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liste des effets propres à ce paradoxe
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tableau
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7 - rassembler / séparer
effet analytique
a6
plusieurs
formes sont collées ensemble sur une de leurs parties, tandis
qu'ailleurs elles s'écartent les unes des autres
1 - cet effet s'appuie sur le paradoxe n° 6 homogène / hétérogène :
les formes sont à la fois rassemblées (sur une de leurs
parties) et séparées (sur leurs autres parties)
2 - l'appui fonctionne à l'aide du paradoxe
rassembler / séparer : il est lui-même en cause dans l'appui,
ce qui implique que les parties qui sont rassemblées
sont bien distinctes de celles qui sont séparées
3 - il s'organise au moyen du paradoxe
synchronisé / incommensurable : la lecture de l'écartement
des formes dans la partie où elles sont séparées n'a aucune relation avec la lecture de
leur continuité sur le reste de leur volume
4 - il est noué par le paradoxe clef
continu / coupé : les formes sont continues entre elles sur la
partie où elles sont accolées et elles sont
coupées l'une de l'autre sur le reste de leur volume
Justification du caractère analytique de type lecture :
il faut choisir de considérer que les formes sont
rassemblées, ce qu'elles sont réellement à
certains endroits, ou bien choisir de considérer qu'elles sont
séparées les unes des autres, ce qu'elles sont à
d'autres endroits |
l'exemple de référence
étape B0-13 - la Vénus de Lespugue : dans
leur partie inférieure les jambes restent très collées,
et à l'extrémité des pieds elles vont même jusqu'à
être complètement continues l'une avec l'autre. Dans leur partie
haute au contraire les deux jambes se séparent, puis ensuite elles
s'éloignent de plus en plus l'une de l'autre
utilisation aux époques préhistoriques
étape B0-13 - femme/bâton de Dolni Vestonice : les deux seins sont d'abord rassemblés,
confondus en une forme unique à l'endroit de leur attache sur le
bâton, puis ils se séparent et ils s'écartent complètement
l'un de l'autre
étape B0-14 - bouquetin à la grotte Cosquer : la plupart des formes
sont produites par deux traits qui, d'un côté se rapprochent
l'un de l'autre et même parfois s'accolent, tandis que de l'autre
côté ils divergent et se séparent de plus en plus
étape B0-14 - la grande
salle des taureaux à Lascaux : sur une partie
de leurs corps le taureau et le bovin qui le recouvre sont rassemblés,
surimposés l'un sur l'autre. Sur le reste de leurs corps les deux
animaux sont bien distincts, bien séparés l'un de l'autre
étape B0-14 - l'allée
des cerfs à Lascaux : les traits qui marquent
les deux côtés de la tête sont rassemblés en
continu au bout du museau, alors qu'ils sont bien séparés
l'un de l'autre du côté du cou
aussi : aussi :
étape B0-23 - gravures au Val Camonica : les
épaules et les cuisses de chaque personnage sont fermement
reliées à leur tronc, tandis que leurs mains et leurs
pieds se séparent en partant vers des directions opposées
utilisation aux époques anciennes
étape C0-13 - gravures à Bohuslän : croquis de gauche > le cou
et le bras se rassemblent pour s'attacher ensemble au corps, puis, à
l'endroit même de cette attache, ils se séparent en partant
chacun de son côté - croquis à sa droite > les deux
bras du personnage se rapprochent, puis ils s'écartent l'un de l'autre
- 2 croquis de droite > tous les membres et les épées sont
liées aux troncs circulaires, et ils se séparent en partant
vers toutes les directions
étape C0-23 en Occident - le Parthénon d'Athènes : le toit qui couvre l'ensemble,
et l'architrave qui fait le tour du bâtiment, rassemblent ensemble
toutes les colonnes, qui par ailleurs restent clairement séparées
l'une de l'autre par des vides
étape C0-23 en Occident - l'Érechthéion
d'Athènes : les deux portiques situés
en pignon sont bien liés au volume principal, continus avec lui,
noyés même en lui pour ce qui concerne le portique / loggia
Ouest, tandis que les deux autres sont clairement indépendants de
ce volume principal, et seulement accolés à lui sous forme
d'excroissances
aussi à l'Érechthéion d'Athènes : bien que parfaitement isolées,
écartées les unes des autres au niveau de leur corps, les
Cariatides sont ficelées ensemble par l'entablement qui leur sert
de lien et pèse sur leurs têtes
aussi à l'Érechthéion
d'Athènes : dans le cas du portique Est (à
gauche sur le dessin) qui prolonge le bâtiment principal, l'entablement
continu le relie fermement par le haut au mur latéral nu de ce bâtiment
principal, tandis que l'écart que font les colonnes, le vide qui
les sépare de ce mur latéral, marquent bien son indépendance
du corps de bâtiment principal
étape C0-23 en Occident - le temple d'Athéna Niké au Parthénon : les
portiques sont reliés au massif cubique par leur entablement qui
couronne les colonnes et règne tout en haut du mur. Mais sur toute
la hauteur des colonnes, cette fois ils sont clairement séparés
du mur
étape C0-23 en Occident - un chapiteau de type ionique : les deux volutes
se rassemblent en continu par le dessus du chapiteau, tandis que dans la
partie basse elles sont bien séparées l'une de l'autre, chacune
affirmant sa spirale sur l'un des côtés du chapiteau
étape romane C0-32 en Occident - un chapiteau de Civaux (12ème) : le haut du corps
a une forme enveloppante très unificatrice, tandis que la partie
basse sépare bien les différentes pattes et les deux barbes
étape romane C0-32 en Occident - les bandes lombardes de Tournus (début du 11ème) : tous
les creux cernés par les dents sont inclus dans le grand creux d'une
arcade, mais ils sont aussi très nettement séparés
les uns des autres
étape romane C0-32 en Occident - une baie du château de Hedingham (vers 1135) : le
cintre rassemble deux colonnes séparées par un vide
étape romane C0-32 en Occident - le porche à entonnoir d'Aulnay (milieu du 12ème) : les
arcs rassemblent par le dessus deux groupes de colonnes que sépare le portail central
utilisation aux époques plus récentes
étape D0-23 - Matisse (1869 - 1954) - portrait de Baudelaire : à certains endroits les traits
se touchent presque, et forment alors comme des noeuds de convergence.
À d'autres endroits au contraire, ils s'écartent les uns des autres.
aussi - Matisse - l'une des deux figures de Torse blanc et torse bleu : le papier bleu est rassemblé
en continu dans le haut, et dans le bas il est séparé par
un blanc en deux côtés écartés
< Baudelaire - Torse blanc >
étape D0-24 en Occident - Mackintosh (1868-1928) - un tabouret de chaise : l'arc des pieds les rassemble
et les sépare à la fois
étape D0-24 - Brancusi (1876 - 1957) - Torse
de jeune homme : les trois cylindres qui forment le
torse du jeune homme sont tous les trois rassemblés du côté
où ils s'attachent ensemble, et bien séparés les uns
des autres du côté de leur autre extrémité
utilisation à l'époque contemporaine
dernière mise à jour de cette fiche : 17 janvier 2006
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