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En
régime établi,
le débit est Qvo. Au temps t=0, le moteur de la
pompe disjoncte.
Analysons ce qui se passe :
L'eau poursuit son ascension, mais la conduite n'est plus
alimentée, il va donc se pro-duire, à partir
de la pompe, une dépression. De
tranche en tranche, l'eau se déprime et la conduite
se contracte successivement par diminution élastique
de son diamètre. |
L'onde
de dépression se propage jusqu'au réservoir à la
célérité a. Le temps mis par cette
onde pour l'atteindre est L/a. Au bout de ce temps, la
conduite est totalement en dépression et l'eau
est immobile.
La conduite étant déformée dans les
limites élastiques, elle reprend son diamètre
initial. À partir du réservoir, les tranches
successives de conduite se décontractent, si bien
que l'eau peut redescendre dans la conduite et au bout
du temps L/a, c'est-à-dire 2L/a depuis l'origine,
toute l'eau est redescendue, mais va se trouver arrêtée
par le clapet antiretour, s’il a eu le temps de
se refermer.
La première tranche de fluide en contact avec le
clapet va être comprimée par les tranches
suivantes provoquant une dilatation de la conduite. Une
onde de pression va parcourir la conduite dans le sens
pompe vers réservoir. Au bout du temps L/a, c'est-à-dire
3L/a depuis l'origine, toute la conduite est dilatée
avec l'eau immobile et sous pression.
L'élasticité permet à la conduite
de reprendre, de proche en proche du réservoir à la
pompe, son diamètre initial. Au bout du temps L/a,
c'est-à-dire 4L/a depuis l'origine, nous nous trouvons
dans la même situation qu'au moment de la disjonction
du moteur de la pompe.
Le phénomène se reproduirait indéfiniment
s'il n'était pas amorti par les pertes de charge. |