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LE DECOUPAGE :

 

ANDREAS LE ROI DU DECOUPAGE !

Le découpage de la planche :

Une planche de BD est créée par la succession de vignettes incrustées dans un cadre, que l'on met dans une case. Son aspect général est souvent le résultat d'une juxtaposition de cadre de toute hauteur, largeur et moins souvent de différentes formes.

Cette juxtaposition n'est pas faite au hasard, car le découpage d'une planche doit au premier regard entraîner une cinétique. C'est à dire une impression visuelle forte, engendrant un dynamisme, un mouvement virtuel ou réel. Bien sûr cette cinétique est différente en fonction du type de Bande dessinée.

Ci-dessous vous trouverez les divers découpages les plus fréquemment utilisés par genre de BD. Dans son livre Peeters ( "Lire la BD" édition flamarion), fait une analyse beaucoup plus poussée du découpage, dont j'essaierais de faire un bref résumé.



LA BD EUROPEENNE :

 

De conception dite classique, et très répendue, elle est en général constituée de 8 cases. Elle commence par un plan général pour amener le lecteur vers un gros plan lui fournissant ainsi plus de détails et surtout recentre son attention sur l'action et éventuellement finie par un autre plan général afin d'introduire la prochaine planche. Bien sûr il s'agit ici d'un principe général et chaque planche est bien souvent différente au sein même d'un album.

Pour dynamiser le récit et créer du mouvement, l'auteur varira les points de vues, notamment en utilisant la plongée ou contre-plongée ou toutes autres techniques, décrites ici.


 
LA BD HUMORISTIQUE :

 

En général elle est sur le modèle d'un gaufrier composé de 3 ou 4 strips (bande horizontale) de 2 à 4 cases de forme carrée ou rectangle relativement identique les unes aux autres.

La BD humoristique n'utilise pas souvent de gros plans et préfère représenter ses personnages sur pied en favorisant davantage l'exagération du mouvement pour augmenter le dynamisme. De plus, les personnages sont souvent dessinés avec un point de vue horizontal sans changement d'angle de vue. L'auteur utilise très rarement la plongée contre-plongée.

Bref sans être péjoratif du tout, la composition est donc plutôt linéaire et carrée.


 
LES COMICS ET MANGAS :

 

Souvent publiés sur des formats plus petits que les traditionnelles planches de BD Européenne, ces deux styles de Bd radicalement différents, ont pourtant un point commun au niveau du découpage des planches. En effet les cases sont souvent de forme libre, de taille et de cadrage très disparates, allant même à se superposer les unes aux autres, comme sur cette illustration de batman.

Le découpage est plutôt ici une transposition de l'effet psychologique de la scène sur le lecteur ou tout simplement une harmonie graphique de la planche en général.

Comme l'indique Peeters, nous sommes ici dans un découpage décoratif.

Ce qui prime c'est l'action, il y a souvent peu de texte, c'est pourquoi ces dessinateurs utilisent les effets de zoom, les plongées et contre plongées, les gros plans, le but étant de s'affranchir d'un découpage classique, de l'adapter à la nécessité de l'action et surtout de donner une intensité à l'histoire en immergeant le lecteur à la place du héros par la simple construction graphique.

Bien évidement tous les plans et les formes des images sont sérieusement étudiés et très loin d'une juxtaposition anarchique.

Une caractéristique évidente ici c'est que les auteurs s'affranchissent totalement du découpage classique européen et n'hésitent pas à faire sortir leurs personnages des cases, voire à ne pas utiliser de cases du tout comme dans sunshine city de Will Eisner. Attention ceci est une tendance et certains ont des découpages plus proches de la BD européenne.

 
LES 4 FAMILLES DE DECOUPAGE :

 

La conception de la planche est composé de 2 paramètre distinct. Le premier c'est le découpage qui est une succession de cases. Le second c'est la tabulation qui elle est suciter par la mise en page.

D'après le livre de Peeters : " lire la bd" au édition Flamarion, on peut subdiviser 4 grands styles de découpage et mise en page. Je vais voue en faire un bref résumé.

 

UTILISATION CONVENTIONNELLE :

Il s'agit de diviser la page par 4 lignes horizontales , chaque ligne étant composé de 2 a 5 cases. c'est ce qu'on appel le gaufrier. Le récit narratif devant automatiquement s'adapter a ce découpage prédefinit. ici c'est la régulariter des pages qui en fait un usage conventionnelle , toute les pages se ressemblent donc et créer chez le lecteur une habitude de mise en page, le forçant a s'interesser davantage au récit.

UTILISATION DECORATIVE :

Dans ce mode de découpage, chaque planche doit être unique et différente les unes des autres. c'est clairement une démarche graphique qui doit surprendre. La mise en page a été réflechit dans son ensemble, en prenant soin de veiller à l'équilibre des lignes, des formes et à la règle sur la symétrie. C'est l'impression visuel de la planche qui prévot sur le disours narratif. ainsi le récit ne tire aucun avantage de ce découpage, seul l'harmonie et l'originalité de la page compte. c'est une démarche purement esthétique de la planche dans son ensemble. La page est ici considéré comme une oeuvre d'art dans son ensemble, la narration n'est qu'un prétexte à la mise en page.

UTILISATION RHETORIQUE :

Ce mode d'agencement de la planche est de loin le plus représentatif de la BD actuel. Dans cet utilisation la mise en page est faite de façon a servir le récit et s'adapte donc au nécessiter du discours narratif. La tailles des images et leur disposition varie en fonction de l'action , ainsi l'allure général de la planche qui en découle n'est que le fruit des besoins du récit avec un minimum de reflexion quand même. Si l'auteur veut faire des pauses au lecteur, il utilisera alors de longue case horizontal ou de grande cases rectangulaire. Au contraire si il veut accèlerer le récit il préfererat des images verticale et étroite ou de petite cases successive propice a la vitesse de lecture. Ce qui ne veut absolument pas dire qu'ici le découpage de la planche n'a pas été penser avant de dessinée les cases. simplement que son esthétique découle des nécessité du récit.

On la vue plus loin dans ce dossier , la taille, le format, l'angle de vue et la position de la case dans la planche, sont issuent de choix volontaire qui renforce tel ou tel effet narratif entrainant une insidence psychologique chez le lecteur de cette dite planche.

UTILISATION PRODUCTIVE :

Par opposition à l'utilisation réthorique, dans l'utilisation productive, c'est le découpage de la planche qui dicte ici le récit. contrairement à la planche purement décorative, ici le découpage genère de la narration , le choix esthétique de la planche fait imaginer au dessinateur une narration propre a ce decoupage, qui s'inscrit dans sa planche. On peut sitée l'auteur Mc CAY, dont l'une des oeuvres découle de ce procédé. suite a l'envie d'agencer ça planche a une grande case ronde , il va imaginer le récit qui pourrait servir son choix de découpage et donc qui ira avec la planche qu'il a imaginé.


 
LIGNES DE FORCE :

 

 

 

L'un des auteurs qui utilise le mieux la ligne de force reste certainement HErmann. regarder bien cette page, l'auteur a découpé sa planche afin que les lignes de force recre une seul et unique case. L'avantage d'une telle construction c'est que cela permet au lecteur d'avoir de suite une vue d'ensemble, une cohérence graphique. Pour plus explication je vous renvoie a cette adresse web: par Brice Boune

 
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