Mercredi 20 août : Dubrovnik
Visiter "La Perle de
l’Adriatique" (Dubrovnik,
ainsi surnommée par Lord
Byron) est la mission du jour . Nous avons hâte de découvrir
cette ville
mondialement connue du
sud de la Croatie pour vérifier qu’il s’agit bien d’un des
plus beaux
trésors du pays.
Le départ est lancé vers 11h30, une fois la glacière chargée de vivres,
les pains de glace placés stratégiquement au-dessus, en-dessous, sur
les côtés et à travers de tout ce beau monde (fraîcheur quand tu nous
tiens !) et notre thermos design rempli d’un breuvage aussi frais
qu'exquis (indispensable pour notre survie).
Nous approchons
du village de Ston dont
l’unique curiosité semble être une muraille qui parcourt les
sinuosités de la montagne et dont la longueur serait comparable à celle
de Chine. Quelques kilomètres plus loin, nous sommes subjugués
par un
paysage de rêve. De la route nous pouvons contempler un panorama digne
des films hollywoodiens : un écrin bleu azur sur lequel est posé une
minuscule presqu’île sertie d’eaux turquoises et surmontée d’arbres
bienveillants. Nous en convenons immédiatement : ce lieu enchanteur
accueillera notre baignade du retour !
Nous
arrivons à Dubrovnik
aux alentours de 13h après 1h de trajet. Nous garons notre voiture en
haut de la ville afin d’éviter les nombreux parcmètres du centre ville
(si vous réussissez à trouver une place !). Nous amorçons une descente
via de petites ruelles. Nous marquons un stop dans l’une d’entre elles
pour déguster une salade composée maison. Nous nous faisons
consommés nous-mêmes par de petites bêtes vicieuses et
invisibles ! Il est 14h, il faut maintenant décoller pour voir cette
ville de plus près (trop dur le rythme…). Au carrefour du monde slave
et du monde méditerranéen, Dubrovnik nous ouvre donc les portes de sa
citadelle aux ruelles et palais magnifiquement préservés (ou restaurés
!). Mais la chaleur est telle que nous décidons assez vite d’une autre
pause dans un
petit parc en contrebas de la vieille ville. Nous en
profitons pour goûter d’autres spécialités locales : les "bureks",
feuilletés aux fromages et à la viande… un peu
étouffe-chrétiens.
Nous rejoignons la ville par
le vieux port qui la longe et même si nous
réussissons de petits clichés sympas, nous constatons que bien mal nous
a pris d’avoir privilégié ce passage alternatif vers la ville au vu des
seringues et divers déchets jonchant le sol… Nous traversons tout de
même témérairement !
Une
fois arrivés dans la ville, patatras : la chaleur insupportable
qui y règne n’a
d’égal que la masse de gens qui la peuple. Nous
ne profitons pas suffisamment de la beauté de cette ville et de ses
remparts avec palais, monastères et fontaines de style gothiques,
renaissance et baroques, tant l’ambiance est
lourde. Nous admirons tout
de même de superbes édifices ornés de décorations aux influences
multiples, de la gargouille aux riches frontispices des églises et
autres basiliques. Après avoir franchi une impressionnante porte nous
découvrons la majestueuse Tour
de l’Horloge
(1444).
En
nous dirigeant vers la gauche pour emprunter les ruelles, nous croisons
le Palais du Recteur,
sans doute le plus bel édifice de la cité. Trois
autres monuments retiendront notre attention : la Cathédrale de
l’Assomption de style baroque (début du XVIIIème
siècle),
la grande
fontaine d’Onofrio (1438), coiffée d’un dôme, et l’Eglise des
Franciscains avec
son portail gothico-Renaissance surmonté d’une
émouvante Piéta (1498). Nous longeons ensuite Placa (prononcez
"Platsa"), l’axe principal de la ville, flanqué de pavés polis (effet
patinoire garanti !) malheureusement envahi de touristes…
Nous
arrivons vite à saturation et décidons de partir pour la petite crique
repérée à l’aller et de profiter d’une baignade idyllique. Et nous ne
serons pas déçus. Cinq courtes minutes de descente dans le maquis très
accessible nous amènent sur une île paradisiaque : eau translucide,
roche blanche, végétation éparse et justement répartie. Nous sommes une
demi-douzaine à profiter de ce lieu enchanteur.
Attention : les "méduses" deviennent l’accessoire indispensable ! Cause : plages de galets, de béton ou criques de rochers et présence d’oursins, en l’occurrence ici par centaines ! Une fois nos méduses chaussées, nous jouissons donc (et oui !) d’un plaisir incomparable : bain dans une eau à température et d’une pureté incomparable avec vue sur les montagnes et sur les îles au lointain. Le bonheur à l’état brut ! Nous y restons jusqu’au coucher du soleil qui nous donne l’occasion de clichés aux magnifiques tons orangés.