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Trucs et astuces
by nous :

> Parc de Plitvice
Visiter le plus tôt possible, dès 8h30, pour éviter la foule. 4 parcours sont possibles, de 2 à 6 heures.

> Langue 
Le croate parle très peu l'anglais, voire pas du tout, vos mains serviront... 

Lundi 18 août : Plitvice - Peljesac


Levés 5h après une nuit sous la tente où nous avons eu le loisir de compter les moutons mais aussi les gouttes de condensation s'échouant chaque fois avec plus d'insolence sur le bout de nos nez moites pour l'occasion… Lors de son expédition de la veille dans les douches pour filles, Caro avait eu la bonne idée de glaner des informations précieuses auprès d’une campeuse française qui nous déconseillait, notamment, de nous rendre sur le site de Plitvice au-delà des 8h30, à moins d’aimer "l'effet Disneyland". Nikko, qui n'est encore jamais allé au parc de Mickey, devine que la promiscuité avec les autres touristes serait sans doute peu propice à la contemplation dudit site… 

Il est 9h lorsque nous arrivons dans le Parc National des lacs de Plitvice (Plitvicka Jezera). Nous garons notre voiture au parking n°2, idéalement situé entre les lacs supérieurs et inférieurs. À ce moment-là, plusieurs itinéraires de 2h à 6h s’offrent à nous. Le choix est fait pour celui de 3h qui nous semble raisonnable au vu de notre timing serré (arrivée dans la ville de Drace - au sud de la Croatie - dans la soirée !). En fait, ces itinéraires comptent le temps d’une visite à un pas de promeneur neurasthénique… 

Plitvice figure parmi la liste de l'UNESCO dans la section "Héritage Naturel Mondial". Les lacs de Plitvice sont un groupe de seize petits lacs, Proscansko Jezero, le Lac Labudanovac, le Lac Ciganovac, le Lac Galovac, le Lac Kozjak... Ils sont situés sur le plateau Plitvice entre les montagnes de Licka Pljesevica qui culminent à 1640 m, celles de Mala Kapela et celles de Medvedak. Les lacs sont tous séparés par des chutes d’eau provenant des montagnes. Ils couvrent une surface d’environ 2 km2 et débouchent sur la rivière Korana.

Nous admirons donc à travers nos "cailloux" (entendre "objectifs") respectifs les paysages somptueux qui s’offrent à nous : l'azur de l'eau des lacs, la majestés des chutes… Nikko fait ses premiers clichés qualifiés "d’artistiques" par Caro qui peste un peu contre son vieux Reflex numérique dont les capacités techniques semblent plus que jamais atteintes. Nous nous faisons toutefois bien plaisir tout au long du parcours qui longe les abords des lacs, nous prenant en photo tels de bons touristes devant les chutes (vidéo), réalisant des macros de l’eau et de la végétation.
2h et 200 clichés plus tard (on ne se refait pas !), nous commençons à entamer notre retour. La décision est prise de manger sur place un hamburger quelconque (mais peu onéreux : moins de 15 kunas) dans un petit snack en bonne compagnie de nos futures amies les guêpes ! Caro en profite pour perdre le cache de son objectif : elle est décidemment (et déjà) maudite.


Le trajet vers la presqu'île de Peljesac s’avère un enchantement sensoriel dont le point culminant est un coucher de soleil sur les cultures maraîchères du Delta de la Neretva (bien visible depuis la route) et qui sera l’objet des premières prises de vue multiples (avec variations de réglages). Nous avons alors effectué plus des ¾ du trajet. Un ras-le-bol se fait sentir par Nikko, fatigué de suivre les sinuosités des routes montagneuses à lacets et qui prie pour que nous arrivions enfin à Drace.

Après l'avoir contacté sur son mobile, Nico, notre hôte pour les 5 nuits à venir, vient à notre rencontre (comme prévu lors de notre échange email) sur la route principale du petit village de Drace (une cinquantaine d’habitants) et nous conduit à un studio tout à fait équipé... ou presque ! Si vous avez la "bonne idée" de refuser la clim pour faire des économies, le ventilateur reste lui aussi en option ! Et nous découvrons ce soir-là la chaleur assez pesante qui règne dans l’appartement, pauvres de nous !

Peu importe, ce n'est pas ça qui va nous abattre. Nous nous dirigeons vers le centre du pittoresque village à la recherche d’un petit restau convivial. Suite aux recommandations d'un groupe de croates palabrant sur un banc, nous nous installons dans un établissement typique pour déguster : Caro, son plat de pâtes vertes aux fruits de mer, et Nikko, son risotto du pays, arrosés d’une des 2 bières locales : la blonde et douce Ozujsko. La seconde bière nationale, la Karlovacko, est légèrement plus amère que la première. Le rapport qualité/quantité/prix escompté est au rendez-vous pour le plus grand bonheur de notre panse affamée par le dur voyage du jour.

Peu de temps après : dodo bien mérité… avec nos tapis de sol insérés sous le drap entre nous et le matelas, pour déjouer les ressorts qui pénètrent déjà nos côtes. Ah que l’on est bien en Croatie !