Mercredi 23 Juillet 1997 : de Marrakech à Imlil
Départ de l'hôtel El-Harti (nuit + petit dej. : 374 dh) vers 8h30 en petit taxi pour Bab-el-Rob (prix compteur : 8.40 dh, tarif demandé par le chauffeur : 13 dh, on paye avec un billet de 20 dh, la monnaie rendue est de 5 dh...). La, un taxi pour Asni nous saute dessus. On montera a 6 dans la vielle Mercedes. Il y a entre une demi-heure et une heure de route.
A Asni, je vais remplir a la pompe la bouteille d'essence pour le réchaud, tandis que Nico est assailli par un tas de gens lui proposant un tas de solutions pour aller à Imlil. On attendra en prenant le thé (et en compagnie d'un vendeur de bracelets tenace) le camion promis. 60 dh pour les deux, un camion spartiate plein de monde (on apprendra plus tard que c'est une arnaque, le voyage coute a peu près 10 dh).
La montée, 1h environ, se fait au départ sur une route goudronnée qui cède plus loin (10 km) la place a une piste garnie de cailloux. Le camion s'arrète plusieurs fois pour déposer des gens. La montée est sympa, un peu mouvementée ; on croise d'autres camions qui descendent, des troupeaux de chèvres.
A Imlil, on trouve sans problème le refuge CAF. Couchage en dortoirs, salle commune, WC spartiate et coin cuisine. Le tout 30 dh la nuit (présentation du Guide du Routard). On discute aussi avec Mohammed, le patron du gite d'étape du village. Il va nous trouver un muletier qui connait la traversée. Nous prévoyons le départ de la rando dans deux jours, le temps de faire le Toubkal. Pour le Toubkal, on se débrouille. Le muletier coute 75 dh par jour plus la nourriture (c'est en fait le prix pratiqué pour des courses a la journée comme le Toubkal).
Imlil est un petit village ou aboutit la piste en terre venant d'Asni. Des cafés, hôtels, commerces, tout des vielles maisons bèrbères en terre rouge. Ici on est un peu moins assailli qu'a Marrakech. Beaucoup de gens dans les rues, quelques muletiers passent avec leurs mules. Vers 18h, on va prendre l'apéro et acheter un peu de pain et des oranges pour demain. Puis nous voyons Mohammed qui nous emmène manger le couscous dans son gîte un peu en dehors du village sur la route de Tachedirt, sur l'autre rive de la rivière. Soiree sympa accroupis sur des tapis bèrbères jetés à même le sol de la petite pièce.