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Trucs et astuces
by nous :

Pompes à essence
    en Italie :
Le dimanche, elles fonctionnent selon le système suivant : on met d'abord une somme pour obtenir une quantité d'essence souhaitée; il s'agit donc d'évaluer la quantité que le réservoir est capable d'accueillir... Si vous mettez trop d'argent, il est perdu !

Samedi 30 août : Pazin-Motovun-Paris


Le jour du grand départ ! Nous nous engageons sur des routes toutes plus sinueuses les unes que les autres pour ce retour vers l’Italie. Petite pause déjeuner à Pazin. Et, chose inexplicable, nous peinerons pour trouver une boulangerie alors que les villes en regorgent habituellement.

Nous visitons l’église St-Nicolas qui n’a rien de rare, le cimetière en contrebas sur deux niveaux, pas exceptionnel non plus, pour finir au château en passant par la vertigineuse vue sur un gouffre de plusieurs centaines de mètres de profondeur ! De l’édifice nous n’en verrons que l’entrée puisque le temps nous manque, timing oblige !!

À présent nous voici rendu à Motovun, petit village perché et royaume de la truffe s’il en est. On ne peut entrer dans le village en voiture, nous nous garons donc dans le parking obligatoire (et très contrôlé !), le long de la voie principale donnant sur le village. Capitale de l’Istrie (région nord de la Croatie), Motovun ne manque pas de charme.



Nous en arpentons les petites ruelles pavées grossièrement et très pentues de surcroît pour arriver sur les remparts offrant une vue sur les environs. Un peu plus tard, pause pizza pour le déjeuner (nous sommes devenus fous de pizzas !) sur la première placette du village. Et puisqu’il nous faut écouler nos derniers kunas, nous prenons également des jus de fruits frais dans une autre échoppe.

Le retour se fait par de nombreux "serpentina" (route à lacets), nous croisons un bon lots de très jolis villages folkloriques et, arrivés à la frontière, nous faisons face à une barrière qui ne s’ouvre pas. Un douanier s’approche de la voiture et marmonne dans un mauvais anglais : "You can’t go here, you must go “beck“ " (comprendre “back“). La frontière indiquée par viamichelin est en fait réservée aux autochtones. Nous perdons donc 3 précieux quarts d’heure en faisant demi-tour, heureusement nous avions prévu de la marge.

Le second stress est de trouver une pompe à essence qui n’est pas automatique un dimanche, impossible ! Leurs automates marchent de la façon suivante : vous mettez un montant en billet pour une quantité d’essence. Quand vous ne savez pas combien de litres vous devez mettre, c’est tendu, surtout que nous rendons la voiture. Dans un premier temps, nous abandonnons l'opération et nous nous rappelons que le loueur nous avait parlé d’une option où ils mettent eux-mêmes le reste d’essence si le réservoir n'est pas plein. Après avoir appris que cette solution entraîne 20€ de frais supplémentaires, nous repartons à la voiture, garée dans le parking à 5 minutes... et nous nous débrouillons tant bien que mal pour y mettre le reste de l'essence nécessaire !

Troisième stress : la douane. Comme pour l’aller, les douaniers (ça a l’air définitivement international) sont très peu courtois. Caro a le droit a une fouille de son sac pour cause de “bombe“ présumée inside (LOL) et Nikko pour cause de sardines et armature de tente (sortis sans souci de France). Le matériel ne passe pas, on nous propose de le jeter ou de la mettre dans la soute, sachant que le check-in est évidemment déjà fait depuis un moment. Nikko dit "ok" pour la poubelle, la tente ayant bien vécu (elle nous avait tout de même été gentiment prêtée par Olivier et Sophie, un grand merci encore... paix à son âme... celle de la tente...).
Le plus cocasse, c’est qu’après avoir passé la douane Nikko s’aperçoit que ses deux canifs (dont son couteau suisse, spécial dédicace au Sparte !) qui étaient dans son sac sont passés sans aucun problème au travers des filets ! Brava Italia !

À l’arrivée à Beauvais nous avons un petit flottement pour trouver le car qui n’est pas indiqué mais nous finissons par le trouver assez rapidement. Arrivée à Paris 3/4h plus tard et nous récupérons immédiatement un taxi au nez et à la barbe de plusieurs voyageurs grâce à nos talents de sprinters !!

Nous débriefons dans le taxi sur le très beau voyage que nous avons vécu. Nikko remercie Caro pour ses talents de "top organisatrice" ! Caro remercie Nikko pour sa bonne humeur omniprésente, ses talents de conducteur et de videur de poissons, et bien sûr son humour légendaire... ;-)

Hasta la vista Croatia !