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Environnement: Le
catalysateur des Allergies & Syndromes Secs?
Pollens et parc arboricole
L'allergie oculaire est devenue,
dans ses formes les plus
légères, d'une banalité et d'une fréquence
étonnantes. Sans doute le résultat de
l'augmentation de la proportion d'allergiques et
autres facteurs qui potentialisent ces phénomènes comme les
pollutions intérieure et extérieure, la gestion
catastrophique de notre environnement, etc. Sont en cause entre autres les
allergènes comme les pollens, les acariens, parfois certaines substances
chimiques provoquant des intolérances, des produits cosmétiques, des
poils et plumes d'animaux, etc. Ainsi, par exemple, il est évident
que si autant de personnes sont allergiques en ville aux pollens
de platanes, cela est en partie du à
l'omniprésence de ces arbres massivement plantés dans nos villes et le long de nos routes.
C'est aussi l'un des arbres qui résiste le mieux à notre pollution
extérieure. Un phénomène similaire explique aussi l'explosion des
allergies aux ambroisies - qui colonisent progressivement la France et
surtout la Région Rhône-Alpes - et aux cyprès par exemple de plus en
plus souvent utilisés comme ornementation. Bien entendu les
associations de protection des arbres en ville défendent ceux-ci, mais
d'un point de vue écologique et sanitaire, rien ne justifie l'omniprésence
de quelques espèces allergènes concentrées dans les villes. Il
faudra un jour parvenir à une gestion saine du parc arboricole des villes (varier les espèces et privilégier celles qui ne sont
pas allergisantes). Pour la première fois à notre connaissance, dans le
Connecticut aux Etats-Unis, un bébé
allergique dont la vie était menacée par les arbres allergisants
avoisinants omniprésents a obtenu le doit d'arrachage de ceux-ci (et
rien n'empêche de substituer ceux-ci par des espèces moins nocives du
point de vue de la santé publique). L'asthme et l'allergie oculaire
sévère ont des répercussions et une telle fréquence que ces aspects
devront être pris en compte dans la gestion des villes à l'avenir.
Certaines mesures comme ne plus planter en ville les
espèces fortement allergisantes suivantes nous semble être une première
étape: graminées (dans le ronds-points et bord de routes), platanes,
bouleaux, frênes, aulnes, etc
Le site suivant
http://www.vegetation-en-ville.org/ montre bien que les
pouvoirs publics devront s'intéresser à ce sujet, sans quoi la facture
en termes de santé et de handicap professionnel risquera d'augmenter
significativement.
La pollution
D'autre part la pollution intérieure, extérieure
voire alimentaire peuvent être en cause. Il n'y plus aucun doute que
notre environnement est inondé de perturbateurs endocriniens et autres
éléments susceptibles de venir perturber le fonctionnement de notre
organisme.
Pollution extérieure
Ainsi, l'on relève fréquemment dans nos villes de
taux de pollution qui justifient des annonces comme quoi les personnes
fragiles doivent s'abstenir de sortir (sans pour autant qu'on leur donne
les moyens sans perdre leur emploi d'ailleurs). Les alertes aux
particules fines (dans le métro et ailleurs), le taux de CO2
Nous savons également que l'eau de nos fleuves contiennent du PCB et
autres composants toxiques et que parfois l'eau que l'on boit contient
des œstrogènes sans doute dérivés des urines et des pilules contraceptives.
Il est temps que l'ensemble de ces facteurs soient analysés pour
comprendre toute sorte de syndromes susceptibles d'entraîner des
syndromes secs et des allergies voire des pathologies systémiques
susceptibles de les induire.
Pollution intérieure
La pollution intérieure est souvent éludée mais
celle-ci peut avoir un impact important et de nombreuses substances
peuvent être pointées du doigt. Le formaldéhyde n'est que l'un des
exemples les plus célèbres car il est présent dans notre ameublement,
nos parquets, etc
Climatisation
La climatisation excessive et omniprésente dans nos
univers professionnels est une préoccupation. Il semble qu'aucune
réglementation est appliquée (ou applicable d'ailleurs faute de
réglementation sur le sujet?) et que l'on peut constater toute sorte
d'excès notamment des écart de température parfois injustifiés (trop
froid en été, trop chaud en hiver) ou une hygrométrie anormalement
basse. Or, il semble bien que la médecine du travail devrait se
saisir de ce sujet capital concernant la santé en entreprise.
Tabagisme
voir notre section sur la
Lutte Anti-Tabac
Voir également le
télétravail
comme un moyen d'améliorer l'environnement et les conditions de
travail de porteurs de pathologies d'étiologie environnementale.
Voir également notre
section
témoignages sur l'impact de l'allergie
et les liens relatifs à
l'Allergie
et la Qualité de l'Air