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en théorie une dimension de contraste peut-être autosimilaire |
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Mesure de la déformation d'un contraste
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On a bien mesuré une grandeur
: soit 0, soit 0,1, soit 0,387, soit 0,74, etc. On peut donc dire qu'il
y a dans le contraste mesuré quelque chose qui s'apparente à
la notion de dimension. Et cependant, nous n'avons eu à définir
aucune coordonnée sur la feuille : cela n'est donc pas une dimension
de coordonnée.
Si l'on dit que le contraste est
la déformation que subit la blancheur ou la noirceur de la feuille,
alors on a défini la valeur du contraste que l'on a calculé
comme une dimension de déformation.
On saisit tout de suite une différence fondamentale entre dimension de déformation et dimension de coordonnée : - un point peut aller à priori jusqu'à l'infini, et ses coordonnées pourront varier par conséquent de - l'infini à + l'infini, en passant par 0 ; - par contre, un phénomène ne peut se déformer au delà d'un maximum sans se rompre. Si l'on poursuit malgré tout la déformation au delà de ce maximum, on n'augmente plus la valeur de cette déformation, mais on la ramène vers 0 : on la ramène progressivement s'il s'agit d'un phénomène similaire au noircissement puis au blanchiment d'une feuille blanche, on la ramène brutalement si le maximum correspond à une rupture qui fait cesser la déformation. Cela revient à
dire qu'une dimension de coordonnées se déplace comme sur
une droite qui peut aller jusqu'à l'infini dans l'espace Euclidien,
et qu'une dimension de déformation tourne comme en rond sur un cercle.
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