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Le nom donné au paradoxe qui caractérise cette situation : même / différent
Pourquoi ? : Des tourbillons appariés sont les mêmes, au sens où ils sont identiques entre eux puisqu'ils tournent dans le même sens,
tandis que, dans le même temps, ils forment un couple de deux tourbillons qui restent différents l’un de l’autre, au sens de séparés l’un de l’autre, distinguables l'un de l'autre.
Dans certaines situations, le fonctionnement de la société humaine présente des analogies avec celui de ce phénomène physique. Cela peut se lire dans l'art, car les artistes se sont alors efforcé de mettre à nu les relations paradoxales qu'il implique entre chaque individu et le reste de sa société : chacun alors ressent qu'il est une personne unique, en cela absolument différente de toutes les autres personnes, mais ressent simultanément ce que cela implique comme similitude fondamentale avec les autres. On est tous les mêmes puisqu'on est tous différents. |
Le Musée du Fruit
de la japonaise Itsuko Hasegawa se décompose en trois formes qui
sont :
- du même type : même
enveloppe en résille, même bourgeonnement arrondi s'extrayant
du sol ;
Exemple d'expression
synthétique (ses 2 aspects incompatibles sont inséparables
dans notre perception) :
Une texture uniforme (partout
du même) peut être obtenue (croquis de gauche) par l'imbrication
aléatoire de formes qui s'affirment radicalement différentes
puisqu'elles partent dans des directions différentes (croquis de
droite).
L'exemple
caractéristique d'architecture à garder à l'esprit
pour se souvenir du paradoxe même / différent :
Moshe Safdie - "Habitat
67" à Montréal
Comment
ce paradoxe même / différent se manifeste dans la musique
:
Exemple d'effet analytique
(qui s'entend par l'évolution au fur et à mesure que le temps
passe) :
L'ensemble de la musique
se décompose en "différentes" sections qui se suivent sur
le "même" modèle.
Exemple d'effet synthétique
(qui s'entend à chaque instant) :
Association de deux voix
très différentes pour faire quelque chose en commun.
Pour
davantage de développements sur ce fonctionnement paradoxal qui
fait à la fois même et différent :
-
dans les phénomènes physiques et dans l'évolution
de la société occidentale
- en architecture
(quatrième phase de l'art moderne - milieu du XXème
siècle) :
Moshe Safdie - "Habitat 67" à
Montréal
Hasegawa - Musée du Fruit
à Yamanashi
-
en musique :
dans le style de Saint-Martial
(début du XIIème siècle)
Pour
des exemples d'arts plastiques et d'architectures où ce paradoxe
se combine avec d'autres :
avec 3 autres paradoxes
associés à égalité, relativement mélangés
sur les mêmes formes (fonctionnement en classement) :
- dans l'art
gothique classique (fin du 12ème et début du 13ème
siècle), il est le 4ème paradoxe analysé
quand l'un des paradoxes est dominant (fonctionnement en organisation) :
- dans "Les promenades d'Euclide" de Magritte (1955), il est l'un des paradoxes de transformation secondaires, et il est aussi l'un des paradoxes d'état au service du "synchronisé / incommensurable"
- dans la Cathédrale de Brasilia de Niemeyer (1959-1970), même chose que pour Magritte ci-dessus
- dans "Blue Marilyn" de Warhol, il est l'un des paradoxes de transformation secondaires, et il est aussi l'un des paradoxes d'état au service du "continu / coupé"
- dans la "Vénus des Arts" du sculpteur Arman, il est l'un des paradoxes de transformation secondaires, et il est aussi l'un des paradoxes d'état au service du "lié / indépendant"
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