Certains
produits présentent
d'autres risques, comme la polymérisation, la séparation
de phases, l'explosion, etc.
Le
débit minimum d'une pompe est fonction de la
nature du liquide pompé.
Débit
minimum en fonction du NPSH
Il est pratiquement impossible de faire des essais
de NPSH au-dessous de 10 à 20 % du débit nominal.
Que se passe-t-il dans la zone où la courbe de NPSH
requis n'est pas définie ?
Cela dépend du type d'hydraulique utilisé.
Les hydrauliques de faible Ns génèrent une
forte pression au refoulement qui engendre une recirculation
importante. Pour les roues fermées, la recirculation,
par la bague d'usure avant, va venir perturber la tranquillité de
la veine liquide dans l'ouïe d'aspiration et altérer
l'écoulement dans les aubages. Cette altération
va provoquer une cavitation. Cet effet est moindre
quand la roue est ouverte.
Les hydrauliques de fort Ns ont une courbe de
NPSH en forme de U. Il est donc probable que
la courbe
de NPSH
disponible
vienne couper la courbe de NPSH requis en 2 points.
Il est dangereux de travailler dans la zone ou
le NPSH requis
est supérieur au NPSH disponible.
Débit minimum en fonction de la poussée
axiale
Le rotor ayant tendance à se “visser” dans
le produit, la poussée axiale se fait en direction
de l'aspiration. Cette poussée axiale est d'autant
plus élevée que la pression délivrée
par la roue est plus haute. Une poussée axiale trop élevée
peut compromettre la durée de vie de la butée.
Débit minimum en fonction de la poussée
radiale
La poussée radiale est engendrée par la réaction
du liquide entre corps et roue. Le type de corps aura donc
une répercussion sur la valeur de la poussée
radiale. Nous reviendrons sur ce point dans le chapitre
dédié aux différents types de
corps.