à terre, nous avons hâte de quitter la bande d’autrichiens ivres et notre beauf de copine. Pour nous récompenser nous décidons, pour notre dernier soir dans la ville, de dîner au délicieux restaurant de fruits de mer devenu notre QG. Le Konoba Vapor (cf. Biograd) sur le port qui propose des spécialités locales et maritimes à prix très raisonnables (30kn le plat, soit 5€). Comme pour le déjeuner de la veille, nous nous régalons de poulpes et d’un pavé de thon en sauce (à l’huile du pays, une merveille !). Nous nous baladons une dernière fois sur le port et rentrons enfin à notre studio.