La
technique des coquilles fonctionne le mieux, techniquement
et économiquement,
pour des particules de taille faible à moyenne (0,1 à 10
mm).
Quand les particules sont plus fines, les résultats sont
moins satisfaisants, car l'énergie d'impact n'est pas suffisante
pour mettre à profit la déformation de l'élastomère.
Quand les particules sont plus grosses, l'énergie risque d'être
excessive et de provoquer l'arrachement de l'élastomère,
par extrusion ou par dépassement de sa limite élastique.
La technique du revêtement est plus restrictive
en raison de la minceur de la couche.
Matériaux
durs
Il
est bien compréhensif que le degré d'abrasion soit
lié à la différence de dureté entre l'abrasif
et le matériau abrasé.
Les matériaux durs, employés pour les corps et roues des
pompes, sont souvent des fontes alliées au chrome qui présentent
une dureté minimum de 500 HB après
traitement thermique.
Un compromis judicieux doit être établi entre dureté et
résilience, car l'augmentation excessive de la dureté provoque
une augmentation de la fragilité.
Les matériaux durs, employés pour les zones de frottement
ou les zones à faible jeu, sont les céramiques, oxydes
de chrome ou de zirconium, carbures de silicium ou
de tungstène,
etc. Ces matériaux sont employés à l'état
massif pour les pièces de faibles dimensions. Ces matériaux
sont également employés sous forme de revêtement
obtenu par projection plasma ou projection hypersonique,
sous réserve
que les zones à protéger soient accessibles
aux torches de projection.
Association “dur
sur mou”
L'association d'un matériau dur contre un matériau mou
donne généralement d'excellents résultats. Il n'est
pas rare que ce soit le matériau dur qui se dégrade
le premier, dans ce cas.