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FORME DU CADRE GENERALITE !

 

C adrer, c'est déjà réduire le monde à une portion congrue.

[L'oil du DESSINATEUR subit la pression de l'inconscient ( bagage culturel : civilisation, culture de l'image, éducation, angoisses propres.) et isole ce qu'il croit être le reflet de la Réalité.

Même s'il veut témoigner, il opère des choix en fonction de ses critères sociaux, moraux et/ou religieux.

Chacun de nous pratique plus ou moins l'auto censure en fonction de son éducation et de ses acquis (refus de DESSINER des scènes de misérabilisme, refus de DESSINER parce que l'on a déjà vu et revu une image similaire dans une BD ou une revue.)]

C'est l'un des points forts de la BD vis-à-vis du cinéma ou de la photo. Si ces derniers sont régits par un format d'image (ce qu'on appel la vignette en BD) défini par la pellicule (le cadre en BD), il en va autrement pour la BD qui elle, peut complètement se libérer d'un format pré-défini alternant des verticales vertigineuses, des cadres horizontaux, carrés, ronds, rectangulaires ou de forme très libre.

La combinaison des cadres alliée à des plans et des angles de vue différents est sans limite en Bande dessinée et permet d'exprimer beaucoup plus fortement un tas de sentiments. Cependant, l'emploi des cadres doit correspondre avec ce que l'auteur veut exprimer et c'est cet enchaînement qui permettra de rendre une page dynamique afin de pallier l'inconvénient de la bd par rapport au cinéma qui est " l'absence" de mouvement et la notion d'écoulement du temps. Heureusement, d'autres techniques permettent d'insuffler des mouvements en BD et nous verrons plus loin comment on rythme une bd.



LE CADRE HORIZONTAL !

 

Souvent utilisé en Bande Dessinée, il permet àl'auteur de décrire une scène dans son ensemble, afin de renforcer l'effet d' :

- Une vue grandiose ou majestueuse

- Isoler un personnage représenté à une petite échelle par rapport au décor

- Une poursuite mettant en scène un grand nombre de voitures, chevaux, personnages etc.

- Une foule immense.

Dans tous les cas, ce type de cadre exprime un sentiment de solitude, de détresse, ou d'isolement. Ce sentiment est d'autant plus vrai que le cadre est resserré en hauteur



 
LE CADRE VERTICAL !


Idéal pour représenter des sujets dont les lignes naturelles sont verticales comme, par exemple : des buldings, des falaises, des gouffres ou tout objet se déplaçant dans un sens vertical comme les ascenseurs , mongolfieres etc..

Ce cadrage donne automatiquement un sentiment de hauteur bien sûr mais aussi de dynamisme, d'ascension ou de chute vertigineuse.

Plus le cadre sera haut et peu large, plus l'effet de vitesse, de mouvement, d'ascension, ou de chute sera grand chez le lecteur.

Règle importante : Pour que le spectateur puisse se faire une idée de la taille réelle d'un objet, surtout s'il est exceptionnellement grand ou petit, il faut glisser dans l'image une échelle connue. Un personnage est souvent suffisant pour ramener les choses à leurs justes proportions.


 
LE CADRE CARRE OU RECTANGULAIRE !


L'avantage en Bande Dessinée c'est que le format du cadre peut s'étirer en fonction de la nécessité de la scène ou sous la simple impulsion du dessinateur, ceci afin de mieux exprimer ou illustrer son récit. Le format rectangulaire ou carré est de loin le plus utilisé en BD, déjà de par son histoire, qui privilégiait des planches de maximum 3 vignettes sous forme de rectangle pour pouvoir les publier sous forme de strip dans les journaux bien plus anciens que les albums cartonnés. Pour réaliser ces derniers, il suffisait de remonter les strips les uns sous les autres afin de faire une planche (cf. rubrique planche).

La dimension du cadre varie donc en fonction du sujet. Ainsi la description de paysages aura besoin d'espace afin de laisser vagabonder le regard du lecteur sur la vignette et donner un sentiment de grandeur, alors que des gros plans montrant peu de détails d'arrière-plan ne justifierons souvent qu'un cadre très serré pour concentrer l'attention du lecteur sur l'expression du visage ou de l'objet.

On peut faire un parallèle avec la photo, un zoom ou téléobjectif pour isoler le sujet revient à utiliser un cadre serré, alors qu'un paysage nécessitera un grand angle pour le photographier dans son ensemble, donc une case large. La différence en photo est qu'au final l'image sur la pellicule aura toujours le même format (souvent 24X36).

[Note pour les puriste de la photo : le téléobjectif sert à rapprocher le sujet de la surface sensible]


 
SANS CADRE OU FORMES LIBRES !

 

Contour rond => pour les scènes d'amour, romantiques ou de calme

contour évasif => pour les scènes de rêve, de vision ou de délire

contour angulaire => pour les scène dures , d'action ou de violence.


Ces styles de cadres offrent au lecteur une case de repos. En effet, sans cadre la case
s 'ouvre à la planche, la laissant respirer. Elle permet aussi d 'attirer l 'attention
sur ce qui se passe dans la case. Alors que le Hors case fournit une aide pour la lecture,
indique le sens ou une action simultanée.



 
CADRE CIRCULAIRE !

 

Dans un cadre circulaire, les points forts sont le centre du cadre (un portrait circulaire paraît plus important qu'un portrait rectangulaire), et les centres des autres cercles imaginaires et incomplets à l'intérieur de l'image. Ces cercles permettant la circulation du regard.

Ils sont généralement utilisés afin de mettre en évidence un élément, un personnage ou une action.

Son but est de casser la monotonie des planches standard. D'ailleurs cette forme est souvent mise en supperposition aux formes rectangulaires ou carrées classiques contenues dans la planche, elle chevauche celles-ci.

Cette forme peut aussi servir pour conclure un récit en fin album et laisser le lecteur à son imagination .

Elle peut aussi servir à créer un effet narratif en décalage par rapport à l'action qui se déroule dans la page , un récit parallèle ou tout simplement un narrateur qui relate des faits.

Mais son utilisation la plus classique est le fait qu'elle serve souvent à mettre en évidence un détail important du récit vu en gros plan, ceci accentue l'attention du lecteur par la brisure de style qu'elle implique dans une page standard c'est-à-dire découpée en rectangle ou carré.



 
LE CADRE TRIANGULAIRE !


Assez rare en BD, cette forme a pour vocation de suggérer chez le lecteur un moment particulièrement agressif ou violent de l'action.

L'art d'enchaîner ces divers cadres s'appelle l'enchaînement de plans et la page qui regroupe toute ces vignettes, le découpage de la planche.


 
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